AnnyDuperey. Comme il est vrai que j'aime la musique, il est aussi très vrai de dire que j'aime les livres. Tout simplement parce qu'ils sont la mémoire vivante de ceux qui les ont écrits, parce que chaque livre porte en lui un peu de la personnalité de son auteur. Et puis parce qu'ils sont un moyen d'évasion, de découvrir de nouvelles choses, de s'étonner, de rêver MaLe texte choisi est un extrait d'une trentaine de lignes du livre autobiographique d'Anny DUPEREY Le voile noir, chapitre "Les maillots qui grattent". Le paratexte indique "En regardant des photographies, cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel." Effectivement, dans cet extrait, l'auteur retrouve à partir d'une photo de plage, d'abord une sensation celle des maillots tricotés à la main , puis progressivement le souvenir d'une relation tendre et sécurisante avec son père, enfin l'image d'une enfant heureuse entre ses deux parents. Un détail de la fin associé au titre du livre permet de comprendre que les parents sont morts. Le registre de langue est courant, le texte ne présente aucune difficulté de compréhension. Cette épreuve m'a d'abord paru une épreuve "honnête " dans la mesure où elle correspond parfaitement aux nouveaux programmes et instructions de la classe de Troisième les questions portent sur les grandes caractéristiques du genre autobiographique que le candidat doit identifier à la fin différence entre réminiscence et souvenir, rôle des détails et des sensations tactiles et visuelles dans l'élaboration du souvenir, émotion, emploi des temps du passé en relation avec le présent, valeurs du présent. Mais la cohérence apparente des questions et même de leur regroupement en "axes", ne résiste pas à un examen plus précis. Certaines font double emploi, soit qu'elles appellent exactement la même réponse n°3a et 3c; 5a et 6b, soit qu'elles attirent l'attention sur le même point du texte le passage de la réminiscence au souvenir élaboré, n°2 et 7. Pour d'autres, la réponse est donnée par le titre de la partie où elles se trouvent n°1c "l'irruption du souvenir"; n°7 "la recomposition du passé". La question 5 est un chef d'oeuvre de la méthode inductive, elle qui, par trois étapes successives, vise à amener les candidats à deviner la valeur modale de "devoir"; la formulation du 5b étant particulièrement obscure, l'ensemble se présente comme un vrai labyrinthe dont seul un enseignant de français peut pressentir l'issue. Enfin, la question 1b, trop ouverte "Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases?" ne peut manquer de susciter une foule de réponses variées dont le correcteur aura bien du mal à juger la pertinence. Plus grave à mon sens aucune question n'attire l'attention des élèves sur le rôle du deuil dans ce texte, qui donne poutant tout son sens au travail de la mémoire et de l'écriture c'est là , à mes yeux, le véritable intérêt de ce texte, ce qui peut le sauver de la banalité et lui conférer une certaine densité. On aurait pu ainsi amener les élèves à interpréter l'abondance des phrases interrogatives et des pauses suspensives, les répétitions des modalisateurs marquant incertitudes et hypothèses, en relation avec ce double deuil le décès des parents et la perte de la mémoire. Et maintenant, la question qui fâche quelle évaluation des connaissances grammaticales ce questionnaire permet-il de faire? ...Un demi point récompense un relevé de ponctuation, deux points l'identification du passé composé et de l'imparfait, le reste concerne la valeur des temps... Rien, bien évidemment sur la grammaire de phrase, si ce n'est le repérage d'une mise en relief... Ainsi retrouve-t-on dans cette épreuve les dérives déjà dénoncées du nouveau brevet toutes les questions devant être subordonnées au genre et au type du texte, on réduit à presque rien l'étude de la langue et on oriente ces questions non pas vers l'originalité, la richesse du texte, mais au contraire vers ce qui le fait rentrer dans l'uniformité d'une catégorie dont il apparaît comme le digne représentant. Il y a fort à parier que cet extrait a été choisi sur ces critères, non pour sa force émotionnelle ou son esthétique, mais plutôt parce qu'il permet de "recaser" facilement les points du cours sur l'autobiographie. Ainsi, ces questions qui n'évaluent plus les connaissances grammaticales, n'évaluent pas davantage la simple compréhension du texte, ni ce qu'il peut susciter d'émotion, d'intérêt ou de critique chez nos jeunes lecteurs. Quant au caractère tortueux de certaines consignes et aux incohérences relevées, ils me semblent faire la preuve que même les meilleurs des enseignants, les heureux élus des Commissions de Sujets, pas plus que les inspecteurs qui, en dernière instance, peaufinent et choisissent les dits sujets, n'accèdent à la maîtrise du questionnaire décloisonné et inductif nouvelle mode, et ce au bout de trois ans d'expérience... Fabriquer des questions pour évaluer modestement la compréhension du texte était certes un exercice moins virtuose, mais la cohérence des questions s'organisait d'elle-même autour du sens et de l'intérêt du texte. Et peut-être respecte-t-on davantage un auteur quand on s'intéresse un tant soit peu à ce qu'il a eu le projet d'exprimer... Je passerai sur l'évaluation de l'orthographe qui n'apporte aucune amélioration par rapport aux dernières années dictée de neuf lignes à la première personne du présent de l'indicatif, sans difficulté, à part un accord du participe passé avec COD placé avant. Et je finirai par le morceau de choix le sujet désormais unique de on l'aura deviné sans peine, demandait d'écrire un autre chapitre du même récit, en continuant à feuilleter l'album photos et en "respectant la situation d'énonciation".. Tête des candidats, regards de détresse, que certains ont explicités après la fin de l'épreuve à quelle personne fallait-il écrire? la formulation du sujet évoquait à la 3ème personne; de toutes façons, on n'est pas on ne connaît rien d'elle, comment faire? Combien de lignes par photo? Combien de photos pour "faire" un nombre suffisant de lignes? Et pour les candidats les meilleurs comment écrire un truc intéressant là -dessus sans plagier l'auteur, sans tomber dans le banal, ou le vulgaire, ou l'incohérence d'une succession de photos disparates? Je croyais que les nouvelles instructions recommandaient expressément de favoriser chez les élèves "l'écriture de soi" dans une situation de communication réelle ou tout au moins vraisemblable... Nous en avons conclu, une collègue et moi, que ce sujet n'était vraiment valable que pour les orphelins. Grandeur et misère du nouveau brevet.
Sujet du devoirEn regardant des photographies, Anny Duperey cherche à retrouver les souvenirs de sa petite enfance perdus à la suite d'un grave choc émotionnel. Les maillots qui grattent Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés... Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu'aux maillots de bain. Que d'attention, que d'heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d'amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d'avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mes propres vêtements, plus tard ? Et puis qu'importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu'importe cette si vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l'avoir retrouvée un instant... Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant "hop là !", comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui... La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là . Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses. Anny Duperey, Le voile noir QUESTIONS 15 POINTS I - L'IRRUPTION DU SOUVENIR 4 POINTS 1. a. Dans les lignes [Oh! Une réminiscence...] à [...sont mouillés...], relevez les différents signes de ponctuation. 0,5 point b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point c. Quel effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point 2. a. De [Oh! Réminiscence...] à [...c'en est au moins un.], relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point II - LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 POINTS 3. a. A partir de [et qu'importe ...], par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point 4. Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point III - LA RECOMPOSITION DU PASSE 8 POINTS 5. De [Et puis...] à [... de leurs richesses.], le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point 6. "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point 7. Que veut nous faire comprendre Anny Duperey à travers le titre de ce chapitre "Les maillots qui grattent" ? 1 point 8. En vous appuyant sur vos réponses précédentes dites à quel genre littéraire appartient ce texte. 1 pointOù j'en suis dans mon devoir1. a Dans les lignes 1 et 2, on retrouve des virgules, un deux-points, des points de suspension et des points d'exclamations. b Le rythme de ces phrases va en s'amplifiant. c L'auteur cherche à produire la spontanéité et la surprise dans le souvenir il part à la recherche de précision sur le souvenir qui monte et revient à la surface. 2. a Dans le premier paragraphe, "réminiscence" et "souvenir" font partis du champ lexical de la mémoire. b Une réminiscence est un souvenir vague et confus alors qu'un souvenir est quelque chose de précis qui reste dans la mémoire. 3. a A partir de la ligne 12, le regard d'Anny Duperey est arrêté par la main de son père sur sa jambe. b Le présentatif "c'est" permet de mettre en valeur et d'attirer l'attention sur ce détail "ce qui me fascine... c'est la main". c Anny Duperey est émue "aux larmes" car elle voit, à travers le détail évoqué juste précédemment, une marque d'amour et d'attention de la part de son père "la manière si tendre" "légère mais prête à parer toute chute" "l'une qui soutient" 4. Avec la scène décrite, le père apparaît tendre et protecteur. 5. a On le retrouve à l'imparfait avec "la lumière devait être magnifique" et au passé composé avec "il a dû resserrer son étreinte". b Voici ce que l'on obtient lorsque l'on supprime "devoir" de ces expressions "il a resserré son étreinte", "la lumière était magnifique". c La modification de sens entraînée par ces modifications est que les évènements deviennent certains, ils se sont alors réellement produits ainsi tandis que l'emploi de "devoir" donne du flou à la mémoire qui n'est donc pas sûre. 6. a " Ce qui me fascine" a une valeur de présent d'énonciation alors que "comme le font tous les enfants" est un présent de vérité générale. b L'imparfait, le passé composé et le passé simple sont utilisés pour évoquer le passé. c Ils sont employés en complément du présent car celui-ci évoque le moment où l'auteur regarde les photos alors que les temps du passé servent à présenter les évènements vécus sur les photos. 7. Anny Duperey veut nous faire comprendre à travers le titre de ce chapitre "les maillots qui grattent" que c'est un sensation qui permet de retrouver l'ensemble du souvenir. 8. On peut donc dire que ce texte est une autobiographie puisque l'auteur est le narrateur et qu'elle parle de ses commentaires pour ce devoir Anonyme Posté le 3 déc. 2011 re-bonsoir Meel, On est parties pour une correction donc je me lance 1. a Dans les lignes 1 et 2, on retrouve des virgules, un deux-points, des points de suspension et des points d'exclamations. [ Anonyme Posté le 3 déc. 2011 Désolée... petit problème informatique... [réponse toute bonne mais toutefois, au lieu de mettre "Dans les lignes 1 et 2" je mettrai plutôt le point d'exclamation "Oh ! Une réminiscence ! la virgule "un vague, très vague souvenir" etc...] au moins tu es sûre d'avoir ta totalité du pointAnonyme Posté le 3 déc. 2011 Merci pour le conseil, je vais rectifier ça tout de suite alors Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Que constatez-vous dans le rythme de ces phrases ? 1 point oui, tu as raison mais pour la fin de la phrase mais au début le rythme est saccadé comme haché à la ligne 1 et ensuite il y a comme une pause-arrêt à la ligne 2 puis ensuite le rythme s'amplifie en Anonyme Posté le 3 déc. 2011 effet l'auteur cherche-t-il à produire ? 1 point réponse exacte 2. a. De [Oh! Réminiscence...] à [...c'en est au moins un.], relevez deux termes appartenant au champ lexical de la mémoire. 1 point Réponse exacte Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Quelle différence de sens faites-vous entre eux ? 1 point Une réminiscence est un souvenir vague et confus[avec une notion d'affectivité] alors qu'un souvenir est quelque chose de précis qui reste dans la mémoireAnonyme Posté le 3 déc. 2011 II - LE ROLE DE LA PHOTOGRAPHIE 3 POINTS 3. a. A partir de [et qu'importe ...], par quel détail de la photographie le regard d'Anny Duperey est-il arrêté ? 0,5 point 3. a A partir de la ligne 12, le regard d'Anny Duperey est arrêté par la main de son père sur sa jambe [non, tu t'es trompée il ne s'agit pas de la ligne 12 mais à partir de la ligne 16 qu'Anny Duperey s'est arrêtée sur un détail de la photographie "la main de mon père sur ma jambe" Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Relevez un procédé mettant en valeur ce détail. 0,5 point réponse exacte mais [rajoute précise la ligne soit Posté le 3 déc. 2011 c. Pourquoi Anny Duperey est-elle émue "aux larmes" ? Justifiez votre réponse à l'aide de citations. 1 point TB mais tu peux compléter Anny Duperey est émue "aux larmes" car elle voit, à travers le détail évoqué juste précédemment, une marque d'amour et d'attention de la part de son père "la manière si tendre" "légère mais prête à parer toute chute" "l'une qui soutient" [Tu peux rajouter que son père a un rôle protecteur avec cette dernière phrase} Anonyme Posté le 3 déc. 2011 De plus pour la question précédente tu peux aussi dire que l'auteur fait une comparaison de sa main avec celle de son père "et ma petite main abandonnée sur son cou" C'est un contact affectueux, touchant qui semble émouvoir l'auteur. 4. Quelle est la représentation du père qui se dégage de la scène décrite ? 1 point TB Anonyme Posté le 3 déc. 2011 III LA RECOMPOSITION DU PASSE 8 POINTS 5. De [Et puis...] à [... de leurs richesses.], le verbe "devoir" est employé à plusieurs reprises. a. Relevez deux expressions où on le rencontre à deux temps différents que vous nommerez. 1 point 5. a On le retrouve à l'imparfait avec "la lumière devait être magnifique" et au passé composé avec "il a dû resserrer son étreinte". TB [précise les lignes .... je te laisse compter...Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Réécrivez les deux expressions relevées en supprimant "devoir" et en opérant les transformations grammaticales nécessaires. 1 point TB c. Quelle modification de sens cela entraîne-t-il ? 1 point TB j'apporte un complément cependant c. La modification de sens entraînée par ces modifications est que les évènements deviennent certains. [Le fait d'avoir supprimer le verbe "devoir"enlève la notion d'incertitude], ils se sont alors réellement produits ainsi tandis que l'emploi de "devoir" donne du flou à la mémoire qui n'est donc pas Posté le 3 déc. 2011 6. "Ce qui me fascine..." "... comme le font tous les enfants..." a. Quelles sont les valeurs respectives du présent dans ces deux expressions ? 1 point TB Anonyme Posté le 3 déc. 2011 b. Quels sont les temps verbaux utilisés pour évoquer le passé ? 1 point TB Anonyme Posté le 3 déc. 2011 c. Pourquoi sont-ils employés en complément du présent ? 1 point Mal dit sont employés en complément du présent car celui-ci évoque le moment où l'auteur regarde les photos alors que les temps du passé servent à présenter les évènements vécus sur les photos. [le passé composé et l'imparfait marquent antériorité au présent] Anonyme Posté le 3 déc. 2011 *faute à la ligne précédente = l'antériorité Anonyme Posté le 3 déc. 2011 7. Anny Duperey veut nous faire comprendre à travers le titre de ce chapitre "les maillots qui grattent" que c'est un sensation qui permet de retrouver l'ensemble du souvenir Ta réponse est un peu vague 7. Anny Duperey veut nous faire comprendre à travers le titre de ce chapitre "les maillots qui grattent" que c'est un sensation qui permet de retrouver l'ensemble du souvenir ["les maillots qui grattent" car ils sont tricotés sont l'élément déclencheur de la mémoire d' d'ailleurs l'auteur donne à ce chapitre ce titre donc on peut en conclure que ce vêtement a marqué sa mémoire] Anonyme Posté le 3 déc. 2011 8. On peut donc dire que ce texte est une autobiographie puisque l'auteur est le narrateur et qu'elle parle de ses souvenirs. réponse incomplète 8. On peut donc dire que ce texte est une autobiographie puisque l'auteur est le narrateur et qu'elle parle de ses souvenirs. C'est un genre autobiographique car il y a la présence - du pronom personnel "je" - fait référence à ses parents, à ses souvenirs d'enfance comme il le précise dans le paractexteAnonyme Posté le 3 déc. 2011 * paratexte et non paractexte Voilà , ton devoir corrigé mais de toute façon tu avais fait du bon travail en amont donc tu aurais eu tout de même une bonne note même sans mon aide. Petit conseil quand tu cites un texte mais les n° des lignes et ce dans n'importe quelle matière. Bon week end Meel. Anonyme Posté le 3 déc. 2011 Je ne sais pas comment te remercier flower pour toutes ces réponses. Je vais modifier les réponses qui en ont besoin et prendre compte de tes corrections. Encore merci et bon week-end à toi. Anonyme Posté le 3 déc. 2011 * mais = il est évident qu'il s'agit de "mets" du verbe mettre, il faut que j'aille me coucher...."mets les n° des lignes et ce... Anonyme Posté le 5 déc. 2011 Il serait bon Meel que tu fermes tous les devoirs concernant l'auteur Anny Duperey car il y a des élèves qui ont le même devoir donc peut-être dans le même collège voire même classe. flower
Lesmaillots qui grattent Oh! Une réminiscence! Un vague, très vague souvenir d'une sensation d'enfance : les maillots tricotés main qui grattent partout lorsqu'ils sont mouillés Ce n'est pas le plus agréable des souvenirs mais qu'importe, c'en est au moins un. Et je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vête-5 ments que nous portons ma mère et Anouchka mène l’enquête pour dénicher et trouver tous les scoops liés aux stars. Aucune mission n’est impossible pour cette journaliste possédant un véritable sang-froid. Actrice dans "Les secrets du château" France 3 au côté de Jean-Charles Chagachbanian, Anny Duperey a vécu une belle histoire d'amour avec le réalisateur Bernard Giraudeau. Une relation marquée par les infidélités que la belle brune préférait garder sous silence... Son amour pour Bernard Giraudeau l'a rendue aveugle. À New York dans les années 1970, Anny Duperey tombe sous le charme de l'acteur aux yeux clairs alors qu'ils jouent dans la pièce La guerre de Troie n'aura pas lieu. Leur début d'histoire a tout d'un conte de fées. Les amoureux s'échangent leur premier baiser en haut d'un gratte-ciel sur la terrasse d'un hôtel offrant une vue panoramique sur Central Park. "C'était à mi-chemin entre une rencontre amoureuse et une complicité de comédiens" racontait-elle à Gala en 2015. Ce qu'il faisait avec une autre ne me regardait pas Folle amoureuse de son compagnon, Anny Duperey a toujours souhaité préserver sa relation avec le réalisateur... et ce, quoi qu'il en coûte. Réputé homme à femmes, Bernard Giraudeau pouvait toujours compter sur Anny Duperey, qui mettait un point d'honneur à être un véritable ange gardien pour son homme, peu importe ses aventures. "Je ne voulais pas voir, et si je savais, je m'en détournais, me disant que ce qu'il faisait avec une autre ne me regardait pas" révélait ainsi l'actrice d'Une famille formidable. Le couple devient parents de deux enfants Sara, en 1985, et Gaël Giraudeau, en 1982. Sans même le désirer, Anny Duperey commence malgré tout à se détacher de l'acteur. En cause ? Son caractère et sa personnalité parfois ombrageuse. "Nous avions tout pour être heureux de beaux enfants, du travail, de l'argent, et il trouvait que le bonheur était chiant. Il enrageait de tout. Il était très négatif tout le temps ... Un jour, je me suis dit 'je n'y arriverai pas', et je l'ai quitté". J'ai même peut-être rompu trop tard", avait-elle raconté à Paris Match. Ils se séparent en 1991. Quelques années plus tard, dans les années 2000, les médecins diagnostiquent à Bernard Giraudeau un cancer du rein. Très présente pour le premier amour de sa vie, Anny Duperey l'accompagne dans son combat contre la maladie et le soutient lorsqu'on lui diagnostique une métastase aux poumons cinq and plus tard. "Nous avons tout clarifié et nous nous sommes retrouvés absolument en paix l'un envers l'autre. La maladie lui avait fait faire un parcours admirable. De cet être si sombre avaient émergé une clarté et une paix incroyables", avait-elle confié. Malgré les traitements, le réalisateur qui fut le président de la 23e Nuit des Molières 2009 meurt en 2010. Abonnez-vous à Purepeople sur facebook Récemment Anny Duperey a évoqué à plusieurs reprises le traumatisme qu'a été la mort de ses parents par intoxication au monoxyde de carbone, lorsqu'elle n'avait que 8 ans et demi. Uneles maillots qui grattent Oh ! Une réminiscence ! Un vague, très vague souvenir d’une sensation d’enfance les maillots tricotés main qui grattent lorsqu’ils sont mouillés… Ce n’est pas le plus agréable des souvenirs mais qu’importe, c’en est au moins je suis frappée de constater encore une fois, en regardant sur ces photos les vêtements que nous portons ma mère et moi, que tout, absolument tout, à part nos chaussures et les chapeaux de paille, était fait à la maison. Jusqu’aux maillots de bain. Que d’attention, que d’heures de travail pour me vêtir ainsi de la tête aux pieds. Que d’amour dans les mains qui prenaient mes mesures, tricotaient sans relâche. Est-ce pour me consoler d’avoir perdu tout cela, pour me rassurer que je passai des années à fabriquer mespropres vêtements, plus tard ?Et puis qu’importe ces histoires de vêtements, de maniaquerie couturière, et qu’importecette vague réminiscence des maillots qui grattent, si fugitive que déjà je doute de l’avoir retrouvée un instant… Ce qui me fascine sur cette photo, m’émeut aux larmes, c’est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute, et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l’une qui soutient et l’autre qui se repose sur lui. Après la photo il a dû resserrer son étreinte, m’amener à plier les genoux, j’ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant hop là ! », comme le font tous les pères en emportant leur enfant dans leurs bras pour sauter un obstacle. Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l’appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J’ai dû vivre cela, oui… La photo me dit qu’il faisait beau, qu’il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière de la côte normande devait être magnifique ce jour-là ».Et entre mes deux parents à moi, si naturellement et si complètement à moi pour quelque temps encore, j’ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses.
Réalisépar : Tod Browning (1882 - 1962)En : 1931, USAActeurs principaux : Bela Lugosi (1882 - 1956)Genre (s) : cadavre (s) dans le (s) placard (s) / culte ou my (s)tique / les chocottes à zéroCaractéristiques : 75 mn, NB. Critique perso : Une calèche qui zigzague sur un chemin de Transylvanie dessiné par Gustave Doré.403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID jRQdj2Rba2cy48MRE93cJ_QpaW2jOGMb4g_Cia2v-mU5Eqbk50POmg== rHgaT.