Lacomparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© (CRPC) est une procĂ©dure appliquĂ©e aux personnes majeures qui reconnaissent avoir commis un dĂ©lit. Toutefois, cette mesure ne peut pas s’appliquer Ă  certains dĂ©lits ou certaines accusations particuliĂšrement graves : les violences, les menaces, les agressions sexuelles et les comparĂȘncia com reconhecimento prĂ©vio de culpabilidade Explanation[PDF] Capa e sumĂĄrio O aumento das acusaçÔes contenciosas com a comparĂȘncia imediata com reconhecimento prĂ©vio de culpabilidade.. O apoio da acusação Ă  added at 16 mins 2018-10-03 134632 GMT-Comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© CRPC VĂ©rifiĂ© le 07 septembre 2018 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministre, MinistĂšre chargĂ© de la justice ImprimerS'abonner aux mises Ă  jour significatives de cette pageEnvoyer par courrielPartager sur Facebook - Nouvelle fenĂȘtreTweeter - Nouvelle fenĂȘtrePartager sur LinkedIn - Nouvelle fenĂȘtre La comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© CRPC appelĂ©e aussi plaider-coupable permet d'Ă©viter un procĂšs Ă  une personne qui reconnaĂźt les faits qui lui sont reprochĂ©s. Cette procĂ©dure est proposĂ©e par le procureur de la RĂ©publique. Manteria o termo em francĂȘs seguido da tradução em portuguĂȘs, com o respetivo acrĂłnimo que fica igual ao do francĂȘs. CetteprocĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© prĂ©sente des avantages et des inconvĂ©nients. Le plus gros avantage est pour les tribunaux, car avec cette audience ils peuvent faire passer en une demi-journĂ©e une quarantaine de dossiers alors qu’il leur faudrait 3 ou 4 demi-journĂ©es en audience normale pour View RĂ©visions L’ordonnance pĂ©nale le procureur propose une peine Ă  un juge qui homologue cette derniĂšre. Cette dĂ©cision de condamnation vous est notifiĂ©e lors d’une audience. Vous avez 1 mois pour faire opposition. Prenez conseil auprĂšs d’un avocat dans ce dĂ©lai pour Ă©valuer avec lui l’intĂ©rĂȘt d’inscrire une opposition. LA CRPC comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© est une procĂ©dure particuliĂšre en cas de dĂ©lit pour nĂ©gocier une peine avec le procureur de la RĂ©publique qui devra ĂȘtre homologuĂ© par le tribunal. L’avocat est obligatoire pour cette procĂ©dure. convocation devant le Tribunal correctionnel ou la cour d’assises Si vous ĂȘtes convoquĂ© comme prĂ©venu ou comme accusĂ© Ă  une audience, l’enjeu et la technicitĂ© de ces audiences rendent indispensable la prĂ©sence d’un avocat. Sa prĂ©sence est mĂȘme parfois obligatoire. Si vous ĂȘtes convoquĂ©, votre prĂ©sence Ă  l’audience est obligatoire, faute de quoi un jugement par dĂ©faut ou un jugement contradictoire Ă  signifier sera rendu contre vous. Un avocat peut vous reprĂ©senter s’il bĂ©nĂ©ficie d’un pouvoir. Vous pouvez choisir votre avocat qui dĂ©terminera avec vous les honoraires. Il peut aussi vous assister sous le bĂ©nĂ©fice de l’aide juridictionnelle si vous remplissez les conditions. Lien aide juridictionnelle Attention, l’aide juridictionnelle ne vous sera pas accordĂ©e pour des contraventions en dessous de la 5Ăšme classe. À l’issue d’une audience, sauf cas particulier, le dĂ©lai d’appel est de 10 jours. Le conseil d’un avocat sur la nĂ©cessitĂ© d’interjeter appel est indispensable compte tenu de l’enjeu procĂ©dural. 8 Les commentaires sont fermĂ©s Houda ABADA on 21 mars 2019 Ă  10 h 06 minHouda ABADA on 12 fĂ©vrier 2019 Ă  11 h 23 min This post was created by ABADA Houda le 9 avril 2016. Afinde trouver des solutions Ă  l’engorgement des tribunaux et d’éviter les classements sans suite du Parquet, de nouveaux pouvoirs ont Ă©tĂ© octroyĂ©s par le lĂ©gislateur au Procureur de la RĂ©publique. La Comparution sur Reconnaissance PrĂ©alable de CulpabilitĂ© (CRPC), inspirĂ©e du plea bargaining amĂ©ricain, a ainsi Ă©tĂ© créée par la loi n°2004-204 du 9 mars
La ProcĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© CRPC AppelĂ©e Ă©galement le plaider-coupable, la comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© ou CRPC est une procĂ©dure permettant d’éviter un procĂšs en reconnaissant les faits reprochĂ©s. Les conditions de la CRPR La comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© est uniquement accessible Ă  une personne ayant commis un dĂ©lit puni d’une peine amende ou d’une peine d’emprisonnement infĂ©rieure Ă  5 ans. Dans certains cas de dĂ©lits, le plaider-coupable est impossible Homicides involontaires DĂ©lits concernant la presse DĂ©lits politiques Violences, agressions sexuelles, menaces, blessures involontaires punies par une peine minimale de 5 ans de prison DĂ©roulement de la procĂ©dure AprĂšs enquĂȘte du Procureur de la RĂ©publique, la personne soupçonnĂ©e est convoquĂ©e, ainsi que son avocat. Si le Procureur estime qu’une procĂ©dure de CRPC est prĂ©fĂ©rable au procĂšs, si les faits sont reconnus, elle propose alors une ou plusieurs peines telles que une amende ou une peine de prison. Une partie ou la totalitĂ© de la peine complĂ©mentaire encourue pour Ă©galement ĂȘtre effectuĂ©e. Dans le cas d’une peine de prison ferme, le Procureur doit prĂ©ciser si elle est immĂ©diate ou amĂ©nagĂ©e. A SAVOIR Suite Ă  une information judiciaire ou phase d’instruction, le juge d’instruction peut Ă©galement opter pour une procĂ©dure de CRPC et renverra donc le dossier au Procureur. L’auteur des faits peut demander Ă  s’entretenir avec son avocat et possĂšde plusieurs choix Accepter la proposition Le Procureur saisit alors le prĂ©sident du Tribunal Correctionnel afin d’obtenir une audience d’homologation. Ce dernier auditionne l’auteur des faits, accompagnĂ© de son avocat. Au terme d’une audience publique, la proposition du Procureur sera homologuĂ©e par le PrĂ©sident Une Ordonnance d’homologation valide la proposition du Procureur. Il est possible de faire appel dans un dĂ©lai de 10 jours. refusĂ©e par le PrĂ©sident Le Procureur devra alors saisir le Tribunal Correctionnel pour suivre une procĂ©dure classique. Refuser la proposition La procĂ©dure classique s’applique alors. Demander un dĂ©lai de rĂ©flexion de 10 jours La victime peut obtenir une indemnisation dans le cadre d’une CRPC. Lors de l’audience d’homologation, elle doit se consituter partie civile et peut-ĂȘtre assistĂ©e d’un avocat lors de l’audience. Le montant de l’indemnisation sera dĂ©terminĂ©e par le PrĂ©sident du Tribunal. VOUS SOUHAITEZ POSER UNE QUESTION ?Contactez MaĂźtre Rauline au 06 50 49 87 17 ou par mail FICHES PRATIQUES â–ș Les conditions d’une garde Ă  vue et sa durĂ©e â–ș La procĂ©dure de comparution immĂ©diate â–ș Les droits du mis en examen dans la Phase d’Instruction â–ș DĂ©roulement d’un procĂšs devant la Cour d’Assises du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Pour tous les dĂ©lits, Ă  l’exception de ceux mentionnĂ©s Ă  l’article 495-16 et des dĂ©lits d’atteintes volontaires et involontaires Ă  l’intĂ©gritĂ© des personnes et d’agressions sexuelles prĂ©vus aux articles 222-9 Ă  222-31-2 du code pĂ©nal lorsqu’ils sont punis d’une peine d’emprisonnement d’une durĂ©e supĂ©rieure Ă  cinq ans, le procureur de la RĂ©publique peut, d’office ou Ă  la demande de l’intĂ©ressĂ© ou de son avocat, recourir Ă  la procĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© conformĂ©ment aux dispositions de la prĂ©sente section Ă  l’égard de toute personne convoquĂ©e Ă  cette fin ou dĂ©fĂ©rĂ©e devant lui en application de l’article 393 du prĂ©sent code, lorsque cette personne reconnaĂźt les faits qui lui sont reprochĂ©s. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Le procureur de la RĂ©publique peut proposer Ă  la personne d’exĂ©cuter une ou plusieurs des peines principales ou complĂ©mentaires encourues ; la nature et le quantum de la ou des peines sont dĂ©terminĂ©s conformĂ©ment aux articles 130-1 et 132-1 du code pĂ©nal. Lorsqu’est proposĂ©e une peine d’emprisonnement, sa durĂ©e ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  un an ni excĂ©der la moitiĂ© de la peine d’emprisonnement encourue. Le procureur peut proposer qu’elle soit assortie en tout ou partie du sursis. Il peut Ă©galement proposer qu’elle fasse l’objet d’une des mesures d’amĂ©nagement Ă©numĂ©rĂ©es par l’article 712-6. Si le procureur de la RĂ©publique propose une peine d’emprisonnement ferme, il prĂ©cise Ă  la personne s’il entend que cette peine soit immĂ©diatement mise Ă  exĂ©cution ou si la personne sera convoquĂ©e devant le juge de l’application des peines pour que soient dĂ©terminĂ©es les modalitĂ©s de son exĂ©cution, notamment la semi-libertĂ©, le placement Ă  l’extĂ©rieur ou le placement sous surveillance Ă©lectronique. Lorsqu’est proposĂ©e une peine d’amende, son montant ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă  celui de l’amende encourue. Elle peut ĂȘtre assortie du sursis. Les dĂ©clarations par lesquelles la personne reconnaĂźt les faits qui lui sont reprochĂ©s sont recueillies, et la proposition de peine est faite par le procureur de la RĂ©publique, en prĂ©sence de l’avocat de l’intĂ©ressĂ© choisi par lui ou, Ă  sa demande, dĂ©signĂ© par le bĂątonnier de l’ordre des avocats, l’intĂ©ressĂ© Ă©tant informĂ© que les frais seront Ă  sa charge sauf s’il remplit les conditions d’accĂšs Ă  l’aide juridictionnelle. La personne ne peut renoncer Ă  son droit d’ĂȘtre assistĂ©e par un avocat. L’avocat doit pouvoir consulter sur-le-champ le dossier. La personne peut librement s’entretenir avec son avocat, hors la prĂ©sence du procureur de la RĂ©publique, avant de faire connaĂźtre sa dĂ©cision. Elle est avisĂ©e par le procureur de la RĂ©publique qu’elle peut demander Ă  disposer d’un dĂ©lai de dix jours avant de faire connaĂźtre si elle accepte ou si elle refuse la ou les peines proposĂ©es. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Lorsque, en prĂ©sence de son avocat, la personne accepte la ou les peines proposĂ©es, elle est aussitĂŽt prĂ©sentĂ©e devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui, saisi par le procureur de la RĂ©publique d’une requĂȘte en homologation. Si la personne n’est pas dĂ©tenue, elle peut ĂȘtre convoquĂ©e devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui dans un dĂ©lai infĂ©rieur ou Ă©gal Ă  un mois. Le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui entend la personne et son avocat. AprĂšs avoir vĂ©rifiĂ© la rĂ©alitĂ© des faits et leur qualification juridique, il peut dĂ©cider d’homologuer les peines proposĂ©es par le procureur de la RĂ©publique. Il statue le jour mĂȘme par ordonnance motivĂ©e. La procĂ©dure prĂ©vue par le prĂ©sent alinĂ©a se dĂ©roule en audience publique ; la prĂ©sence du procureur de la RĂ©publique Ă  cette audience n’est pas obligatoire. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Lorsque la personne demande Ă  bĂ©nĂ©ficier, avant de se prononcer sur la proposition faite par le procureur de la RĂ©publique, du dĂ©lai prĂ©vu au dernier alinĂ©a de l’article 495-8, le procureur de la RĂ©publique peut la prĂ©senter devant le juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention pour que celui-ci ordonne son placement sous contrĂŽle judiciaire, Ă  l’assignation Ă  rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique ou, Ă  titre exceptionnel et si l’une des peines proposĂ©es est Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  deux mois d’emprisonnement ferme et que le procureur de la RĂ©publique a proposĂ© sa mise Ă  exĂ©cution immĂ©diate, son placement en dĂ©tention provisoire, selon les modalitĂ©s prĂ©vues par l’avant-dernier alinĂ©a de l’article 394 ou les articles 395 et 396, jusqu’à ce qu’elle comparaisse de nouveau devant le procureur de la RĂ©publique. Cette nouvelle comparution doit intervenir dans un dĂ©lai compris entre dix et vingt jours Ă  compter de la dĂ©cision du juge des libertĂ©s et de la dĂ©tention. A dĂ©faut, il est mis fin au contrĂŽle judiciaire, Ă  l’assignation Ă  rĂ©sidence avec surveillance Ă©lectronique ou Ă  la dĂ©tention provisoire de l’intĂ©ressĂ© si l’une de ces mesures a Ă©tĂ© prise. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale L’ordonnance par laquelle le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui dĂ©cide d’homologuer la ou les peines proposĂ©es est motivĂ©e par les constatations, d’une part, que la personne, en prĂ©sence de son avocat, reconnaĂźt les faits qui lui sont reprochĂ©s et accepte la ou les peines proposĂ©es par le procureur de la RĂ©publique, d’autre part, que cette ou ces peines sont justifiĂ©es au regard des circonstances de l’infraction et de la personnalitĂ© de son auteur. L’ordonnance a les effets d’un jugement de condamnation. Elle est immĂ©diatement exĂ©cutoire. Lorsque la peine homologuĂ©e est une peine d’emprisonnement ferme, la personne est, selon les distinctions prĂ©vues au deuxiĂšme alinĂ©a de l’article 495-8, soit immĂ©diatement incarcĂ©rĂ©e en maison d’arrĂȘt, soit convoquĂ©e devant le juge de l’application des peines, Ă  qui l’ordonnance est alors transmise sans dĂ©lai. Dans tous les cas, elle peut faire l’objet d’un appel de la part du condamnĂ©, conformĂ©ment aux dispositions des articles 498, 500, 502 et 505. Le ministĂšre public peut faire appel Ă  titre incident dans les mĂȘmes conditions. A dĂ©faut, elle a les effets d’un jugement passĂ© en force de chose jugĂ©e. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Lorsque la personne dĂ©clare ne pas accepter la ou les peines proposĂ©es ou que le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou son dĂ©lĂ©guĂ© rend une ordonnance de refus d’homologation, le procureur de la RĂ©publique saisit, sauf Ă©lĂ©ment nouveau, le tribunal correctionnel selon l’une des procĂ©dures prĂ©vues par l’article 388 ou requiert l’ouverture d’une information. Lorsque la personne avait Ă©tĂ© dĂ©fĂ©rĂ©e devant lui en application des dispositions de l’article 393, le procureur de la RĂ©publique peut la retenir jusqu’à sa comparution devant le tribunal correctionnel ou le juge d’instruction, qui doit avoir lieu le jour mĂȘme, conformĂ©ment aux dispositions de l’article 395 ; si la rĂ©union du tribunal n’est pas possible le jour mĂȘme, il est fait application des dispositions de l’article 396. Les dispositions du prĂ©sent alinĂ©a sont applicables y compris si la personne avait demandĂ© Ă  bĂ©nĂ©ficier d’un dĂ©lai et avait Ă©tĂ© placĂ©e en dĂ©tention provisoire en application des dispositions des articles 495-8 et 495-10. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Lorsque la victime de l’infraction est identifiĂ©e, elle est informĂ©e sans dĂ©lai, par tout moyen, de cette procĂ©dure. Elle est invitĂ©e Ă  comparaĂźtre en mĂȘme temps que l’auteur des faits, accompagnĂ©e le cas Ă©chĂ©ant de son avocat, devant le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui pour se constituer partie civile et demander rĂ©paration de son prĂ©judice. Le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui statue sur cette demande, mĂȘme dans le cas oĂč la partie civile n’a pas comparu Ă  l’audience, en application de l’article 420-1. La partie civile peut faire appel de l’ordonnance conformĂ©ment aux dispositions des articles 498 et 500. Si la victime n’a pu exercer le droit prĂ©vu Ă  l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent, le procureur de la RĂ©publique doit l’informer de son droit de lui demander de citer l’auteur des faits Ă  une audience du tribunal correctionnel statuant conformĂ©ment aux dispositions du quatriĂšme alinĂ©a de l’article 464, dont elle sera avisĂ©e de la date, pour lui permettre de se constituer partie civile. Le tribunal statue alors sur les seuls intĂ©rĂȘts civils, au vu du dossier de la procĂ©dure qui est versĂ© au dĂ©bat. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale A peine de nullitĂ© de la procĂ©dure, il est dressĂ© procĂšs-verbal des formalitĂ©s accomplies en application des articles 495-8 Ă  495-13. Lorsque la personne n’a pas acceptĂ© la ou les peines proposĂ©es ou lorsque le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui n’a pas homologuĂ© la proposition du procureur de la RĂ©publique, le procĂšs-verbal ne peut ĂȘtre transmis Ă  la juridiction d’instruction ou de jugement, et ni le ministĂšre public ni les parties ne peuvent faire Ă©tat devant cette juridiction des dĂ©clarations faites ou des documents remis au cours de la procĂ©dure. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Le prĂ©venu qui a fait l’objet, pour l’un des dĂ©lits mentionnĂ©s Ă  l’article 495-7, d’une citation directe ou d’une convocation en justice en application des dispositions des articles 390 ou 390-1 peut, soit lui-mĂȘme, soit par l’intermĂ©diaire de son avocat, indiquer par lettre recommandĂ©e avec demande d’avis de rĂ©ception adressĂ©e au procureur de la RĂ©publique qu’il reconnaĂźt les faits qui lui sont reprochĂ©s et demander l’application de la procĂ©dure prĂ©vue par la prĂ©sente section. Dans ce cas, le procureur de la RĂ©publique peut, s’il l’estime opportun, procĂ©der conformĂ©ment aux dispositions des articles 495-8 et suivants, aprĂšs avoir convoquĂ© le prĂ©venu et son avocat ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, la victime. La citation directe ou la convocation en justice sont alors caduques, sauf si la personne refuse d’accepter les peines proposĂ©es ou si le prĂ©sident du tribunal de grande instance ou le juge dĂ©lĂ©guĂ© par lui refuse de les homologuer lorsque l’un ou l’autre de ces refus intervient plus de dix jours avant la date de l’audience devant le tribunal correctionnel mentionnĂ©e dans l’acte de poursuite initial. Le procureur de la RĂ©publique, lorsqu’il dĂ©cide de ne pas faire application des dispositions des articles 495-8 et suivants, n’est pas tenu d’en aviser le prĂ©venu ou son avocat. Les dispositions du prĂ©sent article ne sont pas applicables aux personnes renvoyĂ©es devant le tribunal correctionnel par le juge d’instruction. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale La mise en Ɠuvre de la procĂ©dure prĂ©vue par la prĂ©sente section n’interdit pas au procureur de la RĂ©publique de procĂ©der simultanĂ©ment Ă  une convocation en justice en application de l’article 390-1. La saisine du tribunal rĂ©sultant de cette convocation en justice est caduque si la personne accepte la ou les peines proposĂ©es et que celles-ci font l’objet d’une ordonnance d’homologation. du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale Les dispositions de la prĂ©sente section ne sont applicables ni aux mineurs de dix-huit ans ni en matiĂšre de dĂ©lits de presse, de dĂ©lits d’homicides involontaires, de dĂ©lits politiques ou de dĂ©lits dont la procĂ©dure de poursuite est prĂ©vue par une loi spĂ©ciale.

Lechamp d’application de la CRPC . La procĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© (CRPC) peut ĂȘtre envisagĂ©e : pour tous les dĂ©lits, Ă  l’exception de ceux commis par les mineurs, des dĂ©lits de presse, des dĂ©lits politiques (prĂ©vus par le titre Ier du livre IV du Code pĂ©nal), et des dĂ©lits d’atteintes volontaires et involontaires Ă 

Qu’est que la comparution sur reconnaissance prĂ©alable culpabilitĂ© CRPC Créée par la loi du 9 mars 2004 et entrĂ©e en vigueur le 1er octobre 2014, la comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© appelĂ©e CRPC est une procĂ©dure de plaider coupable » oĂč l’assistance d’un avocat est obligatoire. La CRPC s’applique pour l’ensemble des dĂ©lits exceptĂ©s les violences, les menaces, les agressions sexuelles et les blessures involontaires punies par une peine de prison de 5 ans et plus, les dĂ©lits de presse, les homicides involontaires, les dĂ©lits politiques les dĂ©lits dont la poursuite est prĂ©vue par un texte spĂ©ciale exemple dĂ©lit en matiĂšre de chasse. Les mineurs ne peuvent pas faire l’objet d’une CRPC. Outre les conditions lĂ©gales, la condition la plus importante pour recourir Ă  une CPRC est que l’individu reconnaisse les faits dans leur totalitĂ©. A l’issue d’une garde Ă  vue, le Procureur de la RĂ©publique en cas de poursuite sous la forme d’une CRPC a deux possibilitĂ©s donner une convocation Ă  une audience de CRPC ; procĂ©der Ă  un dĂ©fĂšrement pour notifier le passage en CRPC dĂšs le jour-mĂȘme ou le lendemain ; on parle de CRPC dĂ©ferrement ». Le dĂ©roulement de la comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© L’audience de CRPC se passe en deux temps une phase devant le Procureur de la RĂ©publique et une phase devant le juge homologateur. Devant le Procureur de la RĂ©publique Il recueille de nouveau la reconnaissance de la culpabilitĂ© du prĂ©venu en prĂ©sence de son avocat, lui propose la peine et lui indique qu’il dispose d’un dĂ©lai de dix jours de rĂ©flexion avant de faire connaĂźtre son acceptation ou son refus de la peine. Le prĂ©venu peut refuser le dĂ©lai de rĂ©flexion et faire connaĂźtre sa dĂ©cision ou demander de disposer de ce dĂ©lai ; dans cette situation, un autre juge sera saisi. Le Procureur de la RĂ©publique peut proposer une peine d’emprisonnement qui ne peut ĂȘtre supĂ©rieur Ă  un an ni excĂ©der la moitiĂ© de la peine d’emprisonnement encourue ; cela peut ĂȘtre assortie d’un sursis, d’une mesure d’amĂ©nagement ; une peine alternative jour-amende, travail d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, stage de citoyennetĂ© ; une peine complĂ©mentaire par exemple en cas d’infraction au code de la route, une annulation du permis de conduire. une peine d’amende. En pratique, il existe une marge de manƓuvre significative pour nĂ©gocier la peine avec le Procureur de la RĂ©publique. Devant le juge homologateur Une fois, l’acceptation de la peine, le prĂ©venu est prĂ©sentĂ© au juge homologateur. Il s’agit d’une audience publique oĂč le juge va rappeler les faits et la peine proposĂ©e par le Procureur de la RĂ©publique. Il va auditionner le prĂ©venu en vĂ©rifiant son identitĂ©, son casier judiciaire, la qualification retenue, sa reconnaissance de sa culpabilitĂ©. L’avocat va pouvoir plaider. Puis le prĂ©sident va dĂ©cider soit d’homologuer la peine proposĂ©e soit de refuser l’homologation. Fort de son expĂ©rience et son savoir-faire, MaĂźtre Franck LEVY vous assistance dans cette procĂ©dure de CRPC, afin de garantir vos intĂ©rĂȘts, dĂ©finir une stratĂ©gie de dĂ©fense pĂ©nale, vous dĂ©fendre et prĂ©senter des documents au Procureur de la RĂ©publique permettant d’ĂȘtre en position de force pour nĂ©gocier la peine.
Lacomparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© (CRPC) tient, depuis sa crĂ©ation en 2004, une part croissante dans la rĂ©ponse pĂ©nale. Elle concerne en 2016 environ 75 000 condamnĂ©s, reprĂ©sente 13 % des dĂ©cisions correctionnelles de condamnation et un quart de celles issues de procĂ©dures simplifiĂ©es. Un condamnĂ© sur deux l’est pour une infraction La Comparution sur Reconnaissance PrĂ©alable de CulpabilitĂ© CRPC, Ă©galement appelĂ©e plaider coupable » a Ă©tĂ© instaurĂ©e par la loi dite Perben II » du 9 mars 2004 afin de dĂ©sengorger les tribunaux correctionnels. Il s’agit d’une procĂ©dure qui permet de juger rapidement l’auteur d’une infraction, Ă  la condition que celui-ci reconnaisse sa culpabilitĂ© quant aux faits reprochĂ©s. Fort de son expĂ©rience en la matiĂšre, le Cabinet ALTER AVOCATS BORDEAUX, situĂ© Place Pey Berland, fait le point sur cette procĂ©dure pĂ©nale particuliĂšre. Quelles sont les conditions permettant la mise en place d’une CRPC Comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© ? La procĂ©dure de Comparution sur Reconnaissance de CulpabilitĂ©, aussi appelĂ© CRPC, n’est applicable qu’aux dĂ©lits Ă  l’exception des dĂ©lits graves Ă©numĂ©rĂ©s de façon limitative aux articles 495-7 et 495-16 du Code de ProcĂ©dure PĂ©nale. Ainsi, sont exclus de cette procĂ©dure particuliĂšre Les contraventions ; Les crimes ; Les dĂ©lits sanctionnĂ©s par une peine supĂ©rieure Ă  cinq ans d’emprisonnement agressions sexuelles, homicide involontaire, violences, menaces, etc
 ; Les dĂ©lits de presse injure, diffamation, etc
 ; Les dĂ©lits politiques. Par ailleurs, l’auteur des faits reprochĂ©s doit impĂ©rativement ĂȘtre majeur. Dans l’hypothĂšse oĂč le mis en cause est mineur, les poursuites pĂ©nales seront diligentĂ©es de façon classique. Enfin, il faut souligner que seules les personnes ayant reconnu leur implication dans l’infraction constatĂ©e pourront bĂ©nĂ©ficier d’une CRPC. La prĂ©sence d’un avocat est-elle indispensable ? Au regard de la loi et plus particuliĂšrement du droit pĂ©nal, le mis en cause poursuivi dans le cadre d’une Comparution sur Reconnaissance PrĂ©alable de CulpabilitĂ© – CRPC – doit impĂ©rativement ĂȘtre assistĂ© d’un avocat. Comment se dĂ©roule la procĂ©dure de CRPC Comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© ? Dans un premier temps, l’auteur des faits reçoit une convocation Ă  l’audience de CRPC. Le plus souvent, celle-ci mentionne la date de l’audience de Comparution sur Reconnaissance PrĂ©alable de CulpabilitĂ© ainsi que celle de l’audience correctionnelle prĂ©vue au cas oĂč la procĂ©dure initiale n’aboutirait pas. Afin de permettre la dĂ©fense la plus efficace possible, le mis en cause prend attache dĂšs cet instant avec l’avocat de son choix. A dĂ©faut, il bĂ©nĂ©ficiera de l’assistance de l’avocat de permanence le jour de sa comparution devant la Justice. Dans un deuxiĂšme temps, le jour de l’audience, l’auteur des faits comparaĂźt devant le Procureur de la RĂ©publique avec son avocat. Au cours de cet entretien, le magistrat revient de façon dĂ©taillĂ©e sur les faits reprochĂ©s et propose une ou plusieurs peines au mis en cause, emprisonnement et/ ou amende et/ou peine complĂ©mentaire retrait du permis par exemple, Ă  la condition que celui-ci reconnaisse sa culpabilitĂ©. En cas de peine d’emprisonnement, celle-ci ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  trois ans ou excĂ©der la moitiĂ© de la peine encourue. Le sursis est possible, tout comme l’amĂ©nagement de peine. En cas de peine d’amende, le montant de celle-ci ne peut ĂȘtre supĂ©rieur au montant de l’amende encourue. Une fois la proposition effectuĂ©e, l’auteur des faits peut s’entretenir librement et en toute confidentialitĂ© avec son avocat qui le guidera sur l’opportunitĂ© d’accepter ou non la peine envisagĂ©e. Trois solutions sont alors possibles Ă  ce stade Le mis en cause accepte immĂ©diatement la proposition le Procureur de la RĂ©publique saisit alors le PrĂ©sident du Tribunal Correctionnel ou un dĂ©lĂ©guĂ© afin de faire homologuer la peine convenue ; Le mis en cause refuse la proposition une ordonnance de refus d’homologation est rendue et le Procureur de la RĂ©publique saisit le Tribunal Correctionnel afin que l’auteur des faits soit jugĂ© de façon classique ; Le mis en cause demande un dĂ©lai de rĂ©flexion de 10 jours le Procureur de la RĂ©publique peut saisir le Juge des LibertĂ©s et de la DĂ©tention afin que celui-ci ordonne un placement sous contrĂŽle judiciaire, la mise en place d’un bracelet Ă©lectronique ou un placement en dĂ©tention provisoire si la peine proposĂ©e est supĂ©rieure ou Ă©gale Ă  2 mois d’emprisonnement ferme et que le Procureur de la RĂ©publique a requis un mandat de dĂ©pĂŽt. Dans cette hypothĂšse, l’auteur des faits comparaĂźtra de nouveau dans un dĂ©lai de 10 Ă  20 jours afin de faire connaĂźtre de sa dĂ©cision quant Ă  la peine proposĂ©e. Dans un troisiĂšme temps, le mis en cause et son avocat sont entendus par le PrĂ©sident du Tribunal Correctionnel ou un dĂ©lĂ©guĂ©, lequel peut dĂ©cider d’homologuer la proposition Ă©mise par le Procureur de la RĂ©publique ou de la refuser. Il est Ă  noter que le Juge ne peut en aucun cas modifier cette proposition. S’il valide l’accord passĂ© il rend une ordonnance d’homologation, laquelle a autant de valeur qu’un jugement classique. Ce document mentionne la culpabilitĂ© du mis en cause, prĂ©cise que celui-ci reconnaĂźt les faits et qu’il accepte la peine proposĂ©e. L’ordonnance est immĂ©diatement exĂ©cutoire et doit impĂ©rativement ĂȘtre notifiĂ©e Ă  l’intĂ©ressĂ© qui dispose d’un dĂ©lai de 10 jours pour faire appel. La peine est immĂ©diatement exĂ©cutoire. S’il ne valide pas l’accord passĂ© le prĂ©venu est renvoyĂ© devant le Tribunal Correctionnel afin d’ĂȘtre jugĂ©. Quid de la victime ? La victime est informĂ©e de la mise en Ɠuvre de la procĂ©dure de CRPC comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© avant l’audience d’homologation. Afin d’obtenir un dĂ©dommagement pour le prĂ©judice subi, elle peut se constituer partie civile et solliciter l’attribution de dommages-intĂ©rĂȘts avant ou au cours de cette audience. La prĂ©sence de la partie civile n’est pas obligatoire lors de l’audience d’homologation mais, si elle le souhaite, elle peut ĂȘtre entendue par le Juge Ă  cette occasion. La procĂ©dure de Comparution sur Reconnaissance PrĂ©alable de CulpabilitĂ© est un mĂ©canisme particulier qui nĂ©cessite l’intervention d’un avocat aguerri au droit pĂ©nal. Le cabinet Alter Avocats Bordeaux met Ă  votre disposition ses compĂ©tences matiĂšre de droit pĂ©nal et reste naturellement disponible pour toute question relative Ă  cette procĂ©dure.
Opterpour une comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© permet Ă  l’auteur d’un dĂ©lit d’éviter le renvoi devant un tribunal correctionnel. Cette procĂ©dure est encadrĂ©e par les articles 495-7 Ă  495-16 du code de procĂ©dure pĂ©nale. Pour mettre en Ɠuvre la CRPC, le mis en cause doit d’abord avouer
ï»żBonsoir, Que pensez-vous de ma "consultation" Ă  propos de ce qui suitUne personne me charge de sa dĂ©fense le 2 oct 2004 car elle est poursuivie pour homicide volontaire accident de la route. Le MinistĂšre Public MP recourt Ă  la procĂ©dure de comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© CRPC et lui propose, en ma prĂ©sence, une peine de 12 mois d'emprisonnement avec sursis. Avant tout, j'ai besoin d'Ă©claircissement. Je ne comprend pas pourquoi le MP propose ici une CRPC alors que cette procĂ©dure n'est possible qu'Ă  l'encontre des dĂ©lits punis Ă  titre principal d'une peine d'amende ainsi que ceux punis d'une peine d'emprisonnement d'une durĂ©e infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  5 ans. En effet, en cas d'homicide volontaire, la peine maximale est toujours supĂ©rieure Ă  5 ans En attendant votre rĂ©ponse voici ce que je dirais Je n'ai pas bcp d'Ă©lĂ©ments me permettant d'Ă©valuer l'adĂ©quation de la peine proposĂ©e par le MP et l'ampleur de l'homicide volontaire. La CRPC est possible uniquement pour les dĂ©lits punis Ă  titre principal d'une peine d'amende ainsi que ceux punis d'une peine d'emprisonnement d'une durĂ©e infĂ©rieure ou Ă©gale Ă  5 ans. Elle ne peut s'adresser qu'Ă  une personne majeure reconnaissant les faits dĂ©lictuels. La personne Ă©vite un procĂšs si elle accepte la peine. Mise en oeuvre sous le contrĂŽle du juge et en public, la "comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ©" est destinĂ©e Ă  accĂ©lĂ©rer le traitement des affaires en instance devant les tribunaux. L’avocat doit pouvoir consulter sur-le-champ le dossier pĂ©nal et son client ne peut renoncer Ă  son assistance. Le refus de l’assistance d’un avocat Ă©quivaut Ă  un refus de la procĂ©dure. Cette procĂ©dure a lieu en 2 temps - d'une part, une phase non juridictionnelle durant laquelle un accord intervient entre le Procureur de la Repb et la personne concernĂ©e. Ici le prĂ©sence de l'avocat est obligatoire afin de garantir les "conditions d'un procĂšs Ă©quitable". Le prĂ©venu a dix jours pour se prononcer. - d'autre part, une phase juridictionnelle qui consiste en une homologation de l'accord par le juge des libertĂ©s. La lecture de l'ordonnance d'homolgation sera publique tout comme l'audience. Le juge contrĂŽlera les conditions de l'accord en vĂ©rifiant que la personne a bien reconnu les faits et la sincĂ©ritĂ© de cette reconnaissance afin d'Ă©viter tt chantage. Le contrĂŽle portera en outre sur la teneur de l'accord et sur la peine qui doit ĂȘtre adaptĂ©e Ă  la personnalitĂ© de l'auteur et aux circonstances de l'infraction. Le dĂ©linquant ainsi condamnĂ© pourrait faire appel de la dĂ©cision d'homologation dans les dix jours. Si le juge rejette l'homologation, il renverra l'affaire devant le Tbal Correct° peine d'emprisonnement ne pourra pas dĂ©passer la 1/2 de la peine normalement prĂ©vue par le texte et quoiqu'il en soit un maximum de 1 an. Attention, Ă  la diffĂ©rence du "plea bargaining" amĂ©ricain, il n'est pas question de nĂ©gocier la qualification du dĂ©lit lui-mĂȘme. En l'occurrence, nous n'avons pas suffisamment d'Ă©lĂ©ment pour savoir si le dĂ©lit en question Ă©tait suffisamment grave pour justifier une peine de 12 mois d'emprisonnement avec sursis. Quoiqu'il en soit si tel n'Ă©tait pas le cas, la personne serait en droit de refuser la proposition du MP; la procĂ©dure reprendrait alors une tournure ordinaire. VoilĂ  en gros ce que je peux dire. Qu'en pensez-vous? Ais-je oubliĂ© qqchose? Merci d'avance pour votre aide dhhuKUi.
  • u3n0lnz8r2.pages.dev/144
  • u3n0lnz8r2.pages.dev/364
  • u3n0lnz8r2.pages.dev/244
  • u3n0lnz8r2.pages.dev/457
  • u3n0lnz8r2.pages.dev/26
  • u3n0lnz8r2.pages.dev/178
  • u3n0lnz8r2.pages.dev/280
  • u3n0lnz8r2.pages.dev/13
  • comparution sur reconnaissance prĂ©alable de culpabilitĂ© forum