promulgationde la loi n° 33-11 portant modification des articles 32, 37, 38, 39, 63 et 431 du code de procédure civile; bulletin officiel n° 5978 du 16 chaoual 1432 (15 septembre 2011); p.
ï»żActions sur le document Le code de procĂ©dure civile est applicable dans les dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, sous rĂ©serve des dispositions particuliĂšres non abrogĂ©es et des dispositions permanentes ci-aprĂšs. Les dispositions du code de procĂ©dure civile ne sont applicables aux matiĂšres suivantes - tutelle, administrations lĂ©gales et curatelles de droit local ;- partage judiciaire et vente judiciaire d'immeubles, certificats d'hĂ©ritiers, scellĂ©s ;- registre des associations, registres matrimoniaux, et registres des associations coopĂ©ratives de droit local ;- livre foncier,que sous rĂ©serve des rĂšgles Ă©tablies, pour chacune de ces matiĂšres, par la loi du 1er juin 1924 mettant en vigueur la lĂ©gislation civile française dans les dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle ou maintenues en vigueur par cette loi et les textes complĂ©mentaires intervenus depuis cette date, ainsi que des dispositions ci-aprĂšs. Les matiĂšres Ă©numĂ©rĂ©es Ă  l'article 2 relĂšvent en premier ressort de la compĂ©tence du tribunal d'instance. Comme il est dit Ă  l'article R. 911-2 du code de l'organisation judiciaire, le tribunal d'instance statue Ă  la place du tribunal de grande instance et du prĂ©sident de cette juridiction dans les cas oĂč la loi leur donne compĂ©tence en matiĂšre successorale. Dans les matiĂšres Ă©numĂ©rĂ©es aux articles 2 et 3, les dispositions suivantes sont applicables. Les dĂ©cisions du tribunal d'instance sont notifiĂ©es par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. Les dĂ©cisions produisent effet du jour de leur notification lorsque le dĂ©lai de recours est ouvert sans limitation de durĂ©e. Lorsque le recours est enfermĂ© dans un dĂ©lai, l'exĂ©cution est suspendue jusqu'Ă  l'expiration du dĂ©lai ou par le recours exercĂ© dans le dĂ©lai. Les dĂ©cisions peuvent ĂȘtre modifiĂ©es d'office sauf lorsque le recours est enfermĂ© dans un dĂ©lai. Le recours est ouvert Ă  tout intĂ©ressĂ©. Il est formĂ©, instruit et jugĂ© selon les rĂšgles applicables en matiĂšre gracieuse devant la cour d'appel. Il peut Ă©galement ĂȘtre formĂ© par la partie elle-mĂȘme, ou par un notaire lorsque celui-ci avait dĂ©jĂ  saisi la juridiction d'instance. Le recours qui est enfermĂ© dans un dĂ©lai est appelĂ© pourvoi immĂ©diat. Le dĂ©lai de ce pourvoi est de quinze jours. Il est prorogĂ©, s'il y a lieu, conformĂ©ment aux dispositions des articles 643 Ă  647 du code de procĂ©dure civile. La dĂ©cision autorisant un acte particulier ne peut plus ĂȘtre modifiĂ©e ni rĂ©tractĂ©e si cet acte a Ă©tĂ© valablement passĂ© avec un tiers de bonne foi. Lorsqu'une personne a Ă©tĂ© investie par une dĂ©cision d'une fonction dĂ©terminĂ©e ou d'une habilitation gĂ©nĂ©rale, les actes qu'elle a valablement passĂ©s avec des tiers de bonne foi ne sont pas affectĂ©s si, par la suite, cette dĂ©cision est soit modifiĂ©e ou rĂ©tractĂ©e, soit infirmĂ©e. Le tribunal d'instance se saisit d'office pour organiser la tutelle dans les cas prĂ©vus par la loi ainsi que pour prendre toute mesure conservatoire en matiĂšre d'administration lĂ©gale, de succession et de curatelle des compĂ©tence territoriale du juge des tutelles est dĂ©terminĂ©e par les articles 393 et 394 du code l'application des articles 12711271 Ă  1281 du code de procĂ©dure civile, le tribunal compĂ©tent est le tribunal d'instance. Les officiers de l'Ă©tat civil sont tenus d'aviser le tribunal d'instance - du dĂ©cĂšs de toute personne laissant un ou plusieurs enfants mineurs ; - du dĂ©cĂšs d'une personne laissant parmi ses hĂ©ritiers, des incapables ou des absents. Le conseil communal des orphelins est tenu d'informer le juge des tutelles des cas oĂč il y a lieu Ă  nomination d'un tuteur ou d'un curateur. Lorsqu'une dĂ©cision judiciaire attribue une somme d'argent ou d'autres avantages patrimoniaux Ă  un mineur sous tutelle ou sous administration lĂ©gale, une copie de cette dĂ©cision doit, d'office, ĂȘtre adressĂ©e au juge des tutelles compĂ©tent. Les dispositions du code de procĂ©dure civile relatives aux mesures conservatoires prises aprĂšs l'ouverture d'une succession sont applicables dans les dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, concurremment avec les dispositions prĂ©vues aux articles 15 Ă  17 de la prĂ©sente annexe. Le tribunal d'instance peut Ă©galement dĂ©signer un notaire pour apposer et lever des scellĂ©s ; il peut le charger de faire un inventaire. Les hĂ©ritiers intĂ©ressĂ©s doivent ĂȘtre appelĂ©s Ă  ces opĂ©rations s'il n'en rĂ©sulte aucun retard. Lorsque ces mesures ont Ă©tĂ© prises en l'absence d'un intĂ©ressĂ©, le tribunal d'instance doit l'en aviser dĂšs que possible. Lorsqu'il y a urgence Ă  sauvegarder la masse successorale, le maire est tenu d'apposer provisoirement les scellĂ©s sauf Ă  en rendre compte sans retard au tribunal d'instance. Le tribunal d'instance territorialement compĂ©tent en matiĂšre de curatelle des non-prĂ©sents ou pour prendre des mesures conservatoires aprĂšs l'ouverture d'une succession, est celui du lieu oĂč se manifeste le besoin d'une intervention. Le pourvoi immĂ©diat est seul ouvert contre les dĂ©cisions - rejetant une demande tendant Ă  ĂȘtre dispensĂ© des fonctions de tuteur, de subrogĂ© tuteur ou de curateur ; - relevant de ses fonctions, contre son grĂ©, un tuteur, un subrogĂ© tuteur ou un curateur ; - Ă©cartant une personne ayant vocation, selon la loi, Ă  ĂȘtre tuteur ou subrogĂ© tuteur. La dĂ©cision qui invalide un certificat d'hĂ©ritier n'est pas susceptible de recours. Elle doit ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance du public par insertion dans un journal habilitĂ© Ă  recevoir les annonces lĂ©gales. Elle entre en vigueur un mois aprĂšs son insertion au journal. La dĂ©cision d'invalidation peut faire l'objet d'une prĂ©notation au livre foncier et d'une mention au registre du commerce Ă  la requĂȘte d'un notaire. Ces inscriptions sont radiĂ©es d'office lorsque l'immeuble ou le fonds est transcrit au nom du vĂ©ritable crĂ©ancier ou de son ayant cause. Toute personne justifiant d'un intĂ©rĂȘt lĂ©gitime peut demander la dĂ©livrance d'une expĂ©dition du certificat d'hĂ©ritier. Les intĂ©ressĂ©s demeurant Ă  l'Ă©tranger sont tenus de dĂ©signer, dans le dĂ©partement oĂč le notaire est Ă©tabli, un fondĂ© de pouvoir chargĂ© de recevoir les notifications, faute de quoi celles-ci seront acheminĂ©es par la voie notifications aux absents se font entre les mains de leur reprĂ©sentant ou notifications sont rĂ©glĂ©es, au surplus, par les dispositions du code de procĂ©dure civile. Le mandataire justifie de son mandat par une procuration dĂ©posĂ©e au rang des minutes du notaire. A la demande de l'un des intĂ©ressĂ©s ou du notaire, la procuration doit ĂȘtre authentiquement lĂ©galisĂ©e. Les dĂ©cisions du tribunal d'instance peuvent ĂȘtre attaquĂ©es par la voie du pourvoi immĂ©diat. Les dispositions de la prĂ©sente sous-section s'appliquent Ă  la tenue des registres par le tribunal d'instance dans les cas prĂ©vus par la lĂ©gislation locale, sous rĂ©serve des dispositions particuliĂšres au registre des associations prĂ©vues dans la sous-section IV. Toute inscription doit mentionner le jour oĂč elle est effectuĂ©e et ĂȘtre signĂ©e par le greffier. L'inscription est notifiĂ©e Ă  celui qui l'a demandĂ©e, sauf renonciation de sa part. Lorsqu'une inscription est subordonnĂ©e Ă  la solution prĂ©alable d'un diffĂ©rend, le tribunal d'instance peut surseoir Ă  statuer sur la demande d'inscription. Les requĂȘtes aux fins d'inscription peuvent ĂȘtre prises en procĂšs-verbal par le greffier. Lorsqu'une dĂ©claration nĂ©cessaire Ă  une inscription a Ă©tĂ© constatĂ©e authentiquement ou certifiĂ©e par un notaire, celui-ci est habilitĂ© Ă  requĂ©rir l'inscription au nom de la personne tenue de faire la dĂ©claration. Lorsqu'une inscription a Ă©tĂ© enregistrĂ©e bien qu'elle ne fĂ»t pas admissible parce qu'une condition essentielle faisait dĂ©faut, le tribunal chargĂ© du registre peut la rayer d'office. Il doit informer la personne intĂ©ressĂ©e de la radiation envisagĂ©e et lui impartir un dĂ©lai convenable pour faire valoir ses objections. L'ordonnance qui repousse ces objections ne peut ĂȘtre frappĂ©e que d'un pourvoi immĂ©diat. Dans le cas prĂ©vu Ă  l'article 37 du code civil local, la direction de l'association est entendue ou appelĂ©e avant que le tribunal d'instance n'ordonne la convocation de l'assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale. L'ordonnance ne peut ĂȘtre frappĂ©e que d'un pourvoi immĂ©diat. La dĂ©claration en vue de l'inscription de l'association ou de l'inscription de toute modification des statuts est faite au greffe du tribunal d'instance par un membre de la direction de l'association. La dĂ©claration prĂ©cise l'objet, la dĂ©nomination et l'adresse du siĂšge ou la domiciliation de l'association et, le cas Ă©chĂ©ant, son sigle. Lorsqu'elle est faite en vue de l'inscription de l'association, la dĂ©claration mentionne en outre les nom, prĂ©noms, domicile, nationalitĂ©, date et lieu de naissance de chacun des membres de la direction, ainsi que leur fonction au sein de l'association. Un rĂ©sumĂ© de l'objet statutaire destinĂ© Ă  ĂȘtre publiĂ© dans un journal d'annonces lĂ©gales comme prĂ©vu Ă  l'article 66 du code civil local est joint Ă  cette dĂ©claration. Les signataires des statuts joints Ă  la mĂȘme dĂ©claration en application de l'article 59 du mĂȘme code y apposent leurs nom et prĂ©noms. Le greffier donne rĂ©cĂ©pissĂ© de la dĂ©claration au dĂ©clarant dans un dĂ©lai de cinq jours. Le rĂ©cĂ©pissĂ© contient l'Ă©numĂ©ration des piĂšces annexĂ©es. Il est datĂ© et signĂ©. Dans le cas prĂ©vu Ă  l'article 60 du code civil local, le tribunal d'instance recueille les observations de la direction de l'association ou les lui demande avant de prendre une ordonnance de rejet de la dĂ©claration. Il peut aussi renvoyer la dĂ©claration, en l'Ă©tat, Ă  une audience dont il fixe la date. Les membres de la direction y sont convoquĂ©s huit jours au moins Ă  l'avance par le greffier du tribunal d'instance. La dĂ©cision de rejet intervient au plus tard dans le dĂ©lai d'un mois Ă  compter de la dĂ©livrance du rĂ©cĂ©pissĂ© de dĂ©claration prĂ©vu Ă  l'article 30-1. Dans les autres cas, il communique dans le mĂȘme dĂ©lai la dĂ©claration au reprĂ©sentant de l'Etat dans le dĂ©partement, qui en accuse rĂ©ception. Le reprĂ©sentant de l'Etat dans le dĂ©partement qui s'oppose Ă  l'inscription d'une association sur le fondement de l'article 61 du code civil local en fait la dĂ©claration au greffe du tribunal d'instance dans le dĂ©lai prĂ©vu Ă  l'article 63 du mĂȘme code. Le greffe notifie l'opposition Ă  la direction de l'association, par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, dans le dĂ©lai d'un mois Ă  compter de sa rĂ©ception au greffe. Le tribunal peut toutefois dĂ©cider que cette notification aura lieu par acte d'huissier de justice ou par la voie administrative. Les dĂ©clarations prĂ©vues au premier alinĂ©a de l'article 67 et aux articles 7474 et 7676 du code civil local sont faites au greffe du tribunal d'instance par un membre de la direction de l'association et, le cas Ă©chĂ©ant, par les liquidateurs. Le registre des associations inscrites est tenu sous le contrĂŽle du juge par le greffe du tribunal d'instance, selon un modĂšle fixĂ© par arrĂȘtĂ© du garde des sceaux, ministre de la justice. Un arrĂȘtĂ© du mĂȘme ministre fixe la date Ă  compter de laquelle le registre est tenu sur support Ă©lectronique. Les piĂšces jointes aux dĂ©clarations de l'association sont conservĂ©es au greffe du tribunal d'instance dans un dossier annexe organisĂ© selon des modalitĂ©s fixĂ©es par arrĂȘtĂ© du garde des sceaux, ministre de la justice. L'attestation prĂ©vue Ă  l'article 69 du code civil local est Ă©tablie par le greffier en chef du tribunal d'instance, ou son dĂ©lĂ©guĂ©, selon un modĂšle fixĂ© par arrĂȘtĂ© du garde des sceaux, ministre de la justice. Elle prĂ©cise les nom, prĂ©noms, domicile, nationalitĂ©, date et lieu de naissance de chacun des membres de la direction ainsi que la date d'inscription de l'association. Le greffier en chef du tribunal d'instance avise le ministĂšre public de l'omission des dĂ©clarations Ă  fin d'inscription prĂ©vues par le premier alinĂ©a de l'article 67, le premier alinĂ©a de l'article 7171, le deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 7474 et l'article 7676 du code civil local dont il a connaissance. Il en est de mĂȘme lorsque l'attestation prĂ©vue par l'article 72 du mĂȘme code n'est pas fournie. Les frais de publication de l'inscription dans un journal d'annonces lĂ©gales sont Ă  la charge de l'association. Le tribunal d'instance dĂ©termine le montant Ă  verser par l'association pour la publication de l'inscription en fonction des frais de publication. Ce montant est versĂ© au comptable du TrĂ©sor, agissant en qualitĂ© de prĂ©posĂ© de la Caisse des dĂ©pĂŽts et consignations. Le tribunal peut toutefois autoriser l'association Ă  verser directement ce montant au journal d'annonces lĂ©gales. Dans les quinze jours de la justification du versement au comptable du TrĂ©sor ou au journal d'annonces lĂ©gales, le greffe adresse Ă  ce dernier, par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception, l'avis aux fins de publication. L'avis contient 1° Les rĂ©fĂ©rences et la date de l'inscription ; 2° La dĂ©nomination suivie, le cas Ă©chĂ©ant, du sigle ; 3° L'adresse du siĂšge ou la domiciliation ; 4° L'extrait des statuts prĂ©vu au troisiĂšme alinĂ©a de l'article 30-1 ; 5° La date d'adoption des statuts ; 6° Les nom et prĂ©noms des membres de la direction. Pour l'application de l'article 73 du code civil local, avant de prendre une ordonnance de retrait de la capacitĂ© juridique de l'association, le tribunal d'instance recueille les observations de la direction ou les lui demande par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception et sollicite l'avis du ministĂšre public sur le dossier ainsi complĂ©tĂ©. Le tribunal inscrit l'affaire Ă  une audience dont il fixe la date et dont il informe le ministĂšre public. Les membres de la direction y sont convoquĂ©s quinze jours au moins Ă  l'avance par le greffier du tribunal d'instance. L'affaire est instruite et jugĂ©e en chambre du conseil. L'ordonnance de radiation d'une association qui entre dans les prĂ©visions du premier alinĂ©a de l'article 79-I du code civil local est notifiĂ©e dans les formes prĂ©vues Ă  l'article 5. En cas de retour au greffe de la notification dont l'avis n'a pas Ă©tĂ© signĂ© par son destinataire, la notification est rĂ©putĂ©e valablement faite par l'affichage de l'ordonnance au greffe du tribunal pendant un dĂ©lai de quinze jours. L'ordonnance de radiation ne peut ĂȘtre frappĂ©e que d'un pourvoi immĂ©diat. A la demande du ministĂšre public, le tribunal d'instance peut enjoindre par ordonnance aux membres de la direction de l'association ou aux liquidateurs selon le cas d'avoir Ă  justifier dans un dĂ©lai qu'il fixe du respect de l'alinĂ©a premier de l'article 67, de l'alinĂ©a premier de l'article 7171, de l'article 7272, du deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 7474 et de l'article 7676 du code civil dĂ©faut de justification dans le dĂ©lai imparti, le tribunal peut prononcer la sanction prĂ©vue Ă  l'article 78 du code civil local. Les membres de la direction ou les liquidateurs sont convoquĂ©s Ă  l'audience par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception et par lettre cas de retour au greffe de la convocation dont l'avis n'a pas Ă©tĂ© signĂ© par son destinataire, il est fait application de l'article 670-1 du code de procĂ©dure est instruite et jugĂ©e en chambre du conseil. Le montant de la sanction prĂ©vue Ă  l'article 78 du code civil local est celui de l'amende civile prĂ©vue Ă  l'article 32-1 du code de procĂ©dure civile. L'ordonnance prononçant une sanction Ă  l'encontre des membres de la direction de l'association ou des liquidateurs ne peut ĂȘtre frappĂ©e que d'un pourvoi immĂ©diat. Devant le tribunal de grande instance, la demande en justice peut ĂȘtre formĂ©e soit selon les dispositions du code de procĂ©dure civile, soit par la remise au greffe d'un acte introductif d'instance en double exemplaire signĂ© par l'avocat du demandeur et comportant l'ensemble des mentions visĂ©es aux articles 56 et 752 du code de procĂ©dure civile. Dans le second cas, il est procĂ©dĂ© conformĂ©ment aux articles suivants. Le prĂ©sident du tribunal dĂ©termine, par ordonnance, la date Ă  laquelle l'affaire sera appelĂ©e devant le prĂ©sident et dĂ©signe, s'il y a lieu, la chambre Ă  laquelle elle est distribuĂ©e. L'acte introductif d'instance et l'ordonnance du prĂ©sident sont signifiĂ©s quinze jours au moins avant la date fixĂ©e. La signification indique, Ă  peine de nullitĂ©, le dĂ©lai dans lequel le dĂ©fendeur est tenu de constituer avocat. L'acte signifiĂ© vaut est instruite selon les dispositions des articles 755, 756 et 759 Ă  787 du code de procĂ©dure civile. Si l'acte introductif d'instance est assorti d'une requĂȘte exposant des motifs d'urgence et si le prĂ©sident en reconnaĂźt le bien-fondĂ© dans son ordonnance de fixation, la notification prĂ©vue ci-dessus doit en outre comporter les Ă©nonciations visĂ©es au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 789 du code de procĂ©dure est procĂ©dĂ© devant le tribunal suivant les dispositions des articles 790 et 792 dudit code. Dans les cas prĂ©vus au prĂ©sent chapitre, les articles 751 et 753 du code de procĂ©dure civile sont Ă©galement applicables. Le tribunal d'instance peut ĂȘtre saisi soit selon les dispositions des chapitres Ier et II du sous-titre Ier du titre II du livre II du code de procĂ©dure civile, soit, tant en matiĂšre contentieuse que gracieuse, par dĂ©claration faite, remise ou adressĂ©e au greffe, oĂč elle est enregistrĂ©e. Dans le second cas, les dispositions du second alinĂ©a de l'article 843 et de l'article 844844 du code de procĂ©dure civile sont applicables. L'article 36 est applicable devant la juridiction de proximitĂ©. Sous rĂ©serve des dispositions de la loi du 1er juin 1924 portant introduction des lois commerciales françaises dans les dĂ©partements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle, la procĂ©dure en matiĂšre commerciale est rĂ©gie par le code de procĂ©dure civile et par les articles suivants. La procĂ©dure applicable devant la chambre commerciale du tribunal de grande instance ou devant le tribunal de grande instance statuant en matiĂšre commerciale est celle qui est suivie devant le tribunal de grande instance, sans prĂ©judice des rĂšgles particuliĂšres Ă  la reprĂ©sentation des parties. Le prĂ©sident de la chambre commerciale statue en rĂ©fĂ©rĂ© et sur requĂȘte conformĂ©ment aux articles 872, 873 et 875 du code de procĂ©dure civile. La dĂ©claration d'appel prĂ©vue Ă  l'article 901 du code de procĂ©dure civile doit mentionner le nom des reprĂ©sentants des intimĂ©s en premiĂšre le cas prĂ©vu au deuxiĂšme alinĂ©a de l'article 930-1, l'appelant remet au greffe autant d'exemplaires de la dĂ©claration qu'il y a d'intimĂ©s et de reprĂ©sentants, plus deux. Le greffier adresse aussitĂŽt un exemplaire Ă  chacun de ces reprĂ©sentants par lettre simple. En matiĂšre de voies d'exĂ©cution et taxation des frais des parties, les pourvois suivent les rĂšgles relatives aux pourvois en matiĂšre gracieuse. Il en est de mĂȘme des pourvois prĂ©vus par les articles 699 du code de procĂ©dure civile locale, 17 alinĂ©a 2 de la loi du 30 juin 1878 relative aux indemnitĂ©s accordĂ©es aux tĂ©moins et experts, 4 et 16 de la loi d'Empire du 20 mai 1898 sur les frais de justice et 9 du dĂ©cret du 9 mai 1947 relatif aux droits et Ă©moluments des avocats postulants des dĂ©partements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle et en matiĂšre de taxation des frais de notaire. Les articles 21 et 22 de la prĂ©sente annexe sont applicables au titre V de la loi du 1er juin 1924 mettant en vigueur la lĂ©gislation civile française dans les dĂ©partements du Bas-Rhin, du Haut-Rhin et de la Moselle, et relatif Ă  l'exĂ©cution forcĂ©e sur les immeubles, Ă  la procĂ©dure en matiĂšre de purge des hypothĂšques et Ă  la procĂ©dure d'ordre. Les notifications qui incombent au secrĂ©taire d'une juridiction sont faites conformĂ©ment aux dispositions des articles 665 et 670 du code de procĂ©dure sont faites par voie postale, elles le sont par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception. Lorsqu'il statue selon la procĂ©dure d'injonction de payer, le tribunal d'instance est compĂ©tent Ă  quelque valeur que la demande puisse s'Ă©lever. Le montant des Ă©moluments et droits allouĂ©s aux huissiers de justice et aux avocats postulants est indiquĂ© dans l'ordonnance portant injonction de payer. DerniĂšre mise Ă  jour 4/02/2012
Larticle 9 du code civil « Chacun a droit au respect de sa vie privĂ©e. Les juges peuvent, sans prĂ©judice de la rĂ©paration du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que sĂ©questre, saisie et autres, propres Ă  empĂȘcher ou faire cesser une atteinte Ă  l'intimitĂ© de la vie privĂ©e : ces mesures peuvent, s'il y a urgence, ĂȘtre ordonnĂ©es en rĂ©fĂ©rĂ©.
SOMMAIRE Qu’est-ce que la vente sur licitation ? La procĂ©dure de la licitation-partage de l’indivision Qu’est-ce que la licitation oblique ? Au dĂ©cĂšs d’un proche, il est courant que les hĂ©ritiers se retrouvent en indivision sur un ou plusieurs biens mobiliers ou immobiliers. Le partage peut s’avĂ©rer difficile et le dĂ©saccord entre les indivisaires empĂȘche parfois une issue sereine. Le conflit entre indivisaires peut Ă©galement intervenir quand un bien a Ă©tĂ© achetĂ© en commun. Si aucun accord n’est possible, sortir de l’indivision peut se faire par voie judiciaire par le biais d’une procĂ©dure de licitation. Il s’agit de la vente aux enchĂšres d'un meuble ou d’un immeuble figurant dans une indivision. Avocats Picovschi vous assiste dans cette procĂ©dure. Qu’est-ce que la vente sur licitation ? La vente sur licitation intervient sur un bien en indivision. Mais qu’est-ce que l’indivision ? L’indivision peut ĂȘtre de deux ordres conventionnelle ou successorale. L’indivision est conventionnelle lorsque plusieurs personnes dĂ©cident de faire l’acquisition d’un bien en commun. Il peut s’agir de concubins, d’époux mariĂ©s sous le rĂ©gime de la sĂ©paration de biens, de membres d’une famille, etc. Lorsqu’une succession comprend plusieurs hĂ©ritiers, tous les biens du dĂ©funt leur sont transmis en indivision, et ce, dans l’attente que le notaire Ă©tablisse un acte de partage. On parle alors d’indivision successorale. Le partage se prĂ©sente comme une procĂ©dure oĂč chaque indivisaire se voit attribuer une part dĂ©terminĂ©e, en fonction des droits qu'il dĂ©tient dans l'indivision. Dans le cadre d’une succession, lorsque c'est possible, la masse partageable sera divisĂ©e en lots. Ainsi, chacun recevra un bien en nature. Lorsque la division en lots n'est pas possible, les biens peuvent Ă©galement ĂȘtre vendus et la rĂ©partition entre chaque indivisaire se fera alors en valeur. Certains biens sont difficiles Ă  partager en nature et, dĂšs lors que les membres de l’indivision ne sont pas d’accord sur la vente ou sur l’attribution de lots, sortir de l’indivision peut s’avĂ©rer difficile. De mĂȘme, un conflit peut survenir dans le cadre de l’acquisition d’un bien Ă  plusieurs. Vous avez achetĂ© une villa avec votre frĂšre. Ce dernier dĂ©cĂšde. Sa femme hĂ©rite. Vous ĂȘtes donc en indivision avec votre belle-sƓur. Que faire si les relations se tendent ? Vous souhaitez vendre et elle s’y oppose. Selon le Code civil, nul ne peut ĂȘtre contraint Ă  demeurer dans l'indivision et le partage peut toujours ĂȘtre provoquĂ©, Ă  moins qu'il n'y ait Ă©tĂ© sursis par jugement ou convention. » Le partage peut donc ĂȘtre provoquĂ© par voie judiciaire en application de l’article 1377 du Code de procĂ©dure civile selon lequel le tribunal peut ordonner la vente par adjudication sur licitation des biens qui ne peuvent ĂȘtre facilement partagĂ©s ou attribuĂ©s. La procĂ©dure de licitation a alors pour objet la vente aux enchĂšres des biens en indivision non partageable en nature, en l’absence de consensus entre les indivisaires. La procĂ©dure de la licitation-partage de l’indivision Dans un premier temps la procĂ©dure de licitation d’un bien indivis vise Ă  l’obtention d’un jugement devant le Tribunal judiciaire compĂ©tent ordonnant la vente forcĂ©e. L’assignation pour le partage de l’indivision doit comporter les informations concernant la consistance du patrimoine Ă  partager, les intentions du demandeur quant Ă  la rĂ©partition des biens et les diligences faites en vue de la rĂ©alisation d'un partage amiable. Le tribunal qui ordonne la vente sur licitation dĂ©termine la mise Ă  prix des biens et les conditions essentielles de la vente. Il dĂ©signe en outre un avocat ou un notaire qui aura la charge de dresser le Cahier des Charges et Conditions de Vente. Ce cahier doit indiquer les biens vendus sur licitation, leurs montants et leurs conditions de vente ainsi que le jugement qui a dĂ©cidĂ© la vente. Une fois les modalitĂ©s de la mise en vente du bien Ă©tabli, le cahier des charges contenant les conditions gĂ©nĂ©rales de vente est dĂ©posĂ© au greffe. La licitation obĂ©it au droit commun de la saisie immobiliĂšre, concernant notamment le dĂ©roulement des enchĂšres, la capacitĂ© d'enchĂ©rir, le titre de vente, etc. Ainsi, les indivisaires doivent ĂȘtre informĂ©s par sommation d’huissier au moins un mois avant la date prĂ©vue de l'adjudication et disposent, selon les articles 815-14 et 815-15 du Code civil, d'un droit de substitution. Ainsi, chaque indivisaire bĂ©nĂ©ficie d’un droit de se substituer Ă  l'acquĂ©reur, dans un dĂ©lai d'un mois Ă  compter de l'adjudication, par dĂ©claration au greffe ou auprĂšs du notaire. Lorsque l'adjudication est terminĂ©e et lorsque le dĂ©lai de dix jours durant lequel toute personne peut faire une surenchĂšre est Ă©coulĂ©, l'adjudicataire consignera le montant de la vente entre les mains du notaire afin d’ĂȘtre rĂ©parti entre les indivisaires en fonction de leurs droits. S’il existe des crĂ©anciers, le notaire devra Ă©galement prendre en compte les procĂ©dures engagĂ©es par ces derniers. À noter que si le partage comporte comme risque de porter atteinte Ă  la valeur des biens indivis, l’article 820 du Code civil permet qu’un indivisaire demande au tribunal de surseoir au partage pour une durĂ©e de deux ans. Il est donc possible, pour un indivisaire, d’opposer la perte de valeur par l’opĂ©ration de partage afin de faire perdurer la situation d’indivision et en attendant que ce risque soit Ă©cartĂ©. Toutefois, lorsque le partage aura Ă©tĂ© ordonnĂ©, il ne sera plus possible d’opposer cette perte de valeur afin de suspendre une Ă©ventuelle licitation, conformĂ©ment Ă  un arrĂȘt du 3 octobre 2019, rendu par la premiĂšre chambre civile de la Cour de cassation Civ. 1Ăšre, 3 octobre 2019, n° Qu’est-ce que la licitation oblique ? Dans certains cas particuliers, la licitation peut ĂȘtre mise en Ɠuvre par le biais d’une action oblique, c’est-Ă -dire qu’elle n’est pas mise en place par l’un des coĂŻndivisaires, mais par un de ses crĂ©anciers personnels. Cette action permet en effet au crĂ©ancier d'un indivisaire de provoquer le partage afin d’obtenir le paiement de sa crĂ©ance. Cette possibilitĂ© dĂ©coule de l’article 1166 du Code civil qui dispose que les crĂ©anciers peuvent exercer tous les droits et actions de leur dĂ©biteur, Ă  l’exception de ceux qui sont exclusivement attachĂ©s Ă  la personne ». Ce droit d’action, ouvert aux crĂ©anciers personnels d’un indivisaire en application de l’article 815-17 du Code civil, leur permet de provoquer le partage. Il faut nĂ©anmoins que ce crĂ©ancier dispose d’un intĂ©rĂȘt personnel, sĂ©rieux et lĂ©gitime Ă  agir. Ainsi devra-t-il prouver une carence de son dĂ©biteur qui soit de nature Ă  compromettre ses droits, ou encore la preuve d’une vĂ©ritable inaction. Les indivisaires pourront en principe Ă©viter la vente forcĂ©e, en s’acquittant de l'obligation de leur coĂŻndivisaire dĂ©biteur. Ils pourront par la suite obtenir le remboursement du paiement de cette dette sur la part en indivision du dĂ©biteur. Dans ce cadre, il convient de prĂ©ciser que les dispositions de l’article 1360 du Code de procĂ©dure civile imposant Ă  l’indivisaire demandeur en partage de prĂ©ciser les diligences rĂ©alisĂ©es afin de parvenir Ă  un partage amiable ne sont pas applicables Ă  ce type d’action. À ce titre, il ne pourra ĂȘtre demandĂ© au crĂ©ancier personnel demandeur dans le cadre d’une action en licitation oblique l’absence de tentatives de conciliation destinĂ©es Ă  la rĂ©alisation d’un partage amiable. Avocats Picovschi, compĂ©tent en droit des successions, peut vous aider Ă  sortir de l’indivision par voie judiciaire. HabituĂ©s aux successions difficiles, nos avocats vous permettront de provoquer le partage Ă  l’amiable ou par voie contentieuse si cela est nĂ©cessaire. France| 18/04/2019 | Chambre civile 2. | France, Cour de cassation, Chambre civile 3, 28 mars 2019, 17-26251. par les seules dispositions des articles 648 et suivants du code de procĂ©dure civile ; qu'il ressortLA COUR DE CASSATION, TROISIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant : Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ© Aix-en-Provence, 6
SOMMAIRE L’obligation de loyautĂ© du salariĂ© imposĂ©e par le Code civil et le Code du travail En quoi consiste l’obligation de loyautĂ© ? Quelles sanctions envers un salariĂ© dĂ©loyal ? Vous dirigez une sociĂ©tĂ© qui emploie bon nombre de salariĂ©s. Le comportement de certains d’entre eux vous semble rĂ©prĂ©hensible, voire dĂ©loyal ? Sachez que le contrat de travail emporte une obligation de loyautĂ© de l’employeur mais Ă©galement du salariĂ©. Avocats Picovschi vous alerte sur ce point et se tient Ă  votre disposition pour discuter ensemble de la procĂ©dure la plus adaptĂ©e Ă  mettre en place pour faire valoir cette obligation fondamentale pour votre entreprise. L’obligation de loyautĂ© du salariĂ© imposĂ©e par le Code civil et le Code du travail Le Code civil impose de maniĂšre gĂ©nĂ©rale une obligation de bonne foi dans les relations contractuelles entre les particuliers. Ainsi, en vertu de l’article 1104 du Code civil les contrats doivent ĂȘtre nĂ©gociĂ©s, formĂ©s et exĂ©cutĂ©s de bonne foi ». L’article 1194 du mĂȘme Code ajoute que les conventions obligent non seulement Ă  ce qui y est exprimĂ©, mais encore Ă  toutes les suites que l'Ă©quitĂ©, l'usage ou la loi donnent Ă  l'obligation d'aprĂšs sa nature ». Cette obligation de bonne foi est reprise Ă  ce titre dans le Code du travail article L1222-1. En dĂ©coule, pour les salariĂ©s liĂ©s par un contrat de travail, l’obligation de loyautĂ©. Ils ne peuvent Ă  aucun moment faire de tort Ă  leur employeur, que ce soit pendant toute la durĂ©e du contrat de travail voire, dans certains cas, aprĂšs son terme. Il arrive que l’employeur souhaite en plus ajouter une clause de loyautĂ© dans le contrat de travail de ses salariĂ©s. En quoi consiste l’obligation de loyautĂ© ? L’exĂ©cution de bonne foi et de maniĂšre loyale du contrat de travail par le salariĂ© est une obligation d’ordre public elle est ainsi inhĂ©rente Ă  son sans pour autant devoir y ĂȘtre expressĂ©ment mentionnĂ©e. Comme indiquĂ© ci-dessus, l’obligation de loyautĂ© du salariĂ© envers son employeur peut nĂ©anmoins ĂȘtre renforcĂ©e par l’insertion au contrat d’une clause de loyautĂ© Ă  proprement parler ou d’une clause d’exclusivitĂ©. Elle s'accompagne d'une obligation de fidĂ©litĂ©, de confidentialitĂ© et de non-concurrence. Attention cependant, il faut distinguer l’obligation de non-concurrence de la clause de non-concurrence, qui prend effet Ă  la fin du contrat de travail de votre salariĂ©. L’obligation de loyautĂ© impose au salariĂ© de ne pas commettre d’agissements sanctionnables. A titre d’exemple sont prohibĂ©es les pratiques suivantes Les propos prĂ©judiciables auprĂšs d'une tierce personne ; L’utilisation non autorisĂ©e de la propriĂ©tĂ© de l'employeur dans des buts privĂ©s ; Le dĂ©bauchage des travailleurs et des clients de l'employeur ; L’offre ou l’acceptation de pots-de-vin ; Le travail rĂ©munĂ©rĂ© qui fait concurrence Ă  l'employeur ou qui diminue l'efficacitĂ© du salariĂ© ; La fraude au pointage ; La manipulation d’écritures comptables, ou encore le dĂ©tournement de fonds. Pour le salariĂ©, cette obligation consiste donc, de façon gĂ©nĂ©rale, Ă  ne pas nuire Ă  la rĂ©putation ou au bon fonctionnement de son employeur durant toute l'exĂ©cution du contrat de travail, notamment par des actes de dĂ©nigrement ou de concurrence contraires Ă  l'intĂ©rĂȘt de l'entreprise. Cette obligation est renforcĂ©e selon le niveau hiĂ©rarchique des salariĂ©s. En application de ce principe, le salariĂ© qui blogue en-dehors de ses heures de travail ne doit pas Ă©voquer de maniĂšre nĂ©gative l'entreprise qui l'emploie. Cette obligation empĂȘche aussi le salariĂ© de cumuler les emplois et plus prĂ©cisĂ©ment d’exercer une activitĂ© concurrente Ă  celle de son employeur. En revanche, votre salariĂ© est en droit d’acquĂ©rir un fonds de commerce, en communautĂ© avec son Ă©pouse, quand bien mĂȘme l’activitĂ© serait la mĂȘme que la vĂŽtre. A ce titre, un manquement au devoir de loyautĂ© ne peut ĂȘtre caractĂ©risĂ© dĂšs lors que votre salariĂ© n’a pas effectivement participĂ© Ă  cette activitĂ© Cass., Soc., 20 mars 2007, n° Ainsi, le devoir de loyautĂ© du salariĂ© n'implique pas qu'il informe son employeur d'un fait de sa vie privĂ©e pouvant entraĂźner des rĂ©percussions sur sa vie professionnelle. Quelle est la durĂ©e de l’obligation de loyautĂ© ? Sachez que si elle vaut tout le temps que dure la relation de travail, elle est aussi souvent maintenue aprĂšs la cessation du contrat de travail, obligeant par exemple le salariĂ© Ă  ne pas divulguer d’informations confidentielles susceptibles de nuire Ă  son ancien employeur par exemple, dĂ©voiler un secret de fabrication. Enfin, il est important de noter que ces obligations s'appliquent pendant les suspensions du contrat de travail tel que le congĂ© maladie, le congĂ© maternitĂ© et le congĂ© sabbatique. Toutefois, le salariĂ© exerçant une activitĂ© bĂ©nĂ©vole ponctuelle pendant un arrĂȘt de travail ne manque pas Ă  son obligation de loyautĂ©. Votre salariĂ© a effectuĂ© certains agissements et vous ne savez pas si ces derniers sont constitutifs d’actes dĂ©loyaux ? Vous souhaitez engager une procĂ©dure de licenciement ? Si vous avez des doutes, n’hĂ©sitez pas Ă  contacter un professionnel du droit qui saura vous guider et vous conseiller dans la procĂ©dure Ă  suivre pour faire sanctionner ces manquements. Quelles sanctions envers un salariĂ© dĂ©loyal ? La violation de l'obligation de discrĂ©tion comme de loyautĂ© expose le salariĂ© Ă  des sanctions disciplinaires puisqu’elle peut ĂȘtre une cause rĂ©elle et sĂ©rieuse de licenciement, voire constitutive d'une faute grave ou d’une faute lourde pouvant justifier le dĂ©part immĂ©diat du salariĂ© de l'entreprise sans prĂ©avis ni indemnitĂ©s. Il est Ă©galement possible d’engager la responsabilitĂ© de votre ancien salariĂ© qui vous a causĂ© un prĂ©judice aprĂšs avoir quittĂ© l’entreprise. En outre, dans les situations les plus graves telles que le vol, l’escroquerie ou la corruption, le salariĂ© encourt Ă©galement des sanctions pĂ©nales. Pour illustration, le dĂ©lit de corruption est passible d’une peine d’emprisonnement maximale de 10 ans et d’une amende pouvant aller jusqu’à 1 million d’euros. En tant qu’employeur, vous vous retrouvez dans une telle situation et vous souhaitez les conseils avisĂ©s d’un expert en droit du travail. A ce titre, Avocats Picovschi, situĂ© tuĂ© Ă  Paris et composĂ© de collaborateurs expĂ©rimentĂ©s, pourra vous aider Ă  produire la preuve d’un tel manquement et vous proposer des solutions adaptĂ©es afin que votre Ă©nergie soit dĂ©diĂ©e au dĂ©veloppement au succĂšs de votre entreprise.

08) ordonnance 2018-435 du 3 mai 2018 modifiant l’article 181 du code de procÉdure civile, commerciale et administrative . 09°) ordonnance n° 2019-586 du 3 juillet

Vous pouvez saisir le juge des contentieux de la protection par requĂȘte titleContent, par assignation titleContent ou par requĂȘte pouvez utiliser la requĂȘte uniquement lorsque le montant de la demande n'excĂšde pas 5 000 €.Pour dĂ©terminer la valeur du litige, il faut prendre en compte le montant total des vous ĂȘtes d'accord avec votre adversaire pour faire trancher votre litige par le juge, vous pouvez faire une requĂȘte conjointe, mĂȘme si le montant des demandes excĂšde 5 000 €.RequĂȘteSauf motif lĂ©gitime, la requĂȘte doit obligatoirement ĂȘtre prĂ©cĂ©dĂ©e d'une tentative de conciliation, de mĂ©diation ou d'une procĂ©dure pouvez prĂ©parer la requĂȘte vous-mĂȘme ou bien demander Ă  un avocat de le pouvez utiliser un modĂšle ou bien la rĂ©diger sur papier aux fins de saisine du juge des contentieux de la protectionVous devez joindre Ă  votre requĂȘte les copies de vos piĂšces justificatives facture, contrat, devis, preuve de la tentative de conciliation....Vous pouvez demander que la procĂ©dure se dĂ©roule sans au dĂ©roulement de la procĂ©dure sans audience - ProcĂ©dure orale devant le tribunal judiciaire ou le juge des contentieux de la protectionLa requĂȘte doit comprendre les Ă©lĂ©ments suivants IdentitĂ© complĂšte des partiesTribunal saisiObjet de la demande dommages-intĂ©rĂȘts, remise d'un bien, annulation d'un contrat,...Motifs du litigeListe des piĂšcesVous devez chiffrer vos demandes 100 € de dommages-intĂ©rĂȘts par exemple.La requĂȘte doit ĂȘtre datĂ©e et savoir il est possible de solliciter une somme correspondant aux frais que vous avez dĂ» engager pour la procĂ©dure frais de dĂ©placement, timbres,....Une fois que la requĂȘte est transmise ou dĂ©posĂ©e au tribunal, vous ĂȘtes informĂ© par le greffe titleContent des lieu, jour et heure d'audience. Votre adversaire est convoquĂ© par lettre recommandĂ©e avec avis de pouvez saisir le tribunal en faisant dĂ©livrer Ă  votre adversaire une assignation titleContent par un huissier de assignation doit comporter des mentions obligatoires DĂ©signation du tribunal compĂ©tentLieu, jour et heure de l'audience informations que vous devez obtenir auprĂšs du tribunalObjet de la demande dommages-intĂ©rĂȘts, remise d'un bien, annulation d'un contrat...IdentitĂ© complĂšte des partiesMotifs du litigeListe des piĂšcesDĂ©marche amiable tentĂ©e pour parvenir Ă  la rĂ©solution prĂ©alable du litigeMode de comparution de votre adversaire devant la juridiction, c'est-Ă -dire s'il doit prendre un avocat, dans quel dĂ©lai, ...ConsĂ©quences en cas de non comparution de votre adversaireVous devez chiffrer vos demandes 100 € de dommages-intĂ©rĂȘts par exemple.L'assignation constitue vos conclusions, c'est-Ă -dire vos demandes et vos savoir dans votre demande, il est possible de rĂ©clamer une somme correspondant aux frais que vous avez dĂ» engager pour la procĂ©dure frais de dĂ©placement, timbres, ....L'assignation peut ĂȘtre rĂ©digĂ©e par un pouvez demander dans votre assignation que la procĂ©dure se dĂ©roule sans doit ĂȘtre dĂ©posĂ©e au tribunal au moins 15 jours avant la date d' non respect des dĂ©lais entraĂźne la caducitĂ© de l'assignation, c'est-Ă -dire que l'assignation est nulle et que vous devez en refaire une conjointeEn accord avec votre adversaire, vous pouvez saisir le juge des contentieux de la protection par la remise au tribunal d'une requĂȘte requĂȘte, signĂ©e conjointement par vous et votre adversaire, doit indiquer les points d'accord et les points de requĂȘte doit comprendre les Ă©lĂ©ments suivants IdentitĂ© complĂšte des partiesJuridiction saisieObjet de la demande restitution d'une caution, annulation du crĂ©dit ...Motifs du litigeListe des piĂšcesElle doit ĂȘtre datĂ©e et procĂ©dure peut se dĂ©rouler sans audience. Dans ce cas, la requĂȘte conjointe doit comporter l'accord des savoir pour obtenir en urgence des mesures provisoires, en attendant le procĂšs principal, vous pouvez utiliser une procĂ©dure en rĂ©fĂ©rĂ©.
AudelĂ  d’un seuil de 10.000 € prĂ©vu aux articles L. 121-4 et R. 121-6 nouveaux du code des procĂ©dures civiles d'exĂ©cution, la procĂ©dure devant le juge de l’exĂ©cution est dĂ©sormais Ă  reprĂ©sentation obligatoire pour toutes les demandes introduites Ă  compter du 1er janvier 2020 (la date Ă  prendre en compte est celle de la requĂȘte ou de l’assignation).
L'article 1728 du Code civil prĂ©voit que le locataire titulaire d'un bail d'habitation doit jouir paisiblement des lieux louĂ©s comme un bon pĂšre de famille, et particuliĂšrement s'abstenir de tout comportement causant un trouble anormal de voisinage, quel qu'il soit . Le locataire se trouve donc tenue, selon les dispositions de l'article 7 de la loi du 6 juillet 1989 et selon les stipulations de son bail, de jouir paisiblement des locaux louĂ©s. Il doit s’abstenir de faire tout acte pouvant nuire Ă  la tranquillitĂ© ou Ă  la sĂ©curitĂ© des voisins ni les incommoder par des diffusions sonores bruyantes ; L’article 1729 du Code civil permet au bailleur de solliciter la rĂ©siliation du bail si le locataire n'use pas de la chose louĂ©e raisonnablement1 ou l'emploie Ă  un autre usage que celui auquel elle a Ă©tĂ© destinĂ©e ». L'objectif est de permettre la rĂ©siliation du bail sur le fondement de l'article 1741 du Code civil selon lequel Le contrat de louage se rĂ©sout par la perte de la chose louĂ©e, et par le dĂ©faut respectif du bailleur et du preneur de remplir leurs engagements », peu importe que l'acte fautif ait Ă©tĂ© isolĂ© ou n'ait pas perdurĂ©. En application de ces dispositions, le preneur doit s'abstenir de troubler la jouissance paisible de ses voisins notamment par des nuisances auditives, olfactives, des voies de fait, des violences. Le bailleur Ă©tant tenu Ă  l'Ă©gard des voisins du locataire de leur assurer une jouissance paisible, cette responsabilitĂ© lui permet, voire l'oblige Ă  faire sanctionner le comportement d'un locataire qui troublerait les autres occupants de l'immeuble. Un comportement du locataire prĂ©judiciable Ă  la tranquillitĂ© des autres n'est pas obligatoirement circonscrit Ă  l'intĂ©rieur des lieux louĂ©s il peut concerner des parties communes ou des Ă©quipements communs ou des faits commis aux abords des lieux louĂ©s, s'ils troublent la jouissance paisible des autres locataires Lorsque les dĂ©sordres reprochĂ©s au locataire prennent place dans les lieux louĂ©s, que ce soit le logement lui-mĂȘme ou les parties communes de l'immeuble, le manquement contractuel est avĂ©rĂ©. Il en est ainsi quand le locataire est l'auteur de nuisances, notamment sonores, dans son immeuble au dĂ©triment de ses voisins. Il appartient alors aux juges du fond d'apprĂ©cier, souverainement, la gravitĂ© de ce manquement. Exemples de troubles de jouissance -Ainsi, a manquĂ© Ă  ses obligations, le locataire qui, en dĂ©pit des avertissements et des mises en demeure, n'a pas modifiĂ© son comportement Ă  l'origine des troubles anormaux du voisinage en laissant se propager de maniĂšre indiscutable des odeurs nausĂ©abondes depuis son logement et depuis la cour attenante, dans lesquelles il accumule les immondices CA Poitiers, 2e ch. , 22 juin 2004, n° 03/00788 JurisData n° 2004-256682. - Constituent des manquements graves et rĂ©pĂ©tĂ©s Ă  l'obligation de jouissance paisible des lieux louĂ©s justifiant la rĂ©siliation du bail aux torts exclusifs de la locataire et l'expulsion de celle-ci et de tous les occupants de son chef, le fait pour son fils d'avoir violemment pris Ă  partie les gardiennes de l'immeuble, tant dans la loge que dans les parties communes, et d'avoir agressĂ© un voisin avec qui ils Ă©taient en conflit. Cass. 3e civ. 5 mars 2013 n° n° 286 F-D, Laoud c/ Etablissement Paris habitat-OPH Epic -Ces troubles peuvent provenir d'un comportement agressif du locataire, de ses enfants ou de toute autre personne dont il rĂ©pond en application de l' article 1735 du Code civil CA Dijon, 29 janv. 2008 JurisData n° 2008-355075. – CA Pau, 2e ch., 8 nov. 2007, n° 07/00317 JurisData n° 2007-355034. Ainsi, la circonstance que le trouble ait Ă©tĂ© commis par un enfant majeur du locataire n'est pas un fait justificatif pour lui, sauf Ă  dĂ©montrer qu'ils ne rĂ©sidaient pas dans le logement louĂ© Cass. 3e civ., 10 nov. 2009, n° JurisData n° 2009-050345 ; Loyers et copr. 2010, comm. 2. – contre CA Paris, 6e ch. , sect. B, 20 nov. 2008. Ne constitue pas un trouble de jouissance - Les propos Ă  caractĂšre personnel adressĂ©s par un locataire Ă  un mandataire de la sociĂ©tĂ© bailleresse et non Ă  celle-ci ne constituent pas, quelle qu'en soit la teneur, un manquement de ce locataire Ă  son obligation de jouissance paisible. Cass. 3e civ. 17 septembre 2008 n° n° 850 FS-D, Jaffart c/ StĂ© Paris Centre La notion de jouissance paisible des lieux, comme celle d'usage de la chose louĂ©e en bon pĂšre de famille prĂ©vue par l'article 1728 du Code civil, sont des notions qui n’ont pas Ă  l'apprĂ©ciation des juges, qui peuvent ainsi sanctionner tout comportement anormal et prĂ©judiciable du locataire. Il a Ă©tĂ© jugĂ© qu’il n'y a pas de lien entre le trouble constatĂ© et le manquement imputĂ© au locataire dĂšs lors qu'il a Ă©tĂ© commis dans le hall d'un immeuble situĂ© Ă  plus d'un kilomĂštre de l'immeuble louĂ©. Cass. 3e civ., 14 oct. 2009, n° FS-P+B, StĂ© HLM logement francilien c/ Sanoa pourvoi c/ CA Paris, 6e ch., sect. C, 13 mai 2008 JurisData n° 2009-049877 Dans cette dĂ©cision, la Cour de Cassation a limitĂ© le pĂ©rimetre de l’obligation de jouissance paisible et refuse d'admettre la rĂ©siliation du bail pour des faits commis dans les parties communes d'un immeuble faisant, certes parties du mĂȘme ensemble immobilier, mais situĂ©es Ă  plus d'un kilomĂštre du lieu du logement louĂ©. Dans cette affaire, le fils du locataire avait bien eu un comportement rĂ©prĂ©hensible, qui avait d'ailleurs entraĂźnĂ© sa condamnation, avec d'autres prĂ©venus Ă  une peine correctionnelle pour dĂ©lit d'entrave. Mais ces faits ne pouvaient ĂȘtre rattachĂ©s aux conditions d'occupation de l'appartement louĂ©, dont les attestations des voisins domiciliĂ©s Ă  la mĂȘme adresse rĂ©vĂ©laient au contraire qu'elles Ă©taient paisibles. La preuve du trouble de jouissance Celui qui rĂ©clame l'exĂ©cution d'une obligation doit la prouver. RĂ©ciproquement celui qui se prĂ©tend libĂ©rĂ© doit justifier le paiement ou le fait qui a produit l'extinction de son obligation » C. civ., art. 1315 et il incombe Ă  chaque partie de prouver conformĂ©ment Ă  la loi les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa prĂ©tention » C. proc. civ., art. 9. Des modes de preuve particuliers sont cependant Ă  la disposition du bailleur. Tout d'abord, le bailleur pourra solliciter l'intervention des forces de l'ordre Ă  l'Ă©gard des personnes qui, en occupant un espace commun, entravent l'accĂšs et la libre circulation, empĂȘchent le bon fonctionnement des dispositifs de sĂ©curitĂ© ou nuisent Ă  la tranquillitĂ© des lieux CCH, art. Par ailleurs, mais sous certaines conditions, pourront ĂȘtre exploitĂ©s les enregistrements d'un systĂšme de vidĂ©osurveillance des parties communes de l'immeuble Ă  la condition qu'ils respectent les dispositions de la loi dite Informatique, fichiers et libertĂ©s du 6 janvier 197. La loi 2007-297 du 5 mars 2007, relative Ă  la prĂ©vention de la dĂ©linquance, a modifiĂ© l'article 4, g de la loi du 6 juillet 1989 en introduisant le trouble de voisinage constatĂ© par une dĂ©cision de justice » comme possible motif de rĂ©siliation de plein droit du bail. La mĂȘme loi a créé un article 6-1 qui donne aux voisins importunĂ©s la possibilitĂ© de contraindre un propriĂ©taire bailleur Ă  agir, au besoin en poursuivant la rĂ©siliation du bail, contre son locataire auteur de troubles leur causant prĂ©judice. JOAN DRAY Avocat MANDATAIRE EN TRANSACTIONS IMMOBILIERES joanadray rue Saint-Lazare 75009 PARIS TEL FAX
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Le lien de causalitĂ© dĂ©finition et thĂ©ories Trois conditions sont communes Ă  tous les rĂ©gimes de responsabilitĂ© il faut un dommage, un lien de causalitĂ©, un dommage qui doit ĂȘtre directement causĂ© par le fait gĂ©nĂ©rateur. Le lien de causalitĂ© est le lien de cause Ă  effet entre le fait gĂ©nĂ©rateur de responsabilitĂ© et le dommage dont il est demandĂ© rĂ©paration. Nous Ă©tudions ici le lien de causalitĂ©. Avant d’étudier les diffĂ©rentes thĂ©ories du lien de causalitĂ© La thĂ©orie de la causalitĂ© adĂ©quate et de l’équivalence des conditions, nous donnerons une dĂ©finition du lien de causalitĂ©. Section I DĂ©finition du lien de causalitĂ© Le lien de causalitĂ© est le Lien qui existe entre une cause et son effet. AppliquĂ© Ă  la responsabilitĂ© civile, ce lien de causalitĂ© va exister lorsque le fait gĂ©nĂ©rateur imputĂ© au responsable aura eu effet du dommage dont on lui demande rĂ©paration. Cette exigence de causalitĂ© est prĂ©sente dans tous les rĂ©gimes de responsabilitĂ©. Tout mĂ©canisme de responsabilitĂ© civile repose sur un triptyque, il faut un fait gĂ©nĂ©rateur, un dommage et un lien de causalitĂ©. La causalitĂ© va renvoyer Ă  une apprĂ©ciation de l’enchaĂźnement des Ă©vĂ©nements. L’existence d’un lien de causalitĂ© oblige Ă  se tourner vers le passĂ©, on fait un lien rĂ©trospectif, en se demandant ce qu’il aurait pu se passer si tel ou tel Ă©vĂ©nement n’avaient pas eu lieu. Cela revient Ă  s’interroger sur le cours naturel des choses. En matiĂšre de causalitĂ©, on va distinguer La causalitĂ© matĂ©rielle La causalitĂ© matĂ©rielle c’est la dĂ©monstration qu’un fait Ă  concouru Ă  la rĂ©alisation d’un dommage, elle repose donc sur un constat, le fait Ă  conduit au dommage. La causalitĂ© juridique va rĂ©sulter de l’importance qui sera accordĂ©e Ă  ce fait, la causalitĂ© juridique conduit Ă  porter une apprĂ©ciation sur le rĂŽle qu’aura jouĂ© le fait considĂ©rĂ©. La condition du lien de causalitĂ© sera remplie lorsque le juge considĂ©rera que la survenance du fait Ă  Ă©tĂ© dĂ©terminante dans la survenance du dommage. Le lien de causalitĂ© peut ĂȘtre source d’incertitudes. Dans certains rĂ©gimes, des prĂ©somptions vont ĂȘtre posĂ©es. La victime va pouvoir prouver le lien de causalitĂ© par tout moyen, elle pourra se tourner vers les prĂ©somptions Ă©tablies par le lĂ©gislateur, ou par le juge, prĂ©somptions qui vont faciliter le lien de causalitĂ©. Section II Les diffĂ©rentes thĂ©ories du lien de causalitĂ© La causalitĂ© est une notion juridique, sa qualification va ĂȘtre contrĂŽlĂ©e par la cour de cassation. En matiĂšre de causalitĂ© la difficultĂ© tient au fait qu’un dommage est rarement le rĂ©sultat d’un seul facteur. Un dommage sera souvent le rĂ©sultat d’un ensemble de facteurs ayant contribuĂ© Ă  sa rĂ©alisation. Doit-on opĂ©rer un choix entre les facteurs ou tous les considĂ©rĂ©s. La Cour de Cassation n’a jamais su trancher en faveur de l’un ou l’autre. Ce refus de dĂ©finir le lien de causalitĂ© s’explique par l’existence de considĂ©ration de politique juridique. Dans le but de protĂ©ger la victime, la jurisprudence peut retenir une condition souple de la causalitĂ©. L’avant-projet de loi ne dĂ©finit pas non plus le lien de causalitĂ©. Il se contente de dire que la responsabilitĂ© suppose la dĂ©monstration d’un lien de causalitĂ©. 1° La thĂ©orie de la causalitĂ© adĂ©quate Cette thĂ©orie retient que tout les fait intervenus dans le processus du dommage n’ont pas tous eu la mĂȘme incidence. Selon cette thĂ©orie, il faut retenir le facteur qui, parmi tout ceux que l’on a relevĂ©, Ă©tait de nature Ă  produire le dommage, au regard de ce qui est normalement prĂ©visible. Cette thĂ©orie contribue Ă  Ă©laborer une hiĂ©rarchie entre tout les facteurs ayant contribuĂ© aux dommages, le juge va opĂ©rer un pronostic rĂ©trospectif. Est rĂ©putĂ© causal, l’évĂ©nement qui Ă©tait de nature Ă  produire le dommage. C’est celle qui est gĂ©nĂ©ralement retenue par les juges mais elle est assez stricte. Le juge se tourne alors vers l’autre thĂ©orie. La thĂ©orie de la causalitĂ© adĂ©quate Ă  Ă©tĂ© critiquĂ©e, normalement prĂ©visible au regard du cours normal des choses, le juge porte un regard subjectif, un fait pourra ĂȘtre dĂ©terminant pour lui mais pas forcĂ©ment pour un autre juge. De plus est-il juste pour la victime qu’une personne dont le fait Ă  contribuer au dommage soit Ă©cartĂ© de la liste des responsables au motif qu’il n’y Ă  pas de lien de causalitĂ©. Cette thĂ©orie est trop restrictive. 2° La thĂ©orie de l’équivalence des conditions Selon la thĂ©orie de l’équivalence des conditions, est rĂ©putĂ© causal tout Ă©vĂ©nement sans lequel le dommage ne se serait pas produit. Cette thĂ©orie place sur un pied d’égalitĂ©, l’ensemble des facteurs ayant concourus Ă  la rĂ©alisation d’un dommage. La question se pose sans cet Ă©vĂ©nement est-ce que le dommage se serait produit ? Si il apparaĂźt que le dommage est survenu avec l’évĂ©nement alors nous avons un lien de causalitĂ©, en revanche si l’évĂ©nement n’y est pour rien alors il n’y a pas de lien de causalitĂ©. Cette thĂ©orie est donc plus souple que la thĂ©orie de la causalitĂ© adĂ©quate. Cette thĂ©orie se rencontre lorsque le juge rend responsable une personne l’entier dommage d’une victime alors mĂȘme qu’il aurait Ă©tĂ© aggravĂ© par la suite par un tiers. La Cour de cassation retient la thĂ©orie de l’équivalence des conditions arrĂȘt de la seconde chambre civile du 07/04/2005 l’hospitalisation Ă  Ă©tĂ© rendue nĂ©cessaire, et le dĂ©cĂšs ne se serait pas produit en l’absence de l’accident qui en Ă©tait la cause certaine. Cette thĂ©orie Ă  fait l’objet de critiques car elle reviendrait Ă  aligner causalitĂ© matĂ©rielle et causalitĂ© juridique. Tout fait matĂ©riel ayant un lien avec le dommage est considĂ©rĂ© comme Ă©tant juridiquement une cause du dommage. Pour certains auteurs ce serait retenir une cause trop extensible de la thĂ©orie de la causalitĂ©. 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