georgesand - Lettre à Alfred de Musset, livre audio gratuit enregistré par Ka00 pour fichier(s) MP3 de 2m42 Ce site Web utilise des cookies Pour assurer une meilleure expérience à ses utilisateurs, réaliser des statistiques de visites, offrir des fonctionnalités relatives aux médias sociaux, proposer des publicités ciblées.Les crimes de l'amour Précédé d'un avant-propos, suivi des idées sur les romans, de l'auteur des crimes de l'amour à Villeterque, d'une notice bio-bibliographique du marquis de Sade l'homme et ses écrits et du discours prononcé par le marquis de Sade
GeorgesSand et Alfred de Musset croqués par Célestin Nanteuil. Louis Charles Alfred de Musset-Pathay dit Alfred de Musset né le 11 décembre 1810 à Paris et mort le 2 mai 1857 également à Paris, est un poète, auteur dramatique et romancier français. Lycéen brillant, Alfred de Musset abandonne rapidement ses études supérieures pour se consacrer à la littérature à27 Janvier 2013 George Sand à Alfred de Musset Venise 15 avril et 17 avril 1834 J’étais au désespoir. Enfin j’ai reçu ta lettre de Genève. Oh que je t’en remercie mon enfant ! Qu’elle est bonne et qu’elle m’a fait du bien ! Est-ce vrai que tu n’es pas malade, que tu es fort, que tu ne souffres pas ? Je crains toujours que par affection, tu ne m’exagères cette bonne santé. Oh que Dieu te la donne et te la conserve, mon cher petit ! Cela est aussi nécessaire à ma vie désormais, que ton amitié. Sans l’une ou l’autre, je ne puis pas espérer un seul beau jour moi. Ne crois pas, ne crois pas, Alfred, que je puisse être heureuse avec l’idée d’avoir perdu ton cœur. Que je t’aie inspiré de l’amour ou de l’amitié, que j’ai été heureuse ou malheureuse avec toi, tout cela ne change rien à l’état de mon âme à présent. Je sais que je t’aime et c’est tout. […] Je ne me souviens plus de rien, sinon que nous aurons été bien malheureux et que nous nous aimerons toute la vie avec le cœur, avec l’intelligence, que nous tâcherons par une affection sainte de nous guérir mutuellement du mal que nous avons souffert l’un pour l’autre, hélas non ! ce n’était pas notre faute, nous suivions notre destinée, et nos caractères plus âpres, plus violents que ceux des autres, nous empêchaient d’accepter la vie des amants ordinaires. Mais nous sommes nés pour nous connaître et pour nous aimer, sois-en sûr.[...] Nous avons été amants, et nous nous connaissons jusqu'au fond de l'âme, tant mieux. Quelle découverte avons nous faite mutuellement qui puisse nous dégoûter l'un de l'autre? Oh malheur à nous si nous nous étions séparés dans un jour de colère, sans nous comprendre, sans nous expliquer! C'est alors qu'une pensée odieuse eût empoisonnée notre vie entière, c'est alors que nous n'aurions jamais cru à rien. Mais aurions-nous pu nous séparer ainsi? Ne l'avons-nous pas tenté mlusieurs fois, nos coeurs enflammés d'orgueil et de ressentiment ne se brisaient -ils pas de douleur et de regret chaque fois que nous nous trouvions seuls?[...] Adieu, adieu, mon cher petit enfant. Ecris-moi bien souvent je t'en supplie. Oh que je voudrais te savoir arrivé à Paris et bien portant! Souviens-toi que tu m'as promis de te soigner. Adieu, mon Alfred, aime to, GEORGE. Tags Littérature
Retour au menu Retour à la rubrique charme Écoute ou téléchargementBiographie ou informationsTémoignage cocasse et coquin de sa brève aventure amoureuse avec l'écrivain entre 1833 et ou Biographie de l'auteurGeorge Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard baronne Dudevant, écrivain français née à Paris le 1er juillet 1804 et morte à Nohant le 8 juin Aurore Lucile Dupin, écrivain romantique, naquit à Paris en 1804. Si vous ne reconnaissez pas son nom, c'est parce qu'elle n'était connue que sous le pseudonyme de George Sand. Elle était la fille de Maurice Dupin et de Sophie Victoire Delaborde, la petite-fille de Charles Louis Dupin de 1831, George commença sa carrière en travaillant pour le Figaro. Avec son amour, Jules Sandeau, elle rédigea, sous le pseudonyme J. Sand, de nombreux articles. Ce n'est que plus tard qu'elle adopta, pour les textes qu'elle rédigeait seule, le nom de George sans s » Sand. Elle commença à parler d'elle-même sous la forme masculine; elle se plut à porter des vêtements d'hommes, à fumer des cigares et à avoir de nombreux amants; elle essaya également d'entrer dans les endroits réservés aux hommes, comme les bibliothèques restreintes, les musées et la fosse du théâtre, ce qu'elle parvint à faire en s'habillant comme un homme. Beaucoup supposaient que George essayait de devenir un homme; en fait, elle se battait contre le stéréotype des femmes, afin qu'elles aient les même libertés que les Sand n'était pas le premier écrivain féminin; elle était cependant souvent considérée comme le premier auteur féminin professionnel de fiction. En utilisant un pseudonyme masculin, elle souhaitait se faire l'égale des hommes. Elle voulait être jugée non pas en tant que femme, mais sur la base de ses Sand a été lue par les hommes et les femmes. Dans ses écrits, elle décrivait les femmes comme des individus à part entière, rendait ses lectrices plus confiantes en elles-mêmes, et elle devint l'idole de toutes les un an après avoir commencé à travailler à son nouvel emploi, elle publia son premier livre Rose et Blanche, en collaboration avec Jules Sandeau. Par la suite, elle travailla beaucoup à la création d'un second livre, Indiana, lequel, cette fois était son oeuvre personnelle. Six mois plus tard, elle révéla un brouillon de son roman suivant, Valentine. Même si ses deux premiers romans furent des succès, seul son troisième roman, Lélia, lui apporta la gloire. Peu après sa publication, George Sand entra dans le cercle des grands auteurs français, et fit dès lors partie des écrivains les mieux eut de nombreux rapports ouverts avec les hommes célèbres qu'elle connaissait à Paris, dont Jules Sandeau, Alfred de Musset et Frédéric Jules Sandeau, sa liaison suivante fut avec Alfred de Musset, un jeune auteur. Mais juste une année plus tard, Musset tombe malade et George s'éprend du docteur Pierto Pagello, qui le 1834, George revient à Paris avec Pagello, où elle se réconcilie avec Musset. Mais ils ont continué à avoir de nombreuses disputes qui conduisirent à des séparations répétées; ils décidèrent finalement de terminer leur eut d'autres rapports après Musset, mais aucun plus intéressant que Frédéric Chopin. Ils se sont rencontrés en 1836. Ils avaient un rapport compliqué. Ils devinrent amis, puis amants pour se comporter finalement comme mère et fils. On dit que son rapport avec Chopin est un des plus fascinants et improbable dans l'histoire puisqu'ils avaient deux personnalités totalement 09-07-2007 Retour à la rubrique charme Retour au menu
LETTREà ALFRED DE MUSSET Écoute ou téléchargement Biographie ou informations Témoignage cocasse et coquin de sa brève aventure amoureuse avec l'écrivain entre 1833 et 1834. Texte ou Biographie de l'auteur George Sand est le pseudonyme d'Amantine Aurore Lucile Dupin, plus tard baronne Dudevant, écrivain français née à Paris le 1er juillet 1804 et morte à
Portrait de George Sand par Auguste Charpentier. George Sand, contrairement à ce que laisse penser son prénom, est une femme de lettres française du XIXe siècle. On la surnomme aussi la Bonne Dame de Nohant ». Sommaire 1 Avant d'écrire 2 La romancière 3 Œuvre 4 Ses opinions féministes 5 Ses opinions politiques 6 Références 7 Bibliographie 8 Voir aussi Avant d'écrire[modifier modifier le wikicode] Amantine Aurore Lucile Dupin son vrai nom est née en 1804, à Paris. Son père, Maurice Dupin de Francueil, était un aristocrate descendant des rois de Pologne. Sa mère, Sophie Delaborde, était d'origine beaucoup plus modeste. Orpheline de son père à 4 ans, délaissée par sa mère, George Sand sera élevée par sa grand-mère paternelle. En 1822, elle épouse le baron Casimir Dudevant. De ce mariage naissent deux enfants, Maurice, né le 30 juin 1823 et Solange, née le 13 septembre 1828. Les deux époux ne s'entendent pas et se séparent en 1831. Amantine Aurore Lucie Dupin se fait appeler George Sand pour que ses romans soient lus, car au XIXe siècle, les livres que les femmes publient n'étaient pas bien considérés, contrairement à ceux des hommes. La romancière[modifier modifier le wikicode] Aurore prend le pseudonyme de George sans -s, à l'imitation des Anglais Sand souvenir de Jules Sandeau, son amant en 1832, à l'occasion de son premier roman, Indiana. George Sand a beaucoup choqué à son époque, car elle portait un prénom masculin, s'habillait en "homme", demandait plus de libertés pour les femmes et eut plusieurs histoires amoureuses, notamment avec le poète Alfred de Musset ou le musicien Frédéric Chopin. Dans ses premiers romans, l'amour passion se heurte aux conventions sociales de son époque où l'amour compte pour peu dans les relations entre hommes et femmes. Dès 1836, sous l'influence de ses amis républicains socialisants Pierre Leroux, Armand Barbès, François Arago, elle prend des positions sociales et politiques avancées qu'elle fait passer dans ses romans, comme Consuelo 1842-1843. Elle écrit des romans à sujets sociaux et provinciaux La Mare au diable 1846 et François le Champi 1847-1848. Elle participe également aux nouveaux journaux républicains comme le Bulletin de la République, la Cause du peuple et la Vraie République. Opposée à la violence, elle prône un socialisme utopique, notamment dans La ville noire1. Elle est déçue par les résultats de la révolution française de 1848 qui proclame la République les conservateurs majoritaires font tirer sur les ouvriers et sont plus ou moins complices de l'installation de la dictature de Louis Napoléon Bonaparte. Par ailleurs, la République n'amène pas les changements qu'elle espérait pour les femmes et les pauvres notamment. Elle se consacre désormais à sa vie privée et à la rédaction de romans d'inspiration locale La Petite Fadette 1849, Les Maîtres sonneurs 1853. En 1854, elle publie une autobiographie, Histoire de ma vie. Ses romans, où se manifeste son talent de conteuse, connaissent un immense succès. Elle est morte en 1876, dans la maison de son enfance, à Nohant, dans l'Indre. Œuvre[modifier modifier le wikicode] L'œuvre de George Sand est extrêmement abondante ; elle a aussi bien écrit des nouvelles que des contes, des pièces de théâtre, ou encore des romans. Parmi ses œuvres les plus célèbres se trouvent ses romans inspirés de sa vie campagnarde à Nohant La Mare au diable, François le Champi et La Petite Fadette. George Sand est également connue pour sa correspondance amoureuse avec Alfred de Musset et pour sa correspondance amicale avec l'écrivain Gustave Flaubert. George Sand a contribué activement à la vie intellectuelle de son époque, accueillant au domaine de Nohant ou à Palaiseau des personnalités aussi différentes que Franz Liszt, Frédéric Chopin, Marie d'Agoult, Honoré de Balzac, Gustave Flaubert ou bien encore Eugène Delacroix. Ses opinions féministes[modifier modifier le wikicode] En tant que femme de lettres, George Sand a utilisé sa plume pour faire la promotion de ses idées sur l'émancipation de la femme. Elle a critiqué le Code Napoléon, a réclamé la légalisation du divorce, ainsi que le droit des femmes à s'affranchir, à gérer leur fortune et leur vie sexuelle. L'écriture est la clé de l'émancipation. Ses opinions politiques[modifier modifier le wikicode] En 1848, l'avènement de la Seconde République lui a permis de proclamer ses idées sur l'abolition de l'esclavage ou le suffrage universel. Tocqueville l'appelait Un Homme politique. Elle condamne l'action des insurgés de la Commune de Paris. Références[modifier modifier le wikicode] ↑ Retour à l’utopie sans socialisme Bibliographie[modifier modifier le wikicode] Ses œuvres sur wikisource. Voir aussi[modifier modifier le wikicode] Pierres Jaumâtres Ni vues ni connues GeorgeSand à Alfred de Musset Venise 15 avril et 17 avril 1834 J’étais au désespoir. Enfin j’ai reçu ta lettre de Genève. Oh que je t’en remercie mon enfant ! Qu’elle est bonne et qu’elle m’a fait du bien ! Est-ce vrai que tu n’es pas malade, que tu Non, mon enfant chéri, ces trois lettres ne sont pas le dernier serment de main de l'amant qui te quitte; c'est l'embrassement du frère qui te reste. Ce sentiment là est trop beau, trop pur et trop doux pour que j'éprouve jamais le besoin d'en finir avec lui. Que mon souvenir n'empoisonne aucune des jouissances de ta vie. Mais ne laisse pas ces jouissances détruire et mépriser mon souvenir. Sois heureux, sois aimé, comment ne le serais-tu pas? Mais garde-moi dans un petit coin secret de ton cœur et descends-y dans tes jours de tristesse pour y trouver une consolation ou un donc, Alfred Aime pour tout de bon Aime une femme, jeune et belle Et qui n'ait pas encore aiméMénage-la Et ne la fait pas souffrir Le cœur d'une femme Est une chose si délicateQuand ce n'est pas un glaçon ou une pierre Je crois qu'il n'y a guère de milieu Et il n'y en pas non plus Dans ta manière d'aimerTon âme est faite pour aimer ardemment Ou pour se dessécher tout à fait Tu l'as dit cent fois Et tu as eu beau t'en dédireRien, rien n'a effacé cette sentence-là Il n'y a au monde que l'amour Qui soit quelque chose Peut-être m'as-tu aimé avec peine Pour aimer une autre avec abandonPeut-être celle qui viendra T'aimera-t-elle moins que moi Et peut-être sera-t-elle plus heureuse Et plus aiméePeut-être ton dernier amour Sera-t-il le plus romanesque et le plus jeune Mais ton cœur, mais ton bon cœur Ne le tue pas, je t'en prieQu'il se mette tout entier Dans tous les amours de ta vie Afin qu'un jour tu puisse regarder En arrièreEt dire comme moi J'ai souffert souvent Je me suis trompé quelques fois... Mais j'ai aimé. » 9EiF.