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Leministre de la Transition Ecologique et Solidaire, Nicolas Hulot, a annoncĂ© le 14 novembre 2017 sa dĂ©cision de relancer[1] le processus dâeffacement des barrages de Vezins et de La-Roche-qui-Boit sur la SĂ©lune dans le dĂ©partement de la Manche. Les associations mobilisĂ©es depuis de longues annĂ©es pour la restauration de ce fleuve
Thématique Milieux aquatiques. RiviÚres, Ouvrages hydrauliques, Zones humides et Réglementation Accueil Barrage de la Parageaie Barrage de la Parageaie Etat de l'ouvrage EffacéType d'ouvrage ClapetsResponsable de gestion SBOS Mise à jour le 29/02/2016 - 1633
Leffacement du barrage de la Roche qui Boit sur la SĂ©lune est reportĂ© pour des raisons techniques. Les travaux de dĂ©molition du barrage de la Roche-qui-Boit devaient dĂ©buter en hiver 2021 Ă la suite des opĂ©rations de retrait des sĂ©diments dans la retenue, et se terminer en hiver 2022. Les travaux de vidange puis de dĂ©construction sont dĂ©jĂ retardĂ©s puisque la vidange PubliĂ© le 27 oct. 2014 Ă 1906Construits respectivement en 1919 et en 1932, les deux barrages hydroĂ©lectriques de La Roche-qui-Boit et VĂ©zins, situĂ©s sur la riviĂšre SĂ©lune Manche, Ă quelques kilomĂštres du Mont-Saint-Michel, font toujours partie du paysage du sud de ce dĂ©partement. Pourtant, la dĂ©cision de leur destruction qui date de novembre 2009, dans le cadre du Grenelle de lâenvironnement afin de restituer la continuitĂ© Ă©cologique de ce fleuve cĂŽtier, un des tous premiers bassins Ă saumon de France, a Ă©tĂ© confirmĂ©e par le nouveau gouvernement, en juillet 2012. En 2010, un arrĂȘt de la cour administrative dâappel de Nantes est mĂȘme venu imposer lâarasement Ă EDF, le gestionnaire des infrastructures !Mais, depuis, la polĂ©mique fait rage entre les partisans et les opposants de la destruction. La destruction des deux ouvrages qui devait ĂȘtre engagĂ©e dĂšs 2013 a Ă©tĂ© repoussĂ©e Ă 2015. Un chantier de 15 millions dâeurosSi les dĂ©fenseurs de lâenvironnement mettent en avant un dĂ©mantĂšlement unique et exemplaire mais aussi une formidable opportunitĂ© pour la vallĂ©e », les opposants en dĂ©noncent lâinutilitĂ© et le coĂ»t de la destruction ». Le collectif des amis des deux barrages a distribuĂ© tracts pour inciter la population Ă sâexprimer ces derniĂšres semaines lors de lâenquĂȘte publique avant travaux qui vient de se terminer le 17 octobre. Depuis le 3 juillet dernier, les deux barrages ne produisent plus dâĂ©lectricitĂ©. LâarrĂȘtĂ© dâexploitation nâa pas Ă©tĂ© renouvelĂ© par le PrĂ©fet, et EDF assure juste la sĂ©curitĂ©. Les travaux pourraient commencer Ă lâautomne 2015 aprĂšs achĂšvement de la procĂ©dure administrative rĂ©glementaire en cours. La fin du chantier est prĂ©vue en 2018 », indique la prĂ©fecture de la Manche. Le chantier, qui est Ă©valuĂ© Ă 15 millions dâeuros, doit durer trois ans. Il faut dâabord abaisser le plan dâeau, vidanger et surtout gĂ©rer les boues partiellement polluĂ©es, et prĂ©voir ce que les spĂ©cialistes appellent la renaturation » de la vallĂ©e et, enfin, le dĂ©mantĂšlement des ouvrages. Pendant ce temps, dans le dĂ©partement voisin, le Calvados, la suppression du barrage de lâEnfernay, sur lâOrne, exploitĂ© par la manufacture de Coton Gosselin jusquâen 2004, et le travail de renaturation du site viennent dâĂȘtre rĂ©compensĂ©s par SĂ©golĂšne Royal du Grand prix national du gĂ©nie Ă©cologique. En Basse-Normandie, on compte un millier de seuils et de barrages dont 80 % Ă 90 % sont inutiles ou ne servent plus », comptabilise AndrĂ© Berne, directeur territorial de lâAgence de lâeau Seine Normandie, qui finance la destruction de ces barrages. Comment affronter la montĂ©e des incertitudes ?Inflation, hausse des taux dâintĂ©rĂȘt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour Ă©voluer dans un environnement de plus en plus complexe, lâexpertise de la rĂ©daction des Echos est prĂ©cieuse. Chaque jour, nos enquĂȘtes, analyses, chroniques et Ă©dito accompagnent nos abonnĂ©s, les aident Ă comprendre les changements qui transforment notre monde et les prĂ©parent Ă prendre les meilleures dĂ©couvre les offresLesconcessions de la centrale du VĂ©zins, qui alimente 15.000 habitants en Ă©lectricitĂ© depuis trois quarts de siĂšcle, et de sa petite soeur en aval (la Roche-qui-Boit) sont arrivĂ©s Ă Ă©chĂ©ance.
â Le barrage La Roche qui boĂźte » est effacĂ© ! AprĂšs de nombreux reports, le deuxiĂšme barrage de 17 mĂštres de haut La Roche qui boit » sur la SĂ©lune a Ă©tĂ© dĂ©moli. Une brĂšche de 45 m de large est dĂ©jĂ ouverte et permet lâĂ©coulement dâĂ©ventuelles crues. Les flancs restants de lâouvrage de 120 m de large ainsi que les travaux de renaturation devraient ĂȘtre achevĂ©s dâici la fin de lâannĂ©e 2022. AprĂšs la dĂ©molition du barrage de Vezins, haut de 37 m, il y a deux ans dĂ©jĂ , la continuitĂ© Ă©cologique de la SĂ©lune, riviĂšre Ă saumon historique, est dĂ©sormais rĂ©tablie aprĂšs environ 100 ans. Rien que dans le cours principal, plus de 60 km sont libres et permettent lâaccĂšs aux anciens sites de reproduction. On peut sâattendre Ă ce que les premiers alevins remontent la SĂ©lune depuis la baie Saint Michel lors de la prochaine migration des saumons, au plus tard au printemps 2023. Deux castillons saumons nâayant sĂ©journĂ© quâun an en mer ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© observĂ©s par des spĂ©cialistes juste en aval de la Roche qui boit ». La campagne pour une SĂ©lune libre menĂ© par des associations dont ERN, la FĂ©deration français de la PĂȘche, FNE et dâautres aura durĂ© 20 ans. Beau succĂšs ! > Plus dâinfo LeBarrage de Saint-GuĂ©rin est un barrage français Ă voĂ»te, situĂ© dans le Beaufortain (), prĂšs de la station de sports d'hiver d'ArĂȘches-Beaufort Ă 1 559 m d'altitude. Le barrage est construit Ă la sortie du cirque Saint GuĂ©rin, dont il tire son nom. Histoire. Mis en service en 1961, il contribue, avec le barrage de la Gittaz au remplissage du barrage de Roselend et compose ainsi le Par la rĂ©daction, le 4 octobre 2021. - PUBLICITĂ -Le fleuve SĂ©lune fait lâobjet dâun projet de renaturation qui entre dans sa seconde phase avec la vidange du barrage de la Roche-Qui-Boit. Ă terme, 90 km de riviĂšre seront entiĂšrement ouverts Ă la reconquĂȘte de la SĂ©lune est lâun des 3 fleuves cĂŽtiers de la baie du Mont-Saint-Michel. Deux barrages hydroĂ©lectriques de 36 et 16 mĂštres y ont Ă©tĂ© construits dans la premiĂšre moitiĂ© du 20e siĂšcle le barrage de Vezins et celui de La Roche-Qui-Boit, modifiant profondĂ©ment le cours dâeau, les paysages, la faune et la programme ambitieux de restauration du cours dâeau par dĂ©mantĂšlement de ces deux barrages a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© en 2009, lors du Grenelle de lâenvironnement. Il doit permettre le retour de nombreuses espĂšces de poissons migrateurs, dont certains sont menacĂ©s dâextinction, comme lâanguille europĂ©enne ou le saumon atlantique. La premiĂšre phase de ce programme a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e en 2020, avec le dĂ©mantĂšlement du barrage de Vezins par la DDTM en 2020, rendant au fleuve SĂ©lune son cours naturel. Du fait des retards pris durant la crise sanitaire, un report de la vidange du barrage de la Roche-Qui-Boit, initialement prĂ©vue au printemps 2021, sâest avĂ©rĂ© limiter les risques Ă lâaval, notamment en cas de crues, lâOffice français de la biodiversitĂ© a recommandĂ© au ministĂšre de la transition Ă©cologique et Ă EDF de ne pas rĂ©aliser ces travaux avant le printemps avoir rĂ©alisĂ© un point dâĂ©tape avec les acteurs concernĂ©s, BĂ©rangĂšre Abba a demandĂ© au prĂ©fet de la Manche et Ă EDF de fixer cet horizon pour la vidange ; elle leur demande dans lâintervalle dâaffiner lâestimation du volume de sĂ©diments mobilisables et de complĂ©ter les prescriptions applicables aux travaux vidange puis dĂ©mantĂšlement.EDF assure la maĂźtrise dâouvrage de la vidange et du dĂ©mantĂšlement de lâouvrage de la Roche-Qui-Boit. Lâagence de lâeau Seine Normandie, Ă©tablissement public du ministĂšre de la transition Ă©cologique, finance lâarasement et la renaturation dans le cadre de son programme dâintervention, en concertation avec le syndicat mixte du bassin de la SĂ©lune, pour un montant total dâaides de 56 millions dâeuros. Un suivi scientifique des effets Ă©cologiques de la renaturation est assurĂ© par lâINRAE et lâOFB. OugO8mq.