Dansune interview au New York Times parue le 13 Janvier, Iggy Pop, légendaire musicien protopunk, nous parle de son ami et producteur David Bowie, disparu à l’âge de 69 ans. Ce dernier fit décoller la carrière solo de Pop en produisant ses deux premiers albums dans la continuité des Stooges. Dans une interview au New York Times parue le 13 Janvier, Iggy
David Bowie est de retour avec un nouvel album, "The next day" STEPHEN CHERNIN/AP/SIPA DAVID BOWIE. Voici donc le disque tant attendu depuis la date de l'annonce de sa sortie, le 8 janvier 2013, jour où la chanson "Where are we now ?" est mise en ligne avec son clip. Pratiquement dix ans que David Bowie n'avait pratiquement rien produit, n'avait fait aucune déclaration, avait laissé se répandre sans les infirmer ni les confirmer les rumeurs les plus alarmistes sur son état de santé. Bowie, que certains considéraient déjà mort et enterré, a surpris tout le monde et a géré à merveille son retour, avec l'aide de ses collaborateurs, de sa maison de disques. On sent que l'équipe est motivée, y croit. Tout ce qui est fait autour de l'album et de l'artiste est efficace et esthétiquement réussi. D'un point de vue médiatique, on se sent presque revenu à l'époque du succès planétaire que fut "Let's dance". Et certains journalistes parlent déjà du "come-back" le plus réussi et retentissant que l'on ait connu dans l'univers de la pop-rock. David Bowie, la guerre froide et Iggy Pop "The next day" est une réussite. Il faut probablement l'écouter plusieurs fois pour en déceler toutes les subtilités, la richesse foncière, pour accepter les parti-pris de son auteur. Et il faut que ceux qui l'ont découvert grâce au streaming, sur le net, sachent que le son des morceaux dans leur version officielle est incomparablement plus puissant et brillant. Les chansons sont denses, compactes, efficaces. Sans passages inutiles, sans scories, mais avec une foultitude d'interventions instrumentales et vocales dont certaines sont merveilleusement discrètes, fugitives, lointaines. Les musiciens, dont la plupart ont déjà joué avec Bowie dans le passé, les ont très bien servies, en donnant le meilleur d'eux-mêmes, mais en sachant aussi se contrôler – ils ont en ce sens été très bien dirigés par le chanteur et son producteur, le fameux et fidèle Tony Visconti. À travers elles, Bowie revisite son passé musical. On retrouve parfois la fraîcheur de son style des années soixante, dans la voix notamment. La sophistication violente de l'époque glam "Valentine's day". Le funk à la fois plastique et solide de l'époque soul "Dirty boys", qui bénéficie d'un solo de saxophone baryton très sensible. Les envolées tortueuses et virtuoses de guitares de l'époque "Scary monsters" 1980. Les effets grandiloquents des années 1980. La jungle de "Earthling" 1997. La finesse de la musique de "Heathen" 2002. Les paroles de "Where are we now ?" évoquent avec mélancolie et simplicité la période où Bowie séjournait dans la Berlin de la guerre froide avec son ami Iggy Pop pour se désintoxiquer – après quelques années d'addiction catastrophique à la cocaïne – et nageait dans la coldwave dont il fut l'un des grands pionniers – même s'il s'est lui-même grandement inspiré du rock expérimental allemand pour créer ses fameux albums "Low" 1976 et "Heroes" 1977 avec l'aide du magicien Brian Eno. "Where are we now ?" de David Bowie YouTube Celles de "The stars are out tonight" rappellent que Bowie a toujours été fasciné par le phénomène de la célébrité... celui-ci fut le cœur thématique de son album "The rise and fall of Ziggy Stardust and the spiders from Mars" 1972. De nombreux hommages aux années 1960 Mais le natif de Brixton plonge aussi dans la musique des années soixante... On pense aux Beatles en écoutant "I'd rather be high". Presley est cité – le titre de "You feel so lonely you could die" est une phrase de "Heartbreak Hotel" –, de même que les Shadows – un passage de l'instrumental "Apache" est réutilisé dans "How does the grass grows ?" L'expression Tobacco Road dont il est question dans "Dirty boys" pourrait renvoyer au morceau des Animals. Un hommage est rendu à la chanson contestataire américaine des années 1960 dans "You set the world on fire", qui est doté d'un riff tueur à la Kinks - assez lourd quand même... dommage. Elle n'a jamais fait partie de l'univers de prédilection du dandy anglais un peu punk avant l'heure, même si celui-ci n'a jamais caché son admiration pour Bob Dylan. C'est donc inattendu et bienvenu. Bowie le crooner ne crâne pas trop. Ses prestations vocales sont variées – chant atone, fragile, allègre, lyrique, rugissant –, mais il ne tombe jamais dans les excès qui ont été les siens dans les époques maudites les années quatre-vingt surtout. Le temps de "God only knows" sur l'affreux "Tonight", en 1984 ou de "It's gonna happen someday" une reprise de Morrissey sur le bancal "Black tie white noise", en 1993 est heureusement loin. Bowie, un artiste libéré Les morceaux sont globalement très électriques. Quand le tempo n'est n'est pas rapide, le rythme est haché, claquant, brutal. Les musiciens jouent souvent staccato, même si certains passages peuvent aussi être très aériens, voire légèrement planants. Beaucoup de guitares sont grosses et grasses, ou stridentes comme une scie branchée sur du 220 volts. Mais les chœurs sont raffinés et leur présence allège des instruments qui, seuls, grèveraient les chansons. Les cordes sont simples mais relativement majestueuses – c'est une spécialité du producteur Visconti. On sent, avec cet album et de par la façon dont il en a préparé la sortie, que Bowie a mûrement réfléchi sur sa vie, son statut. Il feint de se poser encore des questions angoissées sur son identité, se prétend toujours hanté par des démons – que l'on se reporte à l'étonnante vidéo lynchoïde qui accompagne le morceau "The stars are out tonight". Il donne et regarde dans le rétro. Mais c'est probablement un homme, un artiste qui se sent libéré. "The stars are out tonight" de David Bowie YouTube Il paraît jouir sereinement de son existence sans plus chercher à prouver quoi que ce soit. Il est tourné vers l'avenir malgré les apparences et est encore capable de créer des sonorités et des climats inédits "If you can see me", "How does the grass grow ?". Il est un musicien qui a retrouvé une vitalité et une joie étonnantes dans la composition et dans le chant. Cela transpire de "The Next Day". Et ce même si les textes sont parfois sombres et désespérés, décrivant un monde barbare, sanglant et boueux, sans repères... un peu païen. Un phénomène médiatique On assiste donc à un déchaînement médiatique depuis quelques semaines. Le nombre d'articles parus dans la presse du monde entier sur le retour de la star, sur son disque, sur sa carrière et ses productions passées, est impressionnant. La quantité de unes qui mettent Bowie en couverture aussi photos prises par Jimmy King, ou clichés de Masayochi Sukita. Pochette de l'album "The next day" Et le public suit, accompagne, anticipe même. Les préventes ont été massives, y compris en France, le disque est un franc succès dans les pays où il sort. Ce déchaînement ne nous semble pas gratuit, pas uniquement dicté par des motivations commerciales, par la volonté de coller futilement à une actualité people. Bowie donne l'impression de revivre, de ressusciter, il revient sous les feux de la rampe avec des morceaux de qualité, et les journalistes, les gens de culture, tous ceux qui vivent avec leur temps, et bien sûr les aficionados – qu'ils aient suivi la le chanteur tout au long de sa carrière ou épisodiquement –, lui rendent hommage, payent une certaine forme de dette, reconnaissent explicitement tout ce que David Robert Jones a apporté à la musique, à l'art, à la mode, à la vie sociale occidentale depuis 40 ans. On prend conscience enfin de la richesse de son univers On se rend compte aujourd'hui, s'il en était besoin, que Bowie n'a pas seulement été un artiste moderne ou post-moderne, mais littéralement en avance sur son temps, c'est-à-dire sur les mentalités, les modes de vie, qu'il les a petit à petit influencés, à grande échelle et plus ou moins directement, que cela a désormais touché le "grand public", parfois à un son insu. S'il fallait donner quelque noms, quelques pistes, pour prouver comment et combien l'univers bowien nourrit la création et la vie actuelles, nous citerions David Lynch et Leos Carax ; Hedi Slimane et Jean Paul Gaultier ; Kate Moss et Tilda Swinton - que Bowie fait jouer dans le clip du morceau "The stars are out tonight" ; Lady Gaga, Soul Wax et Beck. Ou encore le grand Bernardo Bertolucci, qui va inclure dans son prochain film, "Io e te" – "Moi et toi" –, la version italienne de "Space oddity", "Ragazzo solo, ragazza sola", que Bowie enregistra en 1969. Il y a quelques mois, le Musée Victoria et Albert de Londres annonçait une grande exposition pour présenter plus de 300 objets et documents sélectionnés dans les archives Bowie qui en compteraient plus de Des costumes, des manuscrits, des dessins, des films... Cette perspective avait de quoi faire plaisir mais tout cela avait un côté un peu macabre. Bowie devenait une pièce de musée. Il était déjà embaumé. Ce que ne savait pas la Commissaire de l'exposition, Victoria Broackes, c'est que Bowie allait bientôt revenir sur le devant de la scène, tel une gazelle, et malgré ses 66 ans. Du coup, les tickets d'entrée s'arrachent. Des records de ventes sont battus avant même que les portes ne soient ouvertes. Dans une très belle interview accordée récemment aux "Inrockuptibles", Victoria Broackès déclare "La "bowicité" est aujourd'hui partout je ne connais aucun artiste qui ait touché autant de gens, en nombre comme en profondeur. Depuis que je travaille sur cette expo, je ne compte plus les gens qui me disent que Bowie a changé leur vie".
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Bowiea dansé dans une disco, rue Stanley, après un show au Forum, a joué des claviers dans la pénombre pour Iggy Pop à l'auditorium du Plateau en 1977 et a assisté au spectacle de Laurie

En 1977, Iggy Pop et David Bowie balancent le second album du diptyque The Idiot / Lust for Life. Iggy Pop reprend la main sur cet opus, délaissant les expérimentations du premier album imposées par Bowie et laisse sortir l’Iguane assoupie par toutes ces années d’excès et de lassitude. Le Post-Punk de The Idiot laisse place à un Rock solaire, fin et racé. Une véritable résurrection pour celui qui est mort des dizaines de fois. Un souffle nouveau dans l’immense et chaotique carrière d’Iggy Pop. A peine six mois après la sortie du sublime et visionnaire The Idiot annonçant ce Post-Punk dépressif et glacial, le duo David Bowie / Iggy Pop retourne s’enfermer en studio. C’est dans ce Berlin coupé en deux, ce Berlin froid et anxiogène qui marquera le travail du Thin White Duke et l’histoire du Rock par la même occasion, que nos deux comparses décident de continuer de battre le fer pendant qu’il est encore chaud. C’est une résurrection pour l’Iguane que cette année 1977. La fin des Stooges, l’addiction gloutonne aux drogues dures le laisse sur le bord du chemin. Iggy s’enfonce dans la dépression et l’enfer de la came jusqu’aux balloches. Les concerts se transforment en happenings permanents où le peu de public qu’il lui reste vient se repaître des outrances de la bête. Scarification au tesson de bouteille de bière, pétage de chicots dans une baston contre des surfers beaucoup moins cool, apparemment, que les connards enfumés de Point Break. Les lâchers de queue de renard fleurant bon le hot-dog périmé et la bière chaude et l’exhibitionnisme public outrageant, à base de zboub hypertrophié se balançant lourdement au son d’un Gimme danger humide devant un public médusé et empreint d’un voyeurisme morbide, deviennent le lot quotidien des excès scéniques reptilien. La descente aux enfers continue pour l’iguane qui finira dans la rue à pieuter sous des cartons avant de se faire interner en désintox puis en psychiatrie filant des coups de boule dans les murs capitonnés de sa cellule toute blanche. C’est donc une loque, un demi-fou que Bowie récupère à la petite cuillère devant la porte de son hôpital psychiatrique. Le Thin White Duke traîne l’Iguane sur sa tournée Station to station et décide de poser ses valoches ainsi que la carcasse opiacée du Stooge à Berlin. Les deux compères se foutent autour d’une table, mêlent leurs nombreuses addictions mortifères, leurs univers diamétralement opposés et leur créativité débridée et balancent deux albums mythiques en l’espace de six mois sans compter les albums du Duke himself Low et Heroes. Quatre chef d’oeuvre en l’espace d’un an et demi pour Bowie en pleine effervescence créative en cette année 1977. C’est le ténébreux et “glauquissime” The idiot qui ouvrira le diptyque Berlinois du Pop et tracera avec Low et Heroes à coups de synthé glacial et de basse bourbeuse ce chemin sale et mal éclairé qui mènera au Post-Punk, puis à sa petite cousine bien coiffée La New Wave. Six mois plus tard les deux amis remettent le couvert avec le solide Lust For Life. Pour le deuxième volet du diptyque, Iggy semble avoir repris la main sur les expérimentations synthétiques et l’ombre trop envahissante du Duke. Toutes les chansons restent coécrites par les deux amis mais l’Iguane se sent mieux et son “Mojo” Rock’n’Roll est retourné bien au chaud au fond de son slip. Les titres s’habillent à nouveau de cuir et Iggy semble renaître encore une fois en enfilant ce vieux perf’ râpeux sur les épaules. C’est aussi l’album de la respiration, là où The Idiot enfermait l’auditeur dans un son lourd, collant, industriel et une prod’ hésitante parce qu’innovante. Lust For Life retrouve les fondamentaux Rock, une énergie Punk adolescente et les bénéfices d’une production plus travaillée et d’un son plus clair, plus sain. David Bowie laisse son ami reprendre des forces, redéployer ses ailes fragiles, l’accompagnant comme un grand frère Il fera les claviers et les chœurs de l’album, lui prêtant ses musiciens Carlos Alomar notamment, libérant l’Iguane du carcan Post-Punk dans lequel il ne se plaisait pas vraiment. Au final, Iggy nous gratifie d’un album au croisement de nombreux genres, ces chemins tortueux que Bowie et lui défrichèrent à la force du poignet. Des très Punk et “Fuck attitude” Lust For Life et cet intro de batterie légendaire ou Sweet Sixteen. Du Bluesy Turn Blue au Tonight ou Fall in love with me et leur Soul cradingue et désarticulée. Jusqu’au sommet de l’album et de la carrière solo de l’Iguane le somptueux Passenger. Balade Folk crasseuse et malsaine, à la rythmique entêtante. Un album qui ne dépareille pas dans cette vague Punk qu’il contribua à créer avec ses Stooges presque dix ans avant, et qui permet au “Godfather of Punk” de reprendre du service. Iggy à l’image de cette pochette où il nous gratifie d’un superbe sourire, d’un visage serein et apaisé, est revenu des enfers où il s’était perdu, se brûlant le corps et l’âme pour avoir tutoyé le diable et tenté de lui foutre la main au cul. Il est pourtant revenu victorieux de cette lutte contre ses propres démons, tel un Hercule en jean moulant terrassant le Cerbère des addictions avec pour seule arme un sourire radieux, un album efficace et libérateur, et une étincelle nouvelle au fond des yeux. Il est revenu. Il a vaincu. Il est vivant à nouveau. Renaud ZBN Iggy Pop – Lust for Life est sorti le 29 août 1977 sur RCA Records.
Parmiles artistes photographe David Bowie, il y a Mick Rock, également nommé « l’homme qui a photographié les années 70 ». En plus de Bowie, il a également travaillé avec Lou Reed, Queen et Iggy Pop. Avec David, il a été le témoin du sommet de sa carrière et de ses années les plus créatives.
Bowie le dandy s’est exilé entre 1976 et 1978 à Berlin. Il y a fréquenté une faune bigarrée, des clubs agités, des bars déglingués. Retour sur les pas de l’artiste caméléon dans un Berlin, à l’époque encore, coupé par le Mur. Sur les pas de David Bowie à Berlin Son lieu de arrive à Berlin, David Bowie est plutôt mal en point aussi bien sur le plan physique émacié à l’extrême, il ne pèse plus que 50 kilos ! que sur le plan psychologique. Son addiction à la cocaïne le rend parano, mégalo et les délires mystiques sont de plus en plus fréquents. Avec son ami l’Iguane, alias Iggy Pop, accro à l’héroïne depuis quelques années, il a décidé de fuir la Californie et de rejoindre Berlin pour y arrêter la drogue. En 1976, les deux compères posent leurs valises dans un appartement de 250m² à Schöneberg, un quartier situé à l’Ouest dans la zone sous contrôle américain. Gris et désolé, ce coin de Berlin n’en est pas moins vibrant et particulièrement animé… la nuit. Emportés par le vent de liberté, les deux hommes y resteront 2 ans. L’art. Bowie arrive à Berlin, fasciné par l’histoire et surtout par la créativité artistique de la République de Weimar. Particulièrement attiré par la peinture expressionniste allemande, il ne manque pas une occasion de nourrir sa passion et se rend régulièrement au Musée Die Brücke afin d’y admirer les tableaux de Kirchner, Emil Nolde et surtout Erich Heckel dont le tableau Roquairol inspirera la fameuse pochette de Heroes. Musicalement les sons froids du Krautrock notamment le disque Autobahn de Kraftwerk sorti en 1974 attisent sa curiosité. Les disques. La fameuse trilogie berlinoise. Entre 1976 et 1979 David Bowie donne naissance à trois albums enregistrés au moins en partie à Berlin, Low, Heroes le seul album enregistré totalement à Berlin et Lodger. A côté de ça il produit en 1977 The Idiot et Lust for Life de son ami Iggy Pop. Pour cela il se rend régulièrement aux désormais mythiques Hansa Studios, situés à deux pas du Mur. Les bars et les clubs. A l’époque du Mur, côté Ouest, deux quartiers sont réputés pour leur grisante agitation nocturne. A Schöneberg, Bowie fréquente une boite tenue par sa maîtresse, le transsexuel Romy Haag. Chez Roomy Haag » aura vu, entre 1974 et 1983, passer bien du beau monde Grace Jones, Tina Turner, Freddy Mercury, David Bowie, les Rolling Stones, etc.. Bowie et Iggy Pop passent aussi beaucoup de temps au Anderes Ufer », le bar gay voisin de leur immeuble, et s’aventurent régulièrement au Dschungel » la Jungle en vf, club considéré comme le pendant du Studio 54 à New-York ou du Palace à Paris. Un joyeux bobinard dans lequel ne rentre pas qui veut… mais la porte est ouverte tous les jours sauf le mardi à partir 22h aux excentriques et aux célébrités de préférence. Le lieu a définitivement fermé ses portes en 1993. David Bowie à Berlin Kreuzberg ici aussi, il a ses habitudes. Il se rend souvent dans une ancienne boucherie reconvertie en bar ou encore dans une taverne qui fait également office de restaurant autrichien. Bowie y joue au billard avec son ami peintre Martin Kippenberger jusque tard dans la nuit… Aujourd’hui reconverti en un restaurant étoilé, cet endroit était à l’époque connu pour sa faune barrée et ses créatures de nuit extatiques. C’est aussi à Kreuzberg que Bowie fréquente le So 36, club punk historique, particulièrement agité à l’époque. Concert. S’il faut retenir une date, c’est celle du 6 juin 1987. A cette époque, Berlin est encore séparée et encerclée par le Mur. Pas loin des Hansa Studios où il enregistra sa trilogie allemande, sur la pelouse du Reichstag, Bowie rassemblera ce jour-là, le temps d’un concert devenu légendaire, la jeunesse de l’Ouest – où le concert est donné – et celle de l’Est – pour laquelle d’énormes enceintes ont été disposées afin qu’elle puisse entendre le concert, à défaut de pouvoir le voir…
Toujoursen France, le château de la petite commune d’Hérouville (à 50 km de Paris) abrite un studio d’enregistrement fréquenté dans les années 1970 par David Bowie, Iggy Pop ou encore

disque culte de Lou Reed ? C’est lui. La photo emblématique de Queen ? Lui encore. La pochette du Raw Power » d’Iggy Pop and The Stooges ? Toujours lui. Et puis David Bowie, bien sûr. Témoin privilégié de la mue du chanteur anglais en Ziggy Stardust, réalisateur du clip de Life on Mars ? », Mick Rock a capté, de 1972 à 1973, la naissance d’une collaboration avec David Bowie lui-même, il a réalisé l’an dernier un livre d’art hallucinant, sous couverture en hologramme. Limitée à 1 972 exemplaires... disque culte de Lou Reed ? C’est lui. La photo emblématique de Queen ? Lui encore. La pochette du Raw Power » d’Iggy Pop and The Stooges ? Toujours lui. Et puis David Bowie, bien sûr. Témoin privilégié de la mue du chanteur anglais en Ziggy Stardust, réalisateur du clip de Life on Mars ? », Mick Rock a capté, de 1972 à 1973, la naissance d’une collaboration avec David Bowie lui-même, il a réalisé l’an dernier un livre d’art hallucinant, sous couverture en hologramme. Limitée à 1 972 exemplaires signés par le photographe et la star, l’édition originale se négocie désormais autour de 5 000 euros. Une version grand public vient de paraître 1, très spectaculaire. Explications. Sud Ouest Dimanche ». Quel est votre premier souvenir de David Bowie ?Mick Rock. À la rédaction d’un des magazines de rock pour lequel je travaillais, j’avais récupéré un exemplaire promo de l’album Hunky Dory ». Je ne connaissais pas bien Bowie. Je me souvenais vaguement de Space Oddity », mais je n’avais pas vraiment prêté attention à cette chanson. On s’est rencontrés pour la première fois début mars 1972, en coulisses d’un de ses concerts à Birmingham. À l’époque, je réalisais aussi les interviews. Je me souviens qu’on avait parlé de nos noms de famille. Le mien l’intriguait d’autant plus que Rock est mon vrai nom. Le sien aussi était étrange, mais il se l’était inventé. On a blagué là-dessus. Je l’ai fait poser pour une demi-douzaine de photos puis j’ai shooté quelques images pendant le concert. On a tout de suite bien accroché et on est devenus très êtes-vous devenu photographe ?Au départ, la photo n’était pas mon truc. Je faisais des études de lettres à Cambridge et j’étais plutôt branché littérature. Et puis, un jour de 1967, alors que je venais de gober un buvard de LSD, j’ai attrapé l’appareil photo d’un copain chez qui on était. Et j’ai commencé à délirer sur l’obturateur du boîtier. Ce cliquetis du mécanisme d’ouverture-fermeture provoquait chez moi une sensation dingue. Par la suite, j’ai passé de plus en plus de temps avec l’appareil, à expérimenter… À apprendre à m’en servir, tout simplement. Le développement des films, le tirage sur papier… Ça m’a connaissais bien Syd Barrett, le fondateur de Pink Floyd. On était vraiment potes. Et, après son éviction du groupe, on a fait beaucoup des photos c’est à Londres que les choses ont vraiment débuté…C’était une époque différente. On pouvait survivre à Londres ou à New York sans beaucoup d’argent. J’étais encore vaguement hippie, je n’avais pas vraiment d’ambition. J’étais juste un gamin de mon époque, impliqué dans ce qu’on appelait alors la culture jeune » youth culture. Un vrai truc d’outsider. Personne ne parlait de photographie rock’n’roll à ce moment-là. C’était quand même l’échelon le plus bas du journalisme. On ne se préoccupait pas tellement de l’argent. On faisait le boulot, point barre. Par exemple, pour le second album de Queen, j’ai touché 300 livres sterling alors que j’avais fait la mise en scène de la photo, la prise de vue et même la mise en page de la pochette. Cette image est devenue iconique. Mais personne ne pensait aux histoires de copyright à cette époque. On croyait que tout ce qu’on produisait était éphémère. Alors qu’aujourd’hui, ces mêmes travaux font l’objet de grandes expos, certains sont vendus aux enchères ou entrent dans les collections de musées. C’est étrange parce qu’on était censé être des rebelles. Avec dans l’idée de bousculer les conventions et faire chier la Bowie, vous étiez juste au bon endroit au bon moment ?On s’entendait vraiment bien. Et, sans m’en rendre compte, j’étais le témoin de ce qui allait devenir une carrière. David le sentait sans doute, mais il était le seul on ne pensait pas à ce genre de trucs. La période Ziggy était passionnante. Chaque fois qu’on se retrouvait, il avait changé de look et jeté le précédent aux orties. C’était dingue, il était constamment en train d’expérimenter de nouvelles formes. J’ai fait beaucoup de photos de rock, mais mes images de Bowie 1972-1974, c’est un peu mon album Greatest Hits » à moi. Certaines se vendent très cher dans les galeries d’art… Et, pour être franc, cela me met un peu mal à l’aise. Il y a peu, j’étais complètement ruiné. Et, depuis quelque temps, je vis de ces images déjà anciennes… Et puis, David est mort, maintenant. J’ai des scrupules à gagner beaucoup d’argent avec son image… Mais je sais qu’il m’encouragerait et me dirait Vas-y, fonce ! »Comment, Bowie et vous, avez-vous collaboré sur ce livre ?Nous l’avons vraiment conçu ensemble, en communiquant par e-mail. Comme les musiciens qui remastérisent leurs bandes, j’ai repris chaque image pour en maximiser la qualité. Ce que vous trouverez dans ce livre, ce sont les plus belles versions possibles de ces photos. David est mort trois mois après la sortie de l’édition limitée. Le plus bizarre, c’est que deux ans avant, j’avais fait un livre similaire avec Lou Reed… qui est mort lui aussi trois mois après la sortie. Du coup, j’avais le projet de faire un album de photos avec Iggy Pop, mais un ami m’a découragé en me disant Oh hé ! Laisse Iggy tranquille ! ».1 The Rise of David Bowie, 1972-1973 », 310 p., éd. Taschen, 59,99 €.Retrouvez la version intégrale de cette interview sur fr

Larelation entre David Bowie et Susan Sarandon a eu lieu lorsqu’ils se sont rencontrés sur le tournage des « Prédateurs » en 1983, et aucun des deux n’en a jamais parlé. « C’est arrivé il y a longtemps quand Susan et David étaient jeunes et insouciants. Susan garde des souvenirs tendres de cette liaison, mais l’a gardée secrète au fil des ans », assure
3. David Bowie avait produit l'album culte de Lou Reed, Transformer, qui comprend les morceaux Walk on the Wild Side et Satellite of Love. 4. Son vrai nom était en réalité David Robert Jones, mais il avait adopté le pseudonyme David Bowie pour ne pas être confondu avec Davy Jones, un membre du groupe the Monkeys. 5. Bowie avait prêté sa voix à un personnage de Bob l'éponge. 6. Et selon le Guardian, il avait contribué à la musique de la comédie musicale Bob l'éponge qui devrait faire ses débuts en juin 2016 à Il avait fait une apparition remarquée dans le film Zoolander. 8. Bowie était tellement accro à la coke en 1975 qu'il se souvenait à peine de l'enregistrement de l'album Station to Station qui avait duré deux mois et demi à Los Angeles. 9. Pendant cette période, son addiction l'avait d'ailleurs rendu tellement paranoïaque qu'il avait apparemment pris l'habitude de garder son urine au frigo pour ne pas qu'un sorcier ne la lui vole. 10. En 2004, lors d'un concert à Oslo, Bowie avait reçu une sucette dans l'Å“il. Elle y était restée coincée jusqu'a ce qu'un membre de son équipe ne parvienne à la retirer. Bowie avait ensuite repris le concert. 11. À 17 ans, Bowie avait été interviewé par la BBC en tant que fondateur de la Société de prévention contre la cruauté à l'encontre des hommes à cheveux longs. ÂJe pense que nous sommes tous très tolérants, mais ces deux dernières années on a reçu des commentaires comme "chéri", "tu veux que je te porte ton sac à main" et je pense qu'il faut que ça s'arrête maintenant», affirmait-il à l'époque. 16. Bowie avait refusé à deux reprises les distinctions que la reine Elizabeth II lui offrait. En 2000, il avait refusé d'être fait commandeur de l'ordre de l'Empire britannique, et en 2003, d'être fait chevalier. ÂJe ne sais franchement pas à quoi ça sert», avait-il affirmé à l'époque. 17. Il avait enregistré une version italienne de Space Oddity qui s'intitule Ragazzo Solo, Ragazza Sola. 18. Bowie avait beaucoup aimé la reprise de sa chanson The Man Who Sold The World par Nirvana. ÂJ'étais émerveillé par le fait que Kurt Cobain aimait mon travail, et j'aurais voulu lui parler pour savoir pourquoi il avait voulu reprendre The Man Who Sold The World», avait-il affirmé. 19. La top-model Twiggy figure sur la pochette de l'album Pin Ups de 1973. 20. Bowie avait une peur phobique de prendre l'avion. Il pouvait affronter sa peur pour les vols en Europe mais préférait prendre le bateau pour traverser l'Atlantique. 21. Il avait offert un fétus de cochon à un journaliste du magazine américain Rolling Dans une interview avec The Daily Beast, l'actrice Susan Sarandon avait affirmé avoir eu une liaison avec le chanteur lors du tournage du film de vampires The Hunger, en 1983. 23. Elvis Presley et David Bowie étaient tous les deux nés le 8 janvier. 24. En 2013, la reprise de Space Oddity par l'astronaute Chris Hadfield, à bord de la station spatiale internationale, est devenue le premier clip tourné dans l'espace. BuzzFeed DailyKeep up with the latest daily buzz with the BuzzFeed Daily newsletter!
Parcourez17 078 photos et images disponibles de david bowie, ou utilisez les mots-clés rolling stones ou ziggy stardust pour trouver plus de photos et images d’exception. Showing Editorial results for david bowie. Rechercher plutôt dans Banque d'images ? David Bowie On Set of "Jump They Say" Music Video, in Los Angeles California, circa March 1993. David Bowie

jeannegrlt jeannegrlt May 2022 0 22 Report Cette photo de David Bowie et Iggy Pop a beaucoup circulé sur le web. Il s'agit en fait d'un photo-montage, leurs visages ayant été ajoutés. Qui sont les 2 artistes dans la photo originale? Please enter comments Please enter your name. Please enter the correct email address. Agree to terms and service You must agree before submitting. More Questions From This User See All jeannegrlt 5 weeks ago 0 Respostas Responda jeannegrlt last month 0 Respostas Responda jeannegrlt May 2022 0 Respostas Responda jeannegrlt April 2022 0 Respostas Responda jeannegrlt May 2021 0 Respostas Responda jeannegrlt December 2020 0 Respostas Responda jeannegrlt December 2020 0 Respostas Responda jeannegrlt December 2020 0 Respostas Responda jeannegrlt December 2020 0 Respostas Responda jeannegrlt December 2020 0 Respostas Responda

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