LeFermier, le Chien, et le Renard. Le Loup et le Renard sont d'étranges voisins : Je ne bùtirai point autour de leur demeure. Ce dernier guettait à toute heure. Les poules d'un Fermier ; et quoique des plus fins, Il n'avait pu donner d'atteinte à la volaille. D'une part l'appétit, de l'autre le danger, N'étaient pas au compÚre un
LaTortue et les deux Canards; La Vieille et les deux Servantes; Le Bassa et le Marchand; Le Berger et la Mer; Le Berger et le Roi; Le Berger et son troupeau; Le BĂ»cheron et Mercure; Le Cerf et la Vigne; Le Cerf malade; Le Cerf se voyant dans l'eau; Le Chameau et les BĂątons flottants; Le Charlatan; Le Chartier embourbĂ©; Le Chat et le Rat; Leï»żLes Animaux, au dĂ©cĂšs dâun Lion, En son vivant Prince de la contrĂ©e, Pour faire un Roi sâassemblĂšrent, dit-on. De son Ă©tui la couronne est tirĂ©e. Dans une chartre un Dragon la gardait. Il se trouva que sur tous essayĂ©e, Ă pas un dâeux elle ne convenait. Plusieurs avaient la tĂȘte trop menue, Aucuns trop grosse, aucuns mĂȘme cornue. Le Singe aussi fit lâĂ©preuve en riant, Et par plaisir la Tiare essayant, Il fit autour force grimaceries, Tours de souplesse, et mille singeries Passa dedans ainsi quâen un cerceau. Aux Animaux cela sembla si beau, Quâil fut Ă©lu chacun lui fit hommage. Le Renard seul regretta son suffrage ; Sans toutefois montrer son sentiment. Quand il eut fait son petit compliment Il dit au Roi Je sais, Sire, une cache ; Et ne crois pas quâautre que moi la sache. Or tout trĂ©sor par droit de RoyautĂ© Appartient, Sire, Ă votre MajestĂ©. Le nouveau Roi bĂąille aprĂšs la Finance, Lui-mĂȘme y court pour nâĂȘtre pas trompĂ©. CâĂ©tait un piĂšge il y fut attrapĂ©. Le Renard dit, au nom de lâassistance PrĂ©tendrais-tu nous gouverner encor ; Ne sachant pas te conduire toi-mĂȘme ? Il fut dĂ©mis et lâon tomba dâaccord QuâĂ peu de gens convient le DiadĂšme. LeRenard, le Singe et les animaux Les Animaux, au dĂ©cĂšs dâun Lion, En son vivant Prince de la contrĂ©e, Pour faire un Roi sâassemblĂšrent, dit-on. De son Ă©tui la couronne est tirĂ©e. Dans une chartre un Dragon la gardait. Il se trouva que
Les Animaux, au dĂ©cĂšs d'un Lion, En son vivant Prince de la contrĂ©e, Pour faire un Roi s'assemblĂšrent, dit-on. De son Ă©tui la couronne est tirĂ©e. Dans une chartre un Dragon la gardait. Il se trouva que sur tous essayĂ©e Ă pas un d'eux elle ne convenait. Plusieurs avaient la tĂȘte trop menue, Aucuns trop grosse, aucuns mĂȘme cornue. Le Singe aussi fit l'Ă©preuve en riant, Et par plaisir la Tiare essayant, Il fit autour force grimaceries, Tours de souplesse, et mille singeries, Passa dedans ainsi qu'en un cerceau. Aux Animaux cela sembla si beau Qu'il fut Ă©lu chacun lui fit hommage. Le Renard seul regretta son suffrage, Sans toutefois montrer son sentiment. Quand il eut fait son petit compliment, Il dit au Roi Je sais, Sire, une cache, Et ne crois pas qu'autre que moi la sache. Or tout trĂ©sor, par droit de RoyautĂ©, Appartient, Sire, Ă votre MajestĂ©. Le nouveau Roi bĂąille aprĂšs la finance, Lui-mĂȘme y court pour n'ĂȘtre pas trompĂ©. C'Ă©tait un piĂšge il y fut attrapĂ©. Le Renard dit, au nom de l'assistance PrĂ©tendrais-tu nous gouverner encor, Ne sachant pas te conduire toi-mĂȘme ? Il fut dĂ©mis ; et l'on tomba d'accord Qu'Ă peu de gens convient le DiadĂšme.