Lesvaccinations sont des interventions mĂ©dicales et la loi fĂ©dĂ©rale n ° 323 prĂ©voit la possibilitĂ© de refuser de telles interventions. La loi n ° 157 sur l'immunoprophylaxie des maladies infectieuses stipule que la vaccination prophylactique des enfants mineurs ne peut ĂȘtre pratiquĂ©e qu'avec le consentement de leurs parents.
Scolarisation des Ă©lĂšves en situation de handicap Cette Foire Aux Questions FAQ a Ă©tĂ© conçue avec notre partenaire la FNASEPH FĂ©dĂ©ration Nationale des Associations au Service des ElĂšves PrĂ©sentant une situation de Handicap, pour vous aider. Vous trouverez ci-aprĂšs des rĂ©ponses aux questions les plus frĂ©quemment posĂ©es concernant la scolarisation des enfants en situation de handicap. Le droit Ă  la scolaritĂ© RĂ©ponse de la FNASEPH Un refus au simple motif que votre enfant est en situation de handicap peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme discriminatoire. " Tout enfant doit pouvoir ĂȘtre accueilli, Ă  l'Ăąge de 3 ans dans une Ă©cole maternelle ou une classe infantile le plus prĂšs possible de son domicile, si sa famille en fait la demande " Art. 2 de la loi d'orientation sur l'Ă©ducation n° 89-486 du 10/7/1989. " Cette formation scolaire est entreprise avant l’ñge de la scolaritĂ© obligatoire, si la famille en fait la demande " Art. 19 de la loi du 11fĂ©vrier 2005 - Il convient de formuler la demande d’inscription et de scolarisation auprĂšs de la mairie, puis de la direction d’école. Les refus peuvent ĂȘtre adressĂ©s au mĂ©diateur de la rĂ©publique, prĂ©sent dans tous les dĂ©partements et au DĂ©fenseur des Droits. RĂ©ponse de la FNASEPH L'obligation Ă©ducative faite aux familles de donner une instruction Ă  leurs enfants entre 6 et 16 ans et le droit Ă  l'Ă©ducation sont deux choses diffĂ©rentes. " L'instruction est obligatoire pour les enfants des deux sexes, français et Ă©trangers, entre six ans et seize ans. La prĂ©sente disposition ne fait pas obstacle Ă  l'application des prescriptions particuliĂšres imposant une scolaritĂ© plus longue " Art. 2 de la loi d'orientation sur l'Ă©ducation n° 89-486 du 10/7/1989. La situation de handicap d’un jeune ĂągĂ© de plus de 16 ans peut donc constituer une situation particuliĂšre et justifier une scolaritĂ© plus longue que l’Éducation nationale ne peut pas refuser. Le Conseil d’État s’est exprimĂ© Ă  propos du droit Ă  l’éducation des enfants handicapĂ©s DĂ©cision du Conseil d’État n° 311434, SĂ©ance du 6 mars 2009, Lecture du 8 avril 2009 " Le Conseil d’État juge que les difficultĂ©s particuliĂšres que rencontrent les enfants handicapĂ©s ne les privent pas du droit Ă  l’éducation, qui est garanti Ă  chacun quelles que soient les diffĂ©rences de situation, et ne font pas obstacle au respect de l’obligation scolaire, qui s’applique Ă  tous. Une carence de l’État dans ce domaine peut constituer une faute dont les consĂ©quences peuvent ĂȘtre rĂ©parĂ©es financiĂšrement ". " Il incombe ainsi Ă  l’État, au titre de sa mission d’organisation gĂ©nĂ©rale du service public de l’éducation, de prendre l’ensemble des mesures et de mettre en Ɠuvre les moyens nĂ©cessaires pour que le droit Ă  l’éducation et l’obligation scolaire aient, pour les enfants handicapĂ©s, un caractĂšre effectif. Si tel n’est pas le cas, la carence de l’État constitue une faute de nature Ă  engager sa responsabilitĂ©. L’administration ne peut pas, pour se soustraire Ă  cette responsabilitĂ©, mettre en avant l’insuffisance des structures d’accueil existantes ou le fait que des allocations sont allouĂ©es aux parents d’enfants handicapĂ©s ". DerniĂšrement la loi de Refondation de l’école LOI n° 2013-595 du 8 juillet 2013 - art. 14 a prĂ©cisĂ© ce point dans l’article L122-2 " Tout Ă©lĂšve qui, Ă  l'issue de la scolaritĂ© obligatoire, n'a pas atteint un niveau de formation sanctionnĂ© par un diplĂŽme national ou un titre professionnel enregistrĂ© et classĂ© au niveau V du rĂ©pertoire national des certifications professionnelles doit pouvoir poursuivre des Ă©tudes afin d'acquĂ©rir ce diplĂŽme ou ce titre. L'Etat prĂ©voit les moyens nĂ©cessaires, dans l'exercice de ses compĂ©tences, Ă  la prolongation de scolaritĂ© qui en dĂ©coule. Tout jeune sortant du systĂšme Ă©ducatif sans diplĂŽme bĂ©nĂ©ficie d'une durĂ©e complĂ©mentaire de formation qualifiante qu'il peut utiliser dans des conditions fixĂ©es par dĂ©cret. Cette durĂ©e complĂ©mentaire de formation qualifiante peut consister en un droit au retour en formation initiale sous statut scolaire. Tout mineur non Ă©mancipĂ© dispose du droit de poursuivre sa scolaritĂ© au-delĂ  de l'Ăąge de seize ans. Lorsque les personnes responsables d'un mineur non Ă©mancipĂ© s'opposent Ă  la poursuite de sa scolaritĂ© au-delĂ  de l'Ăąge de seize ans, une mesure d'assistance Ă©ducative peut ĂȘtre ordonnĂ©e dans les conditions prĂ©vues aux articles 375 et suivants du code civil afin de garantir le droit de l'enfant Ă  l’éducation". RĂ©ponse de la FNASEPH Tout enfant a droit Ă  l’école. Votre demande de scolarisation est lĂ©gitime. Il convient de voir si la situation de handicap va nĂ©cessiter des amĂ©nagements et des adaptations relevant des missions de l’école, voire des compensations relevant de dĂ©cisions de la MDPH. RĂ©ponse de la FNASEPH Il est utile de rappeler qu’une scolarisation Ă  temps trĂšs partiel n’a pas de sens. Si en raison du handicap, on peut admettre une scolarisation de quelques heures au dĂ©but, trĂšs vite ce temps doit progresser pour atteindre un temps ordinaire, ou le plus prĂšs possible de ce temps temps partiel peut ĂȘtre acceptĂ© si des rééducations extĂ©rieures sont nĂ©cessaires mais au fur et Ă  mesure que votre enfant grandit, les temps de rééducation doivent se passer en dehors du temps scolaire. Pour obtenir l’augmentation du temps de scolarisation, il faut s’appuyer sur les progrĂšs accomplis par l’enfant dans ses apprentissages ainsi que sur les avis des professionnels qui le suivent en soin et rééducation. RĂ©ponse de la FNASEPH Pour la rentrĂ©e en classe de petite section d’école maternelle, qui est la premiĂšre annĂ©e d’école, avec pas mal de pleurs d’enfants le jour de la rentrĂ©e, on peut donc comprendre que les enseignants de cette classe puissent prĂ©fĂ©rer accueillir l’élĂšve en situation de handicap un ou deux jours aprĂšs les autres, une fois le climat de la classe apaisĂ©. On peut profiter de ce dĂ©calage de quelques jours pour prĂ©parer des amĂ©nagements nĂ©cessaires, prĂ©parer les autres Ă©lĂšves sans stigmatiser l’élĂšve en situation... En tout, ce dĂ©calage se fait avec votre accord. N’acceptez pas ce dĂ©calage de rentrĂ©e dans d’autres niveaux scolaires ni pour d’autres motifs allĂ©guĂ©s, telle l’absence d’AVS. Expliquez calmement que, comme tout parent, vous souhaitez que votre enfant fasse sa rentrĂ©e " avec les autres ", que le handicap ne justifie pas cette diffĂ©renciation. RĂ©ponse de la FNASEPH On reconnaĂźt aujourd’hui assez largement la dyslexie comme un dysfonctionnement cognitif – un trouble – qui se caractĂ©rise par des difficultĂ©s d’apprentissages, graves et durables, chez un enfant qui, par ailleurs, manifeste des capacitĂ©s intellectuelles normales, ne prĂ©sente pas de dĂ©ficiences sensorielles visuelle ou auditive, suit une scolaritĂ© rĂ©guliĂšre. La dyslexie constitue un trouble durable et persistant y compris chez l’adulte. Cependant, au dĂ©but de l’apprentissage, il est difficile de distinguer un simple retard d’un trouble spĂ©cifique. Les troubles sont moins aigus si on met en place une approche pĂ©dagogique et Ă©ducative adaptĂ©e. Et tout au long de la scolaritĂ©, il sera nĂ©cessaire d’apporter Ă  l’élĂšve une aide Ă  l’organisation et aux apprentissages, de façon Ă  ce que les effets du trouble spĂ©cifique ne retentissent pas sur l’ensemble du travail. Pour obtenir la mise en place d’amĂ©nagements particuliers pour votre enfant, la reconnaissance de son trouble spĂ©cifique passe gĂ©nĂ©ralement par le centre de rĂ©fĂ©rence des troubles des apprentissages de votre rĂ©gion. NĂ©anmoins, le mĂ©decin scolaire peut ĂȘtre dans un premier temps janvier 2015, les amĂ©nagements et adaptations peuvent ĂȘtre consignĂ©s dans un document " Plan d’Accompagnement PersonnalisĂ© " de la maternelle au lycĂ©e. Il s’adresse aux Ă©lĂšves prĂ©sentant ces troubles des apprentissages et ne nĂ©cessitant pas de compensation notifiĂ©e par la MDPH ; le PAP peut se mettre en place Ă  votre demande ou celle des enseignants. Le constat des troubles doit ĂȘtre fait par le mĂ©decin scolaire ou le mĂ©decin qui suit l’enfant ; le PAP est un outil de suivi de l’élĂšve et des adaptations dont il a besoin. Les adaptations contenues dans le PAP s’imposent aux enseignants. RĂ©ponse de la FNASEPH La dyslexie, la dyspraxie et la dysorthographie peuvent ĂȘtre reconnues par la MDPH en raison de la sĂ©vĂ©ritĂ© des retentissements sur les apprentissages et les relations sociales. La MDPH au regard de bilans et d’élĂ©ments de diagnostic peut reconnaĂźtre un taux de handicap selon l’intensitĂ© des retentissements des troubles dans la vie du jeune et pas uniquement sur un diagnostic de dyslexie, ou de dyspraxie.... La question Ă  se poser est pourquoi formuler une demande Ă  la MDPH ? Pour obtenir des aides, de quelles natures ? Des adaptations et amĂ©nagements pĂ©dagogiques pas besoin de faire appel Ă  la MDPH, la mise en place d’un Plan d’Accompagnement PersonnalisĂ© PAP peut suffire avec des bilans et une rencontre avec le mĂ©decin scolaire. Une aide humaine AVS, du matĂ©riel pĂ©dagogique ordinateur, scanner... il faut formuler ces demandes dans le cadre d’un dossier MDPH. Des aides pour financer des sĂ©ances en libĂ©ral de kinĂ©sithĂ©rapie ou ergothĂ©rapeute non remboursĂ©es par la SS pour faire face Ă  cette dĂ©pense financiĂšre, la MDPH peut reconnaitre un taux de handicap temporaire d’au moins Ă  50%, temporairement le temps de la rééducation. RĂ©ponse de la FNASEPH Selon l’art. du dĂ©cret n° 2014-1485, les Ă©lĂšves disposant d’un PPS peuvent ĂȘtre dispensĂ©s d’un ou plusieurs enseignements dĂšs lors qu’il n’est pas possible de rendre accessibles ces enseignements en raison du handicap. La dĂ©cision de dispense est prise par le recteur. Il faut l’accord Ă©crit du jeune ou ses parents. Il est important d’ĂȘtre informĂ© des consĂ©quences de cette dispense sur la suite du parcours de scolarisation. En effet, la dispense d’enseignement pendant l’annĂ©e ne dispense pas de l'Ă©preuve Ă  l’examen. RĂ©ponse de la FNASEPH Les candidats sollicitant un amĂ©nagement des conditions d'examen ou de concours adressent leur demande Ă  l'un des mĂ©decins dĂ©signĂ©s par la Commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapĂ©es territorialement compĂ©tente. La demande doit ĂȘtre formulĂ©e au plus tard Ă  la date limite d'inscription Ă  l'examen ou au concours concernĂ©, sauf dans le cas oĂč le handicap est rĂ©vĂ©lĂ© aprĂšs cette Ă©chĂ©ance. Le mĂ©decin rend un avis, qui est adressĂ© au candidat et Ă  l'autoritĂ© administrative compĂ©tente pour ouvrir et organiser l'examen ou le concours, dans lequel il propose des amĂ©nagements qui paraĂźtront d’autant plus nĂ©cessaires au vu notamment des amĂ©nagements dont l’élĂšve a bĂ©nĂ©ficiĂ© pendant la scolaritĂ©. L'autoritĂ© administrative dĂ©cide des amĂ©nagements accordĂ©s et notifie sa dĂ©cision au candidat. La dĂ©cision est prise par les services du recteur qui la transmettent au candidat et/ou Ă  sa famille, ainsi qu'aux centres d'examens concernĂ©s.Si le cas de cet Ă©lĂšve n’a jamais Ă©tĂ© vu auparavant par la CDAPH, il risque d’ĂȘtre dĂ©licat de demander un amĂ©nagement d’examen en fin de scolaritĂ© si aucun amĂ©nagement de la scolaritĂ© n’a jamais Ă©tĂ© nĂ©cessaire. De plus, demander le tiers temps supplĂ©mentaire pour l’examen ou un secrĂ©taire pour l’examen ou l’accĂšs Ă  un Ă©quipement bureautique nĂ©cessite de pouvoir gĂ©rer cet amĂ©nagement le jour de l’examen. Cela nĂ©cessite gĂ©nĂ©ralement un entraĂźnement prĂ©alable. RĂ©ponse de la FNASEPH Pour certains enfants en situation de handicap, un soutien dans certaines matiĂšres par des cours du CNED peut sembler souhaitable et complĂ©mentaire avec le cours de l’enseignant de la classe. Cela doit ĂȘtre une demande de l’équipe de suivi de la scolarisation, validĂ©e ensuite par une notification de la CDAPH. Dans les faits, c’est trĂšs difficile Ă  obtenir car l’Éducation nationale redoute souvent une concurrence entre le cours de l’enseignant de la classe et celui du CNED... L’inscription au CNED est gratuite si l’Inspecteur d’AcadĂ©mie l’accepte aprĂšs la notification de la CDAPH. Sinon, elle est payante pour les parents. Il existe au CNED une filiĂšre d’enseignement adaptĂ© pour les Ă©lĂšves en situation de handicap avec des cours trĂšs bien faits. Pour faire face Ă  une difficultĂ© scolaire, la MAIF propose avec son partenaire rue des Ă©coles, une Assistance Scolaire PersonnalisĂ©e en ligne ; vĂ©ritable pont numĂ©rique entre l’école et la maison. L’ASP offre un moyen gratuit pour soutenir tout Ă©lĂšve en difficultĂ© fiches pĂ©dagogiques, souvent accompagnĂ©es de commentaires audio et de clips vidĂ©o, exercices, programme complet de rĂ©vision.... RĂ©ponse de la FNASEPH Cet Ă©lĂšve peut bĂ©nĂ©ficier de l’aide d’un Service d'Assistance PĂ©dagogique Ă  Domicile SAPAD durant sa convalescence. Cette assistance est gratuite pour les familles et concerne tout Ă©lĂšve du CP Ă  la terminale dont la scolaritĂ© est interrompue pour une durĂ©e d’au moins 3 semaines ou entrecoupĂ©e par des absences rĂ©pĂ©tĂ©es maladies chroniques. Il s'agit de garantir le droit Ă  l'Ă©ducation et la poursuite des apprentissages " malgrĂ© " la maladie ou l'accident et ce, sans rupture. Ce service est gĂ©rĂ© par l’Inspection acadĂ©mique du dĂ©partement et/ou par une association qui en a la gestion par convention. Dans la grande majoritĂ© des cas, ce sont les professeurs de l'enfant, ou ceux de son Ă©tablissement scolaire, qui se dĂ©placent au domicile. Ce peut ĂȘtre des enseignants d’établissements voisins. Ces enseignants sont volontaires et sont rĂ©munĂ©rĂ©s au titre d’heures supplĂ©mentaires. RĂ©f. texte SAPAD circulaire du 17 juillet 1998. RĂ©ponse de la FNASEPH Si vous avez au moins un enfant ĂągĂ© de 6 Ă  18 ans Ă  votre charge, vous pouvez avoir droit Ă  l’Allocation de RentrĂ©e Scolaire ARS sous conditions de ressources, Elle permet d'aider les familles Ă  financer les dĂ©penses de la rentrĂ©e scolaire. Son montant dĂ©pend de l'Ăąge de l'enfant. En principe, si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  allocataire, vous n’avez pas de dĂ©marche Ă  effectuer, vous devez simplement avoir dĂ©clarĂ© vos revenus Ă  votre service des ImpĂŽts ou Ă  votre est versĂ©e automatiquement fin aoĂ»t pour les enfants ĂągĂ©s de 6 Ă  16 ans. Pour ceux ĂągĂ©s de 16 Ă  18 ans, le versement intervient dĂšs que vous aurez renvoyĂ© la dĂ©claration de situation justifiant de leur scolaritĂ© ou de leur apprentissage. Si vous n'ĂȘtes pas allocataire, vous devez remplir un dossier et le retourner Ă  votre Caf. Vous pouvez le tĂ©lĂ©charger et l'imprimer ou le demander Ă  votre Caf. Certaines Caf ne versent pas automatiquement l’ARS aux parents d’enfant en situation de handicap. C’est alors Ă  vous d’en faire la demande chaque annĂ©e en fournissant un certificat de scolaritĂ© si vous rĂ©pondez aux conditions d’ñge pour votre enfant et de ressources pour votre foyer. Ci-dessous les textes pour Ă©tayer votre demande Article R543-2 du code la sĂ©curitĂ© sociale " Ouvre droit Ă  l'allocation de rentrĂ©e scolaire chaque enfant Ă  charge qui atteindra son sixiĂšme anniversaire avant le 1er fĂ©vrier de l'annĂ©e suivant celle de la rentrĂ©e scolaire. L'allocation reste due, lors de chaque rentrĂ©e scolaire, pour tout enfant qui n'a pas atteint l'Ăąge de dix-huit ans rĂ©volus au 15 septembre de l'annĂ©e considĂ©rĂ©e ". Article R543-4 du code la sĂ©curitĂ© sociale " La condition d'inscription prĂ©vue au premier alinĂ©a de l'article L. 543-1 est, sauf preuve contraire, prĂ©sumĂ©e remplie pour chacun des enfants ouvrant droit Ă  l'allocation de rentrĂ©e scolaire. Dans le cas oĂč le versement des prestations familiales a Ă©tĂ© supprimĂ©, au titre de l'annĂ©e scolaire prĂ©cĂ©dente, en application des dispositions qui Ă©dictent des sanctions aux manquements Ă  l'obligation scolaire, l'allocation de rentrĂ©e scolaire ne doit ĂȘtre versĂ©e que sur justification de l'inscription de l'enfant intĂ©ressĂ© pour la nouvelle annĂ©e scolaire dans un Ă©tablissement ou organisme d'enseignement. La mĂȘme justification est exigĂ©e pour le versement de l'allocation de rentrĂ©e scolaire aprĂšs la fin de l'obligation scolaire ". Article L112-1 du code de l'Ă©ducation " Pour satisfaire aux obligations qui lui incombent en application des articles L. 111-1 et L. 111-2, le service public de l'Ă©ducation assure une formation scolaire, professionnelle ou supĂ©rieure aux enfants, aux adolescents et aux adultes prĂ©sentant un handicap ou un trouble de la santĂ© invalidant. Dans ses domaines de compĂ©tence, l'Etat met en place les moyens financiers et humains nĂ©cessaires Ă  la scolarisation en milieu ordinaire des enfants, adolescents ou adultes handicapĂ©s. Tout enfant, tout adolescent prĂ©sentant un handicap ou un trouble invalidant de la santĂ© est inscrit dans l'Ă©cole ou dans l'un des Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă  l'article L. 351-1, le plus proche de son domicile, qui constitue son Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence ". L'article R543-3 du code de l'Education stipule " Est, au sens et pour l'application du premier alinĂ©a de l'article L. 543-1, un Ă©tablissement ou organisme d'enseignement public ou privĂ© tout Ă©tablissement ou organisme qui a pour objet de dispenser un enseignement permettant aux enfants qui suivent cet enseignement de satisfaire Ă  l'obligation scolaire ". ET l'article L112-1 du code de l'Ă©ducation prĂ©cise " Dans le cadre de son projet personnalisĂ©, si ses besoins nĂ©cessitent qu'il reçoive sa formation au sein de dispositifs adaptĂ©s, il peut ĂȘtre inscrit dans une autre Ă©cole ou un autre Ă©tablissement mentionnĂ© Ă  l'article L. 351-1 par l'autoritĂ© administrative compĂ©tente, sur proposition de son Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence et avec l'accord de ses parents ou de son reprĂ©sentant lĂ©gal. Cette inscription n'exclut pas son retour Ă  l'Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence. De mĂȘme, les enfants et les adolescents accueillis dans l'un des Ă©tablissements ou services mentionnĂ©s au 2Âș du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles ou dans l'un des Ă©tablissements mentionnĂ©s au livre Ier de la sixiĂšme partie du code de la santĂ© publique peuvent ĂȘtre inscrits dans une Ă©cole ou dans l'un des Ă©tablissements mentionnĂ©s Ă  l'article L. 351-1 du prĂ©sent code autre que leur Ă©tablissement de rĂ©fĂ©rence, proche de l'Ă©tablissement oĂč ils sont accueillis. Les conditions permettant cette inscription et cette frĂ©quentation sont fixĂ©es par convention entre les autoritĂ©s acadĂ©miques et l'Ă©tablissement de santĂ© ou mĂ©dico-social. Si nĂ©cessaire, des modalitĂ©s amĂ©nagĂ©es d'enseignement Ă  distance leur sont proposĂ©es par un Ă©tablissement relevant de la tutelle du ministĂšre de l'Ă©ducation nationale ". OR les Ă©tablissements concernĂ©s par le 2 du L. 312-1 du Code de l'Action Sociale et des Familles sont " Les Ă©tablissements ou services d'enseignement qui assurent, Ă  titre principal, une Ă©ducation adaptĂ©e et un accompagnement social ou mĂ©dico-social aux mineurs ou jeunes adultes handicapĂ©s ou prĂ©sentant des difficultĂ©s d'adaptation ". Les IMP et les IME sont rĂ©gis par ce fameux article ! EN CONSEQUENCE Une attestation de scolaritĂ© d'un IME ou d'un IMP permet de prĂ©tendre Ă  l'Allocation de RentrĂ©e y a donc TOUT intĂ©rĂȘt Ă  inscrire aussi les enfants dans les Ă©tablissements scolaires de droit commun, mĂȘme scolarisĂ©s dans le secteur mĂ©dico-social. D'oĂč l'absolue exigence d'une inscription effective de tous les enfants handicapĂ©s en milieu scolaire ordinaire. Le projet personnalisĂ© de scolaritĂ© RĂ©ponse de la FNASEPH Les coordonnĂ©es de l’enseignant rĂ©fĂ©rent ER qui sera chargĂ© du suivi du projet personnalisĂ© de scolarisation PPS de votre enfant doivent vous ĂȘtre communiquĂ©es par le directeur de l’établissement scolaire. Le PPS de votre enfant est suivi par un ER quel que soit le mode de scolarisation de votre enfant classe ordinaire, dispositif collectif de l’Éducation nationale ULIS ou en Ă©tablissement mĂ©dico-social. Cet enseignant rĂ©fĂ©rent est votre interlocuteur privilĂ©giĂ©. Il vous accueille, vous informe. Il rĂ©unit et anime l’Equipe de Suivi de la Scolarisation ESS. Il veille Ă  l’application du PPS, sa continuitĂ© et sa cohĂ©rence. Il est un enseignant spĂ©cialisĂ© et agit sur un secteur bien dĂ©terminĂ© du dĂ©partement. Sachez que vous ĂȘtes membre de droit de l’ESS, qu’elle ne peut se rĂ©unir sans vous et qu’elle peut ĂȘtre rĂ©unie Ă  votre demande. RĂ©ponse de la FNASEPH Le projet personnalisĂ© de scolarisation concerne tous les Ă©lĂšves en situation de handicap reconnus par la MDPH. Il dĂ©finit et coordonne » toutes les modalitĂ©s particuliĂšres de leur scolaritĂ©. C’est donc la feuille de route du parcours scolaire arrĂȘtĂ© du 6 fĂ©vrier 2015. L’évaluation des moyens et modalitĂ©s mis en Ɠuvre pour rĂ©aliser le PPS est prĂ©vue au moins une fois par an par l’équipe de suivi de la scolarisation ESS. Les termes du PPS sont rĂ©visĂ©s par la CDAPH Ă  chaque changement de cycle ou Ă  la demande de la famille chaque fois que la situation de l’élĂšve le pouvez donc saisir la MDPH Ă  tout moment de la scolaritĂ© de votre enfant pour que soient dĂ©terminĂ©s des amĂ©nagements, des adaptations, un accompagnement, une orientation, un parcours adaptĂ©... Le PPS repose sur 4 Ă©tapes successives la description et la remontĂ©e des informations relatives Ă  la situation de l’élĂšve dont le projet de la famille Ă  la MDPH, l’analyse des besoins par l’Equipe Pluridisciplinaire de la MDPH EP, la dĂ©finition et validation du projet par la CDAPH et enfin la mise en Ɠuvre dont le suivi est assumĂ© par l’ESS Equipe de suivi de la scolarisation animĂ©e par l’enseignant rĂ©fĂ©rent. Sachez que vous pouvez demander Ă  ĂȘtre entendu par l’Equipe Pluridisciplinaire et la CDAPH. Si votre enfant est suivi par un centre spĂ©cialisĂ© dans le handicap dont il est porteur, vous pouvez demander Ă  ce que ce centre apporte son concours l’Equipe Pluridisciplinaire ressources et prĂ©conisations particuliĂšres. En aucun cas, le PPS se rĂ©sume Ă  une dĂ©cision d’orientation en ULIS ou en Ă©tablissement mĂ©dico-social, ni Ă  une attribution d’ordinateur ou d’AVS. Le PPS doit indiquer le plus d’élĂ©ments possibles et leurs objectifs pour constituer une vĂ©ritable " feuille de route " Ă  laquelle chacun pourra rĂ©guliĂšrement se rĂ©fĂ©rer le lieu de scolarisation, l'emploi du temps, les modalitĂ©s de soins et de rééducation, les modalitĂ©s de l’accompagnement, le temps et le rythme de la scolarisation, les amĂ©nagements et adaptations particuliers... Il s’impose ensuite Ă  l’école ou Ă  l’établissement mĂ©dico-social dans le cadre de l’unitĂ© d’enseignement oĂč sera scolarisĂ© votre enfant. Votre accord est nĂ©cessaire Ă  la mise en Ɠuvre du PPS. RĂ©ponse de la FNASEPH Le GEVA-Sco Guide d'Evaluation Scolaire est un document de recueil des observations en milieu scolaire qui sera transmis Ă  la MDPH par l’Enseignant RĂ©fĂ©rent ER. Dans le cas d’une premiĂšre demande Ă  la MDPH, il s’agit du Geva-Sco " premiĂšre demande " qui se remplit dans le cadre d’une rĂ©union d’équipe Ă©ducative enseignants, parents, autres professionnels si besoin. Si l’enfant n’est pas encore scolarisĂ© et si des besoins de compensations sont indispensables pour une premiĂšre scolarisation, les parents peuvent eux-mĂȘmes remplir le GEVA-Sco premiĂšre demande dans lequel ils apporteront le plus d’observations possibles relatives Ă  leur enfant et qui permettront Ă  la MDPH d’élaborer le il s’agira du GEVA-Sco " rĂ©examen " qui se remplit dans le cadre de l’ESS, toujours avec les mĂȘmes objectifs. Vous ĂȘtes en tant que parent membre de droit de ces rĂ©unions ESS. Elles ne peuvent se rĂ©unir sans vous. Vous pouvez vous faire accompagner par une personne de votre choix. Il s’agit pour vous de faire Ă©tat Ă  la fois des difficultĂ©s et des potentialitĂ©s de votre enfant, des conditions des rĂ©ussites, des amĂ©nagements que vous mettez en place Ă  la maison... et de faire part de ses attentes et des besoins de votre enfant. Si votre enfant est suivi par une Ă©quipe mĂ©dico-sociale, vous pouvez demander Ă  ce qu’elle apporte son concours au moment de l’ faut savoir que le document GEVA-Sco n’est pas un document " signĂ© ". Figurent les prĂ©sents Ă  la rĂ©union. Il comporte par contre un cadre rĂ©servĂ© aux remarques de l’élĂšve et/ou de ses parents. La plupart du temps le GEVA-sco est rempli par l’ER directement sur ordinateur en sĂ©ance, il est donc difficile de remplir vous-mĂȘme cette case qui vous est rĂ©servĂ©e ; Ă©crivez au fil de la rĂ©union vos observations et dictez-les Ă  l’ER en fin de sĂ©ance. En fin de sĂ©ance, il est conseillĂ© de faire relire par l’ER le document et vĂ©rifier ainsi que vous ĂȘtes en accord avec ce qui va ĂȘtre envoyĂ© par l’ER Ă  la MDPH. Demandez Ă  l’ER de vous en adresser une copie ou par courriel. L’accueil en ULIS ex CLIS RĂ©ponse de la FNASEPH Depuis la circulaire N° 2015-129 du 21-08-2015, l’appellation Classe d’Inclusion Scolaire- CLIS, » est remplacĂ©e par UnitĂ© LocalisĂ©e pour l’Inclusion Scolaire - ULIS Ă©cole ». L’appellation ULIS ne change pas pour le dispositif en CollĂšge et en LycĂ©e. L’évolution porte aussi sur le fonctionnement du dispositif l’élĂšve est inscrit dans sa classe de rĂ©fĂ©rence et frĂ©quente l’ULIS en fonction de ses besoins de remĂ©diations. Les Ă©lĂšves orientĂ©s en ULIS suivent les cours ordinaires » autant que possible avec des amĂ©nagements et adaptations pĂ©dagogiques mis en Ɠuvre par les enseignants et bĂ©nĂ©ficient en plus d’un enseignement adaptĂ© dans le cadre de regroupements avec l’enseignant - coordonnateur d’ULIS. L’enseignant spĂ©cialisĂ© devient un coordonnateur. En ce sens il organise son travail autour de 3 axes - l'enseignement aux Ă©lĂšves lors des temps de regroupement au sein de l'Ulis ; - la coordination de l'Ulis et les relations avec les partenaires extĂ©rieurs ; - le conseil Ă  la communautĂ© Ă©ducative en qualitĂ© de personne ressource Les Ă©lĂšves orientĂ©s vers le dispositif Ulis sont des Ă©lĂšves Ă  part entiĂšre de l'Ă©tablissement scolaire, leur classe de rĂ©fĂ©rence est la classe ou la division correspondant approximativement Ă  leur classe d'Ăąge, conformĂ©ment Ă  leur projet personnalisĂ© de scolarisation PPS. Ils bĂ©nĂ©ficient de temps de regroupement autant que de besoin. Les Ă©lĂšves bĂ©nĂ©ficiant de l'Ulis participent aux activitĂ©s organisĂ©es pour tous les Ă©lĂšves dans le cadre du projet d'Ă©cole ou d'Ă©tablissement. RĂ©ponse de la FNASEPH Non, il n’y a pas de niveau scolaire requis. La circulaire est claire " l’ULIS offre aux Ă©lĂšves la possibilitĂ© de poursuivre en inclusion des apprentissages adaptĂ©s Ă  leurs potentialitĂ©s et leurs besoins, d’acquĂ©rir des compĂ©tences sociales, mĂȘme lorsque leurs acquis sont trĂšs rĂ©duits ". Mais la capacitĂ© de tenir une " posture d’élĂšve " est souvent Ă©voquĂ©e rester un moment assis, Ă©couter les autres, prendre la parole Ă  son tour, observer des rĂšgles de vie en groupe. Ces capacitĂ©s sont Ă  Ă©tudier avec les compensations adaptĂ©es. Il convient donc que le PPS qui annonce cette orientation, prĂ©cise oĂč en est l’élĂšve dans ses apprentissages et ce que vont ĂȘtre les objectifs de l’ULIS pour l’annĂ©e Ă  venir. En collĂšge, par exemple, le jeune est un collĂ©gien inscrit dans une classe du collĂšge. Il doit pouvoir assister Ă  un minimum de cours. Par exemple, un Ă©lĂšve sans un niveau de lecture et d’écriture de 5Ăšme doit pouvoir ĂȘtre dans un cours d’histoire ou de sciences et vie de la terre avec des supports et un contrĂŽle de connaissances adaptĂ©s. L’accompagnement par un AVS RĂ©ponse de la FNASEPH Vous avez reçu de la CDAPH une notification d’accord pour un AVS Ă  raison de tant d'heures par semaine mais personne n'est lĂ  le jour de la rentrĂ©e. La maison dĂ©partementale des personnes handicapĂ©es MDPH a donnĂ© son accord pour que votre enfant bĂ©nĂ©ficie d'un AVS, mais cela ne garantit pas sa prĂ©sence Ă  la rentrĂ©e. C'est Ă  l’Inspection acadĂ©mique de recruter et attribuer ce personnel d’accompagnement mais elle n’en a pas toujours les moyens disponibles. Voici quelques conseils graduĂ©s, pour faire valoir votre droit TĂ©lĂ©phoner pour savoir ce qui se passe Ă  la cellule AVS de votre dĂ©partement, et/ou Ă  l’IEN-ASH2 souvent chargĂ© des AVS. Si vous n’avez pas ces numĂ©ros de tĂ©lĂ©phone, vous pouvez les obtenir Ă  l’Inspection acadĂ©mique ou auprĂšs des associations de parents d’enfants en situation de handicap ou auprĂšs des associations de parents d’élĂšves de votre dĂ©partement. Si on vous rĂ©pond qu’il n’y a pas de moyens pour nommer l’AVS Envoyer tout de suite une lettre en RAR3 simultanĂ©ment aux personnes suivantes Inspecteur d’acadĂ©mie, avec copie aux personnes de la liste ci-aprĂšs - MĂ©diateur acadĂ©mique de l'Éducation Nationale, - PrĂ©sident de la CDAPH - Directeur de la MDPH en RAR3, - FNASEPH, associations membres de la FNASEPH. Rappeler Ă  l’école que la prĂ©sence de l'AVS ne conditionne pas l'accueil Ă  l'Ă©cole L'enfant peut, dans la plupart des cas, quand mĂȘme aller Ă  l'Ă©cole, car les textes le stipulent " l'admission et la scolarisation d'un Ă©lĂšve en situation de handicap ne sauraient dĂ©pendre systĂ©matiquement de la prĂ©sence d'un AVS " circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. Appeler la cellule " aide handicap Ă©cole " du ministĂšre de l’éducation nationale 0810 55 55 004. La rĂ©ponse de cette ligne tĂ©lĂ©phonique est assurĂ©e par l’INS-HEA5 en liaison avec le ministĂšre de l’Éducation nationale. En l’informant de la situation sur le terrain et de vos dĂ©marches et en l’interrogeant sur les solutions, vous permettez Ă  cette cellule de repĂ©rer les zones les plus problĂ©matiques oĂč des moyens doivent ĂȘtre orientĂ©s. Elle peut aussi relancer les autoritĂ©s acadĂ©miques concernĂ©es et informer le ministĂšre. Vous pouvez aussi lui adresser un courrier Ă©lectronique aidehandicapecole Demander qu’un autre personnel soit mis Ă  disposition en remplacement stagiaire IUFM, enseignant remplaçant... Des solutions d’attente pour quelques semaines existent. Si la rĂ©ponse qui vous est faite est le manque de candidat, vous pouvez trouver l'AVS vous-mĂȘme et lui conseiller de participer au recrutement de l’Éducation nationale. 1 Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes HandicapĂ©es, instance dĂ©cisionnelle de la Maison DĂ©partementale des Personnes HandicapĂ©es MDPH. 2 Inspecteur de l’Éducation nationale chargĂ© de l’Adaptation et de la Scolarisation des Ă©lĂšves HandicapĂ©s. 3 RAR recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception. 4 NumĂ©ro azur communication facturĂ©e au tarif d'un appel local. 5 Institut National SupĂ©rieur de formation et de recherche pour l'Ă©ducation des jeunes HandicapĂ©s et les Enseignements AdaptĂ©s. RĂ©ponse de la FNASEPH L’indication est prĂ©cisĂ©e dans le document PPS. En effet Ă  partir du moment oĂč la MDPH reconnait et notifie le besoin d’AVS, elle doit prĂ©ciser les missions de l’AVS pour votre enfant, toutes ou certaines - accompagner dans actes de la vie quotidienne assurer les conditions de sĂ©curitĂ© et de confort, aider aux actes essentiels de la vie, favoriser la mobilitĂ©, - accompagner dans l’accĂšs aux activitĂ©s d’apprentissage, - accompagner dans les activitĂ©s de la vie sociale et relationnelle. A savoir L’AVS individuel i et l’AVS mutualisĂ©e m auront les mĂȘmes missions. La diffĂ©rence rĂ©side dans l’intensitĂ© du besoin. Si l’accompagnement doit ĂȘtre soutenu et continu, la CDAPH notifie une AVS–i, dĂ©diĂ© Ă  l’accompagnement de votre enfant avec un nombre d’heures. Si non elle notifie un AVS-m sans nombre d’heures, votre enfant partage » l’accompagnant avec d’autres Ă©lĂšves de la classe, de l’école. RĂ©ponse de la FNASEPH La prĂ©sence d’un AVS auprĂšs d’un Ă©lĂšve repose sur un besoin de la prĂ©sence d’une aide humaine selon 3 domaines d’activitĂ©s - accompagnement dans actes de la vie quotidienne assurer les conditions de sĂ©curitĂ© et de confort, aider aux actes essentiels de la vie, favoriser la mobilitĂ©, - accompagner dans l’accĂšs aux activitĂ©s d’apprentissage, - accompagner dans les activitĂ©s de la vie sociale et relationnelle. Il s’agit vraiment de considĂ©rer le besoin d’accompagnement pour compenser le handicap. Est-il pertinent ? Des amĂ©nagements et adaptations pĂ©dagogiques ne sont-ils pas suffisants ? Cette aide humaine ne relĂšve-elle pas de l’ATSEM pour le premier domaine par ex en maternelle, d’un tutorat entre Ă©lĂšves, ...Il d’agit donc de considĂ©rer en premier lieu la mise en accessibilitĂ© des apprentissages par les amĂ©nagements et adaptations mises en place par l’enseignant avant de recourir Ă  l’AVS, qui est un moyen de compensation spĂ©cifique. Dans la demande d’AVS faite Ă  la MDPH, insistez et dĂ©crivez tout ce qui a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© mis en place comme amĂ©nagements et adaptations par l’enseignant. RĂ©ponse de la FNASEPH Non car l’enfant peut, dans la plupart des cas, quand mĂȘme aller Ă  l'Ă©cole les textes le stipulent " l'admission et la scolarisation d'un Ă©lĂšve en situation de handicap ne sauraient dĂ©pendre systĂ©matiquement de la prĂ©sence d'un AVS " circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. Lors de la prĂ©paration de l’accueil de votre enfant Ă  l’école, il est important de prĂ©voir ce qui se passera en cas d’absence de l’AVS, en cas d’absence de l’enseignant, et en cas d’absence de votre enfant. Il est recommandĂ© de le faire figurer par Ă©crit ou dans le projet personnalisĂ© de scolarisation. Dans chaque dĂ©partement, l’Inspecteur d’AcadĂ©mie a dĂ©signĂ© un coordonnateur qui " doit ĂȘtre en mesure d’effectuer un suivi rigoureux des dĂ©cisions prises par la CDA, d’entretenir le dialogue avec les familles et de rĂ©pondre efficacement aux situations dĂ©licates qui ne peuvent manquer de se produire soit en cas d’absence de l’AVS-I qui ne doit pas entraĂźner ipso facto la rupture de scolarisation de l’élĂšve, soit en cas d’absence prolongĂ©e de l’élĂšve accompagnĂ© pour des raisons de santĂ©. Il est rappelĂ© qu’en cas d’une absence de courte durĂ©e de l’AVS, un protocole doit ĂȘtre mis en place dans l’école permettant d’assurer la continuitĂ© de la scolaritĂ© de l’élĂšve handicapĂ©, sauf cas particuliers ou circonstances exceptionnelles. En cas d’absence prolongĂ©e de l’AVS-I congĂ©s de maternitĂ©, congĂ©s maladie prolongĂ©s par exemple des possibilitĂ©s de remplacement doivent ĂȘtre prĂ©vues. De mĂȘme en cas d’absence brĂšve de l’élĂšve handicapĂ©, il est prĂ©fĂ©rable -sauf cas particulier- que l’AVS-I continue Ă  ĂȘtre prĂ©sent dans la ou les classes oĂč il intervient habituellement de maniĂšre Ă  ce qu’il puisse au mieux pallier auprĂšs de l’élĂšve handicapĂ© les effets de son absence momentanĂ©e... " Circulaire n° 2004-117 du 15 juillet 2004. RĂ©ponse de la FNASEPH Il n’est pas conseillĂ© qu’un parent joue le rĂŽle d’AVS de son enfant, mĂȘme sur une courte pĂ©riode. Chacun aurait du mal Ă  trouver sa place. Si cela s’avĂšre nĂ©anmoins nĂ©cessaire et admis par l’enseignant, le parent se situe alors en intervenant extĂ©rieur bĂ©nĂ©vole Ă  l’école ; cette situation ne peut constituer qu’une solution ponctuelle. Toute personne susceptible d'apporter sa contribution aux activitĂ©s d'enseignement peut ĂȘtre autorisĂ©e Ă  intervenir, de façon ponctuelle et bĂ©nĂ©vole, sous la responsabilitĂ© de l'enseignant concernĂ©, dans le cadre d'une activitĂ© prĂ©vue par le projet d'Ă©cole ou par le projet d'Ă©tablissement. Les intervenants bĂ©nĂ©voles, notamment les parents d'Ă©lĂšves, doivent recevoir une autorisation du directeur d'Ă©cole ou du chef d'Ă©tablissement pour intervenir pendant le temps scolaire. La responsabilitĂ© de l'intervenant extĂ©rieur peut ĂȘtre engagĂ©e dans les mĂȘmes conditions que celle de l'enseignant s'il commet une faute Ă  l'origine d'un dommage subi ou causĂ© par un Ă©lĂšve. Les personnes bĂ©nĂ©voles participant Ă  des activitĂ©s scolaires sont considĂ©rĂ©es comme des collaborateurs occasionnels du service public. Elles sont ainsi couvertes dans les mĂȘmes conditions que celles prĂ©vues pour le personnel relevant de l'État. À ce titre, elles peuvent obtenir de l'État des dommages et intĂ©rĂȘts pour les dommages subis par elles-mĂȘmes Ă  l'occasion de ces activitĂ©s. Pour en savoir plus Interventions des parents d'Ă©lĂšves dans les Ă©tablissements scolaires RĂ©ponse de la FNASEPH Afin de respecter le principe d’équitĂ© et de neutralitĂ© du service public, l’AVS ne doit pas ĂȘtre employĂ© par les parents. NĂ©anmoins, des parents faute d’accompagnant le font, quelquefois sous couvert d’une convention signĂ©e avec une association. Dans ces cas il est trĂšs difficile pour les parents d’obtenir une aide financiĂšre pour rĂ©munĂ©rer l'AVS. En cas de non affectation d’AVS par l’Éducation nationale ou une collectivitĂ© territoriale, des pistes peuvent exister dans l’attente de l’arrivĂ©e de l’AVS. Il peut ĂȘtre demandĂ© par courrier officiel Ă  l’Inspecteur d’acadĂ©mie, la mise Ă  disposition d’un personnel en remplacement stagiaire IUFM, enseignant remplaçant... au Maire en cas de scolarisation en maternelle, la mise Ă  disposition d’une pour une petite pĂ©riode en complĂ©ment d’un personnel Éducation nationale remplaçant ou en effectif supplĂ©mentaire en attendant l’affectation du personnel Éducation nationale. RĂ©ponse de la FNASEPH Non absolument pas, pour des raisons de contrat de travail et de responsabilitĂ©s. C’est une des limites de l’emploi actuel des AVS. RĂ©ponse de la FNASEPH Si le mĂ©decin qui suit votre enfant ne voit pas de contre-indication Ă  la participation de votre enfant aux activitĂ©s " piscine " de la classe, il n’y a pas de raison qu’il en soit exclu. Par ses missions, l’AVS doit permettre que l’élĂšve handicapĂ© ne soit pas exclu des activitĂ©s physiques et sportives. Le cas Ă©chĂ©ant, l’AVS accompagne l’élĂšve handicapĂ© Ă  la piscine, y compris, si nĂ©cessaire, dans l’eau. L’AVS-i doit-il ĂȘtre agréé ? Non. La procĂ©dure d’agrĂ©ment concerne les seuls intervenants bĂ©nĂ©voles extĂ©rieurs. Elle ne s’applique pas aux agents publics relevant du ministĂšre de l’Éducation nationale. Mais l’AVS ne peut pas participer Ă  l’encadrement des activitĂ©s. L’AVS doit-il justifier d’une qualification spĂ©cifique pour accompagner l’élĂšve lors des sĂ©ances de natation ? Non, si son rĂŽle auprĂšs du jeune handicapĂ© se limite Ă  l’accompagner individuellement afin de lui apporter toute l’aide nĂ©cessaire Ă  la participation aux sĂ©ances et Ă  la rĂ©alisation des consignes de l’enseignant ou du maĂźtre-nageur. Ainsi, l’élĂšve handicapĂ© est comme tous les autres Ă©lĂšves, encadrĂ© par l’enseignant, Ă©ventuellement accompagnĂ© par un maĂźtre-nageur sauveteur dans le cadre des sĂ©ances de natation. NĂ©anmoins, si l’AVS-i accompagne l’élĂšve dans l’eau, il convient de s’assurer que l’AVS sait nager ! L’activitĂ© " piscine " est une activitĂ© scolaire. L’AVS accompagne l’élĂšve et l’aide si nĂ©cessaire, Ă  l’habillage et dĂ©shabillage. Il peut Ă©galement assurer son accompagnement dans l’eau afin de l’aider dans les diffĂ©rentes situations proposĂ©es. L’enseignant et le maĂźtre-nageur restent responsables de l’enfant. L’AVS ne fait pas partie du taux d’encadrement. RĂ©ponse de la FNASEPH Les sorties, les voyages et les classes transplantĂ©es, les fĂȘtes scolaires sont autant de projets qui participent Ă  l’enseignement dispensĂ© par les Ă©tablissements scolaires. Ces projets sont d’ailleurs bĂątis par les enseignants et sont inscrits dans le projet d’école. Ils revĂȘtent un caractĂšre obligatoire s’ils sont inclus dans le temps scolaire. Ils sont facultatifs si les horaires dĂ©passent le cadre des horaires de l’école ; mais en aucun cas l’accĂšs ne peut ĂȘtre refusĂ© Ă  l’élĂšve. L'Ă©lĂšve en situation de handicap est un Ă©lĂšve comme les autres. Avec les amĂ©nagements et adaptations nĂ©cessaires, il doit avoir accĂšs aux mĂȘmes savoirs et ĂȘtre soumis aux mĂȘmes exigences. La participation de ces Ă©lĂšves aux sorties et voyages scolaires et aux activitĂ©s pĂ©riscolaires est un droit circulaire n° 2016-117 du 8-8-2016. D’une façon gĂ©nĂ©rale, les conditions et les amĂ©nagements liĂ©s Ă  la participation de l’élĂšve en situation de handicap doivent ĂȘtre prĂ©vus dans le cadre du PPS et dans le projet de sortie Ă©laborĂ© par l’enseignant. La question de l’accompagnement par l’AVS habituellement aux cĂŽtĂ©s de l’élĂšve peut se poser, car dans la situation actuelle, les conditions d’emploi de l’AVS ne permettent pas une grande souplesse dans son emploi du temps. L’auxiliaire de vie scolaire peut ĂȘtre amenĂ© Ă  participer Ă  la sortie, au voyage scolaire. Par contre l’accompagnement d’un le voyage scolaire avec nuitĂ©e la classe transplantĂ©e, de neige, de mer. par un AVS n’est pas toujours possible administrativement cela dĂ©pend de la nature de son contrat de travail. La participation de l’AVS dĂ©pendra donc de l’Inspection acadĂ©mique. Dans tous les cas, l’AVS ne doit pas ĂȘtre compris dans l’effectif du personnel assurant l’encadrement ou la surveillance des Ă©lĂšves. Dans tous les cas l’établissement ne peut exiger la prĂ©sence d’un parent Ă  ces sorties. Pour le cas de la cantine ou de la garderie Si l’AVS doit accompagner l’élĂšve Ă  la cantine ou Ă  la garderie, ces temps de vie Ă©tant sous la responsabilitĂ© d’une collectivitĂ© locale, une convention doit ĂȘtre Ă©tablie entre la collectivitĂ© et l’Inspection acadĂ©mique. Il est conseillĂ© d’inclure cette demande dans votre projet de vie Je veux que mon enfant aille Ă  la cantine » et/ ou Ă  la garderie. La MDPH Ă©valuera donc le besoin d’accompagnement. Les soins Ă  l’école RĂ©ponse de la FNASEPH Une procĂ©dure existe par le biais d’un PAI projet d’accueil individualisĂ©. Il a pour but d’harmoniser les conditions d’accueil des enfants ou adolescents atteints de troubles de la santĂ© Ă©voluant sur de longues pĂ©riodes Ă  l’exclusion des maladies aiguĂ«s, d’allergie ou d’intolĂ©rance alimentaire et ainsi rĂ©pondre aux situations individuelles. Il permet aux Ă©lĂšves de suivre leur scolaritĂ© tout en bĂ©nĂ©ficiant de leur traitement, de leur rĂ©gime alimentaire, d’assurer leur sĂ©curitĂ© et de compenser les inconvĂ©nients liĂ©s Ă  leur Ă©tat de santĂ©. La rĂ©daction Ă©crite du PAI est l’occasion de rĂ©unir l’ensemble de l’équipe Ă©ducative pour Ă©voquer les diffĂ©rentes situations sur tous les temps de vie de l’élĂšve accueil, classe, rĂ©crĂ©ation, cantine, Ă©tude, internat, club, groupe d’intĂ©rĂȘts, activitĂ©s socioculturelles, sportives.... Le projet est mis au point sous la responsabilitĂ© du directeur de l'Ă©cole ou du chef d'Ă©tablissement. Il est conseillĂ© aux parents de rencontrer le mĂ©decin scolaire. Il est le pivot du PAI car il est le seul Ă  pouvoir partager des informations mĂ©dicales avec le mĂ©decin traitant. Son intervention permet aussi de " rassurer " les enseignants. Le PAI ne relĂšve pas d’une dĂ©cision de la MDPH. La circulaire observe que lorsque des incompatibilitĂ©s entre l'Ă©tat de santĂ© de l'enfant et les capacitĂ©s d'accueil de l'Ă©cole ou de l'Ă©tablissement sont constatĂ©es, d'autres solutions doivent ĂȘtre proposĂ©es Ă  la famille. Il est d’ailleurs prĂ©vu que les Ă©quipes enseignantes peuvent consulter l'enseignant rĂ©fĂ©rent dans une perspective d'aide Ă  l'Ă©laboration du projet d'accueil individualisĂ© en cas de maladie chronique circulaire du 17-08-06 relative au PPS. En fonction des difficultĂ©s gĂ©nĂ©rĂ©es par la maladie, il peut ĂȘtre rĂ©digĂ© un PPS. RĂ©f. texte PAI Circulaire du 18 septembre 2003 " Accueil en collectivitĂ© des enfants et des adolescents atteints de troubles de la santĂ© Ă©voluant sur une longue pĂ©riode ". RĂ©ponse de la FNASEPH Un SESSAD Service d'Ă©ducation spĂ©cialisĂ©e et de soins Ă  domicile est une structure mĂ©dico-sociale constituĂ©e d’une Ă©quipe de professionnels mĂ©decins, Ă©ducateurs, psychomotriciens, kinĂ©s, orthophonistes, psychologues... qui est mobile et intervient auprĂšs des jeunes soit Ă  domicile, soit en consultation, soit Ă  l’école par des interventions d'ordre mĂ©dical ou paramĂ©dical. Ce sont les parents qui doivent faire la demande d’orientation auprĂšs de la MDPH. C'est la CDAPH qui notifiera cette orientation dans le cadre du plan personnalisĂ© de compensation PPC. Pour ce qui est de l’intervention en milieu scolaire, c’est le projet personnalisĂ© de scolarisation PPS qui en annoncera les termes. Il s'agit de soutenir l'enfant dans sa scolaritĂ© et dans ses apprentissages les interventions des personnels du SESSAD doivent ĂȘtre ajustĂ©es Ă  ses besoins mais Ă©galement aux conditions et aux exigences de la vie scolaire. Dans le PPS doivent figurer les conditions de mise en Ɠuvre des interventions du SESSAD dans l’établissement scolaire un certain nombre de problĂšmes pratiques, concernant les lieux, les temps, la durĂ©e, la frĂ©quence des interventions, ainsi que les modalitĂ©s des rencontres et des concertations entre les enseignants et les professionnels du SESSAD, les objectifs de chacun des acteurs pour contribuer ensemble Ă  la rĂ©alisation des apprentissages visĂ©s. Une convention de coopĂ©ration entre l’IA et l’association gestionnaire et/ou la direction du service mĂ©dico-social, doit ĂȘtre signĂ©e d’ailleurs pour bien prĂ©ciser les conditions et objectifs de cette coopĂ©ration. C’est cette convention qui notamment " autorise " les professionnels du SESSAD Ă  " entrer " dans l’école. Le SESSAD est de fait membre de l’équipe de suivi de la scolarisation ESS. RĂ©f texte SESSAD circulaire n° 89-17 du 30 octobre 1989. CoopĂ©ration DĂ©cret et arrĂȘtĂ© du 2 avril 2009. RĂ©ponse de la FNASEPH Sans problĂšme dans le cas d’un suivi par un SESSAD ou un CAMSP, intervention stipulĂ©e dans le cadre du PPS et couverte par le biais de la convention de coopĂ©ration fixant les modalitĂ©s pratiques des interventions et les moyens mis en Ɠuvre par le SESSAD au sein de l’établissement scolaire. Le suivi par un professionnel libĂ©ral doit se faire prioritairement dans les locaux du praticien ou au domicile du jeune. Si toutefois le soin doit se passer dans l’établissement scolaire, ce besoin est inscrit dans le PPS. L’intervention fait l’objet d’une autorisation du chef d’établissement. Un argument ces interventions au sein de l’école peuvent se rĂ©vĂ©ler bĂ©nĂ©fiques pour Ă©viter de la fatigue Ă  l’enfant qui, si non, aurait sa rééducation aprĂšs l’école. Autre point positif l’enseignant rencontre ainsi l’autre professionnel, des Ă©changes sont possibles. RĂ©ponse de la FNASEPH Non, car il n’est Ă©crit dans aucun texte qu’un enfant doit ĂȘtre propre pour entrer Ă  l’école maternelle. Selon la circulaire N° 83-082, 83-4 et 3/85/S du 29 janvier 2003 dans le § la propretĂ© n’est pas exigible pour la scolarisation en maternelle. Si la situation de handicap gĂ©nĂšre des difficultĂ©s particuliĂšres ou une impossibilitĂ© de propretĂ©, il convient de prĂ©ciser dans le PPS comment le problĂšme va ĂȘtre rĂ©solu Ă  l’école. RĂ©ponse de la FNASEPH Non, cela fait partie du travail des ATSEM de s’occuper de l’hygiĂšne des Ă©lĂšves ; s’il s’agit d’un problĂšme liĂ© Ă  la situation de handicap et qui s’avĂšre ĂȘtre rĂ©gulier, il convient de bien prĂ©ciser ce besoin de change dans le cadre du PPS et de prĂ©ciser comment il va ĂȘtre rĂ©solu. RĂ©ponse de la FNASEPH Concernant le mĂ©decin scolaire, il est conseillĂ© de le rencontrer. Il peut, en connaissant la situation de handicap de votre enfant, vous aider Ă  communiquer avec l’équipe enseignante. Il peut contribuer Ă©galement Ă  rassurer cette Ă©quipe. Il est par ailleurs le seul habilitĂ© Ă  entrer en relation avec le mĂ©decin traitant ou le spĂ©cialiste qui s’occupe de votre enfant. Au cours de la scolaritĂ© de votre enfant vous serez rĂ©guliĂšrement en contact avec lui. Le psychologue ne travaille en relation directe et individuelle avec l’enfant qu’avec votre accord Ă©crit. Vous pouvez donc refuser. Le psychologue scolaire par contre peut faire une observation de votre enfant en classe parmi les autres. Si vous acceptez, sachez que les psychologues scolaires sont soumis Ă  la confidentialitĂ© qu’exige leur profession. Il faut leur demander leur compte-rendu. Ils peuvent le transmettre Ă  d’autres professionnels, avec votre accord. Habituellement, les enseignants ne reçoivent pas de compte-rendu Ă©crit par les psychologues, mais bien Ă©videmment un retour leur est fait sous la forme d’un portrait de l’élĂšve, avec les points forts et les fragilitĂ©s, auquel il est parfois possible de joindre quelques " orientations de travail " pour les Ă©lĂšves, d’attitudes Ă  privilĂ©gier. Ces Ă©lĂ©ments peuvent se rĂ©vĂ©ler utiles pour Ă©laborer le PPS. Il est nĂ©cessaire de savoir que vous pouvez fournir un bilan rĂ©alisĂ© par le psychologue de votre choix. Contactez de prĂ©fĂ©rence un psychologue compĂ©tent dans le handicap de votre enfant. Souvent, le psychologue scolaire n’est pas un spĂ©cialiste du handicap, cela peut poser des soucis de comprĂ©hension mutuelle et de passation des est important Ă©galement de veiller Ă  la confidentialitĂ© des informations Ă©changĂ©es avec le psychologue. Les voies de recours Dans le mĂȘme temps oĂč vous ĂȘtes informĂ© des dĂ©cisions de la MDPH, vous devez ĂȘtre informĂ© des voies de recours. À noter Ces dĂ©marches peuvent se rĂ©vĂ©ler complexes les associations sont lĂ  pour vous informer et vous accompagner. Vous n'ĂȘtes pas d'accord avec la dĂ©cision de la CDAPH qui vous est notifiĂ©e, recontactez la MDPH pour Le recours gracieux est une dĂ©marche de droit commun, il peut ĂȘtre formulĂ© dans les deux mois suivant rĂ©ception de la notification. Vous demandez Ă  rencontrer la commission qui a pris la dĂ©cision pour que le dossier soit réétudiĂ©. Le recours gracieux est une procĂ©dure simple et commode. Il est intĂ©ressant si le demandeur a de nouveaux arguments Ă  faire valoir par rapport Ă  la dĂ©cision initiale. La conciliation En cas de dĂ©saccord avec la dĂ©cision de la CDAPH, vous pouvez demander au directeur de la MDPH l’intervention de la personne qualifiĂ©e » chargĂ©e d’une mission de conciliation. La personne qualifiĂ©e dispose de deux mois pour mener sa mission de conciliation Ă  l’issue desquels elle rend un rapport copie Ă  l’usager et Ă  la MDPH. L’intĂ©rĂȘt de cette dĂ©marche est que la personne qualifiĂ©e aura accĂšs Ă  votre dossier, hors informations mĂ©dicales tout en Ă©tant tenue au secret professionnel. Ces deux premiĂšres possibilitĂ©s de recours permettent d’éviter dans un premier temps des dĂ©marches plus contraignantes. Le recours contentieux ou auprĂšs du tribunal du contentieux de l’incapacitĂ©, TCI Si vous pensez que la dĂ©cision de la CDAPH mĂ©connaĂźt vos droits en ce qui concerne la fixation du taux d’incapacitĂ©, l’attribution d’allocation, de carte, l’orientation scolaire, sociale en Ă©tablissement ou service mĂ©dico-social, vous pouvez dĂ©poser recours devant le tribunal du contentieux de l’incapacitĂ© dans un dĂ©lai de deux mois Ă  compter de la rĂ©ception de notification de la dĂ©cision. Ou bien le recours contentieux technique de la SĂ©curitĂ© sociale Les dĂ©cisions de la CDAPH prises Ă  l’égard d’un enfant ou un adolescent handicapĂ©, ainsi que celles relatives Ă  la dĂ©signation des Ă©tablissements ou services d’accueil et aux attributions des prestations peuvent faire l’objet de recours devant la juridiction du contentieux technique de la SĂ©curitĂ© sociale. Ou le tribunal administratif Il est compĂ©tent dans les cas oĂč les dĂ©cisions de la CDAPH ne sont pas appliquĂ©es. Les rĂ©fĂ©rĂ©s Les procĂ©dures "normales" auprĂšs du Tribunal Administratif peuvent prendre entre 1 mois et 2 ans. Ceci est totalement aberrant quand on pense que nous sommes dans des dĂ©lais de scolarisation et d’annĂ©e scolaire ! Pour "accĂ©lĂ©rer », il y a plusieurs possibilitĂ©s. Les rĂ©fĂ©rĂ©s notamment le rĂ©fĂ©rĂ© libertĂ© permettent au juge d’ordonner des mesures provisoires tendant Ă  prĂ©server en urgence vos droits. Renseignez-vous sur ces diffĂ©rentes procĂ©dures. La RĂ©ponse AccompagnĂ©e Pour Tous le Plan Global d'Accompagnement En janvier 2016, l’article 89 de la Loi de modernisation de notre systĂšme de santĂ© rĂ©glemente la mise en Ɠuvre d’un dispositif d’orientation permanent et collectif, pour que les personnes handicapĂ©es et leurs familles puissent bĂ©nĂ©ficier d’une rĂ©ponse globale adaptĂ©e et accompagnĂ©e dans le temps, quelle que soit la complexitĂ© ou la gravitĂ© du handicap la RĂ©ponse AccompagnĂ©e Pour Tous ». Ce dispositif permet Ă  la MDPH d’apporter une deuxiĂšme orientation Ă  celle qui existe premiĂšre Ă©tape est La rĂ©ponse idĂ©ale notifiĂ©e par la CDAPH en fonction des besoins et de votre projet de vie et inscrite dans le plan personnalisĂ© de compensation PPC. La deuxiĂšme Ă©tape vient apporter la rĂ©ponse possible celle qui sera assurĂ©e pendant un moment, construite collectivement entre vous, les parents, et des professionnels, au cours d’une rĂ©union appelĂ©e le groupe opĂ©rationnel de synthĂšse GOS formulĂ©e dans un plan d’accompagnement global PAG.Cette 2Ăšme rĂ©ponse n’est bien sĂ»r pas se prĂ©pare lorsque la premiĂšre notification n’est pas rĂ©alisable - en cas d’indisponibilitĂ© ou d’inadĂ©quation des rĂ©ponses connues sur le territoire français ex manque de place ;- en cas de complexitĂ© de la rĂ©ponse Ă  apporter au regard du handicap, ou de risque ou de constat de rupture de parcours de la personne. Elle sera validĂ©e par la CDAPH. C’est un contrat Ă©crit rĂ©digĂ© et diffusĂ© par la MDPH entre des acteurs qui s’engagent chacun pour trouver une rĂ©ponse adaptĂ©e au regard toujours de votre projet, parce que les orientations dĂ©cidĂ©es par la CDAPH ne peuvent pas se rĂ©aliser faute de places disponibles ou si le handicap est trop complexe Ă  prendre en compte. Le PAG va permettre de trouver une autre solution, en attendant que les orientations initiales de la CDAPH puissent se savoir que PAG ne peut s’élaborer sans votre accord PAG se rĂ©dige en dernier recours parce qu’aucun acteur et aucune solution n’ont pu ĂȘtre trouvĂ©s malgrĂ© les dĂ©marches effectuĂ©es et aucun partenariat entre professionnels de l’éducation, du mĂ©dico-social, du sanitaire, ... Qui demande un PAG ? Les parents par un courrier Ă  la MDPH ou par une fiche de saisine prĂ©parĂ©e par la MDPH vous renseigner auprĂšs de votre MDPH.Les professionnels peuvent Ă©galement signaler Ă  la MDPH une situation complexe et/ou qu’il y existe un risque de rupture. DiffĂ©rents Ă©lĂ©ments sont prĂ©cisĂ©s tous les acteurs qui participent Ă  l’accompagnement votre enfantles interventions de chacun qui fait quoi, quand, comment ;l’acteur qui sera en charge de coordonner le parcours la durĂ©e du PAG date d’application Ă  votre signature / date d’échĂ©ance ;les domaines d’intervention l’éducation et la scolarisation, les soins, l’appui aux aidants... Ce sont les besoins les plus urgents qui seront couverts en prioritĂ©. La MDPH convoque et rĂ©unit des professionnels et des institutions qui pourraient apporter une rĂ©ponse ou un Ă©clairage sur la situation. Cette rĂ©union s’appelle le groupe opĂ©rationnel de synthĂšse GOS. DiffĂ©rents acteurs se rĂ©unissent pour trouver ensemble une solution Ă  partir de votre projet. La situation de votre enfant va nĂ©cessiter de combiner » l’action de plusieurs acteurs complĂ©mentaires, pour apporter une rĂ©ponse concrĂšte, temporaire et locale. Il faut parfois plusieurs rĂ©unions du GOS pour co-construire un PAG, selon la situation. Le GOS ne remet pas en cause les dĂ©cisions initiales de la CDAPH mais recherche bien des solutions adaptĂ©es Ă  la situation bloquĂ©e » de votre enfant. Vous participez obligatoirement et vous pouvez ĂȘtre accompagnĂ©e par une personne de son choix. Vous pouvez aussi ĂȘtre accompagnĂ©e par une personne ressource. VĂ©rifiez auprĂšs de la MDPH l’existence de ces personnes, gĂ©nĂ©ralement issues du milieu associatif. Vous devez impĂ©rativement la rencontrer avant le GOS pur lui expliquer votre projet, les difficultĂ©s et ce que vous attendez du GOS et du PAG. Le PAG est rĂ©digĂ© par la MDPH, soumis Ă  la dĂ©cision de la CDAPH et mis en Ɠuvre par les diffĂ©rents acteurs engagĂ©s. Il est rĂ©visĂ© au moins un fois par coordonnateur de parcours veille Ă  la bonne mise en Ɠuvre du PAG. Chaque partie engagĂ©e dans le PAG peut demander la rĂ©union d’un nouveau GOS pour proposer de modifier les engagements. Il est dĂ©signĂ© parmi les acteurs du PAG au cours de la rĂ©union du GOS. Il est, en relation rĂ©guliĂšre avec vous et Ă  qui vous accordez votre coordination peut ĂȘtre assurĂ©e par vous-mĂȘme. La personne ressource peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©signĂ©e comme coordinateur de coordonnateur a la lĂ©gitimitĂ© du groupe pour assurer ses missions pendant la durĂ©e du PAG. Il s’assure du bon dĂ©roulement du vous accompagne dans la mise en Ɠuvre des solutions inscrites dans le coordonne les interventions des diffĂ©rents acteurs engagĂ©s dans le PAG. Il identifie d’éventuelles difficultĂ©s rencontrĂ©es par la personne concernĂ©e ou les professionnels. Il repĂšre les besoins et attentes d’accompagnement de la personne qui ne seraient pas encore couverts. Il est le lien et le soutien entre vous et les diffĂ©rents participe Ă  tous les GOS et rĂ©unions de suivi, et au moins une fois par an lors de la rĂ©vision annuelle rĂ©glementaire. Glossaire FNASEPH FĂ©dĂ©ration Nationale des Associations au Service des ElĂšves PrĂ©sentant une situation de Handicap ARS Allocation de RentrĂ©e Scolaire Ne pas confondre avec ARS = Agence RĂ©gionale de SantĂ© ATSEM Agent Territorial SpĂ©cialisĂ© des Ecoles Maternelles AVS Auxiliaire de Vie Scolaire AVS-i Auxiliaire de Vie Scolaire ayant une fonction individuelle AVS-co Auxiliaire de Vie Scolaire accompagnant une ULIS AVS-m Auxiliaire de vie mutualisĂ©e CAF Caisse d’Allocations Familiales CAMSP Centre d’Action MĂ©dico-Sociale PrĂ©coce CDAPH ou CDA Commission des Droits et de l’Autonomie des personnes handicapĂ©es instance dĂ©cisionnelle de la MDPH CNED Centre National d’Enseignement Ă  Distance ER Enseignant RĂ©fĂ©rent EPE Equipe Pluridisciplinaire d’Evaluation ESS Equipe de Suivi de la Scolarisation GEVA-Sco Guide d'Ă©valuation Scolaire GOS Groupe OpĂ©rationnel de SynthĂšse IA Inspecteur d’AcadĂ©mie IEN-ASH Inspecteur de l’Éducation Nationale chargĂ© de l’Adaptation et de la Scolarisation des Ă©lĂšves HandicapĂ©s IME Institut MĂ©dico-Educatif IMP Institut MĂ©dico-PĂ©dagogique INS-HEA Institut National SupĂ©rieur de formation et de recherche pour l’éducation des jeunes HandicapĂ©s et les Enseignements AdaptĂ©s ITEP Institut ThĂ©rapeutique Educatif et PĂ©dagogique LV1 Langue Vivante 1 MDPH Maison DĂ©partementale des Personnes HandicapĂ©es PAI Projet d’Accueil IndividualisĂ© PAP Projet d’Accompagnement PersonnalisĂ© PAG Plan d'Accompagment Global PPC Plan PersonnalisĂ© de Compensation PPRE Projet PersonnalisĂ© de RĂ©ussite Educative PPS Projet PersonnalisĂ© de Scolarisation RAR RecommandĂ© avec AccusĂ© de RĂ©ception SAPAD Service d’Assistance PĂ©dagogique À Domicile SESSAD Service d’Education SpĂ©cialisĂ©e et de Soins À Domicile ST2S Sciences et Technologies de la SantĂ© et du Social STG Sciences et Technologies de la Gestion TCI Tribunal du Contentieux de l’IncapacitĂ© ULIS UnitĂ© LocalisĂ©e pour l’Inclusion Scolaire Ă©cole-collĂšge-lycĂ©e ex CLIS Sigles se dĂ©clinant selon les types de handicap SESSD Service d’Education et de Soins SpĂ©cialisĂ©s Ă  Domicile dĂ©ficience motrice SAFEP Service d’Accompagnement Familial et d’Education PrĂ©coce dĂ©ficience auditive SSEFIS Service de Soutien Ă  l’Education Familiale et Ă  l’IntĂ©gration Scolaire dĂ©ficience auditive SAAAS Service d’Aide Ă  l’Acquisition de l’Autonomie et Ă  la Scolarisation dĂ©ficience visuelle

Legouvernement a en effet affirmĂ© que, pour les contrats d'accompagnement dans l'emploi (CAE), secteur non-marchand, " les prioritĂ©s arrĂȘtĂ©es portent strictement sur l'outre-mer, l'Education nationale, le secteur sanitaire et social ". Le cabinet de Sophie Cluzel assure que " chaque enfant qui a une notification aura son AVS".

ï»żSommaire Qu'est-ce que l'auxiliaire de vie scolaireLes missions de l'auxiliaire de vie scolaireAVS auxiliaire de vie scolaire ou AESH accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap ?Attribution de l'AVSDe qui dĂ©pend l'AVS ?Vous avez sĂ»rement dĂ©jĂ  entendu parler de “l’AVS” lors de rĂ©unions de rentrĂ©e scolaire. Et vous avez bien dĂ» remarquer qu’en gĂ©nĂ©ral, cette personne aide principalement un seul enfant qui a une particularitĂ©. Mais qu’est-ce donc un ou une AVS ? Et quel est son rĂŽle au sein de la classe ? DĂ©taillons sa mission, son statut et sa que l'auxiliaire de vie scolaireAVS est l’acronyme de Auxiliaire de Vie Scolaire. C’est un homme ou une femme qui a pour mission d’aider un enfant handicapĂ© Ă  s’intĂ©grer et Ă  progresser dans un Ă©tablissement scolaire de Vie Scolaire accompagne de façon continue ou non, un ou des Ă©lĂšves handicapĂ©s dans leurs activitĂ©s scolaires et/ou pĂ©riscolaires. Il peut accompagner les Ă©lĂšves Ă  titre individuel AVS-I, mutualisĂ© AVS-M ou collectif AVS-CO.Cet accompagnement spĂ©cifique concerne les enfants et les adolescents susceptibles d’intĂ©grer une classe ordinaire mais qui rencontrent un problĂšme de santĂ© ou d’apprentissage invalidant. Cela inclut des Ă©lĂšves souffrant de divers handicaps, qu’ils soient sensoriels, moteurs ou missions de l'auxiliaire de vie scolaireL'AVS possĂšde 4 activitĂ©s majeures. Les voici Des interventions dĂ©finies par l’enseignant dans la classeL’AVS travaille en collaboration Ă©troite avec l’enseignant rĂ©fĂ©rent de la classe. Il exĂ©cute les activitĂ©s prĂ©parĂ©es par l’enseignant. Il participe Ă  la mise en Ɠuvre et au suivi des projets individualisĂ©s de favorise la mobilitĂ©Une aide aux dĂ©placements, Ă  l’installation matĂ©rielle de l’élĂšve, aux actes de la vie quotidienne. Avec, par exemple, l'accompagnement de l’élĂšve lorsqu'il doit changer de classe au collĂšge, il l’aide Ă  prĂ©parer son cartable, il vĂ©rifie qu’il n’oublie rien. L’AVS accompagne aussi l’enfant lors des sorties scolaires, il aide Ă  la prise de repas si besoin, aux gestes d’hygiĂšne, il assure les conditions de sĂ©curitĂ© et de confort et il aide Ă  la communication avec les autres collabore au projet personnalisĂ© de scolarisationL’AVS est prĂ©sent lors des rĂ©unions Ă©ducatives concernant l’enfant ou les enfants qu’il accompagne. Une rencontre de prĂ©sentation est organisĂ©e par l’équipe Ă©ducative avec la famille. La posture de l’AVS doit rester professionnelle donc l’enseignant reste le rĂ©fĂ©rent dans le but de prĂ©server la relation parent/AVS. Il est tenu au secret aide Ă  la manipulation du matĂ©riel scolaire lors de certains enseignementsCela peut impliquer par exemple la prise de notes, l’explication et la reformulation des consignes donnĂ©es par l’enseignant Ă  l’écrit ou par pictogrammeAVS auxiliaire de vie scolaire ou AESH accompagnant des Ă©lĂšves en situation de handicap ?AVS Auxiliaire de Vie Scolaire ou AESH Accompagnant des ElĂšves en Situation de Handicap ces 2 statuts couvrent en fait une mĂȘme mission est sensiblement la mĂȘme sous la responsabilitĂ© pĂ©dagogique des enseignants, ils ont pour vocation de favoriser l’autonomie de l’élĂšve, sans pour autant se substituer Ă  mĂ©tier d'AVS ou de AESH nĂ©cessite des qualitĂ©s d'Ă©coute, de patience et d'empathie. Il faut Ă©galement avoir un bon relationnel, apprĂ©cier le travail avec les jeunes et le travail en statut et une formation diffĂ©rentsL'AVSLes AVS en CUI contrat unique d’insertion doivent d’abord ĂȘtre reconnus Ă©ligibles Ă  un CUI par PĂŽle sont recrutĂ©s par l'Éducation nationale en tant qu’agents contractuels sous contrat de droit privĂ©. Ils sont appelĂ©s Ă  devenir AESH aprĂšs un minimum d’exercice de 9 mois. Ils doivent postuler auprĂšs du rectorat et effectuer 60h de formation. C’est le chef d’établissement qui les AESH sont des agents contractuels de l'État recrutĂ©s par contrat de droit public par l'Éducation nationale. Ce contrat est d’une durĂ©e de 3 ans, renouvelable 1 fois avec la possibilitĂ© Ă  terme d’obtenir un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. Le recrutement des accompagnants se fait au niveau des rectorats des ĂȘtre embauchĂ© comme AESH, le candidat doit Être titulaire du diplĂŽme d’état d’accompagnement Ă©ducatif et social DEAES option inclusion nouveau diplĂŽme créé en 2016 et qui remplace le diplĂŽme d’état d’auxiliaire de vie sociale et le diplĂŽme d’état d’aide mĂ©dico-psychologiqueOu avoir exercĂ© pendant au moins 9 mois, la fonction AVS en CUI contrat unique d’insertionSoit justifier d’un diplĂŽme classĂ© au moins niveau IV = baccalaurĂ©atAttribution de l'AVSLorsque la famille dĂ©cide en accord avec l’équipe Ă©ducative de la nĂ©cessitĂ© d’une AVS, elle monte un dossier auprĂšs de la MDPH Maison dĂ©partementale des Personnes HandicapĂ©es.Un dossier en fonction des besoinsEn fonction des besoins, la commission choisit que l’aide soit individuelle ou mutualisĂ©e voir collective. Elle dĂ©pend de la quantitĂ© de temps nĂ©cessaire et relĂšve de la CDAPH Commission des Droits et Autonomie des Personnes HandicapĂ©es.Les principaux Ă©lĂ©ments pris en compte sont son environnement scolaire,la durĂ©e du temps de scolarisation,le besoin de l'Ă©lĂšve,la nature des activitĂ©s Ă  accomplir par l'accompagnantDe plus en plus souvent, l’AVS est mutualisĂ©e, c'est-Ă -dire qu’il aide plusieurs enfants en situation de handicap dans la mĂȘme classe ou dans la mĂȘme qui dĂ©pend l'AVS ?Dans l’enseignement public, l’AVS dĂ©pend du l'Ă©tablissement d'enseignement privĂ© sous contrat, le chef d'Ă©tablissement assume la responsabilitĂ© de l'Ă©tablissement et de la vie scolaire et a donc autoritĂ© sur l'AVS ou Des lecteurs ont trouvĂ© cet article utile Et vous ?Cet article vous-a-t-il Ă©tĂ© utile ?À lire aussi
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LĂ©cole est un DROIT, l’AVS un amĂ©nagement, une aide, une compensation au handicap. En aucun cas la prĂ©sence de l’AVS ne peut ĂȘtre une condition pour scolariser l’enfant.
En cas de contestation, par la personne handicapĂ©e ou son reprĂ©sentant lĂ©gal, de la dĂ©cision de la CDAPH dĂ©signant les Ă©tablissements ou services adaptĂ©s Ă  ses besoins, l'orientation en cours continue de s'appliquer, le temps que les juges statuent sur le recours. A dĂ©faut de maintien de la prise en charge, la structure d'accueil commet une faute engageant sa responsabilitĂ©. C’est une solution qui soulagera les parents d’enfants handicapĂ©s que vient de rendre la Cour de cassation dans un arrĂȘt important du 19 janvier 2017 destinĂ© Ă  ĂȘtre publiĂ© au Bulletin des arrĂȘts des chambres civiles, ainsi qu’au Bulletin d’information de la Cour de cassation. Droit public Le droit public se dĂ©finit comme la branche du droit s'intĂ©ressant au fonctionnement et Ă  l’organisation de l’Etat droit constitutionnel notamment, de l’administration droit administratif, des personnes morales de droit public mais aussi, aux rapports entretenus entre ces derniers et les personnes privĂ©es. DĂ©couvrir tous les contenus liĂ©s En substance, pour la Haute juridiction, lorsque les parents d’un enfant handicapĂ© accueilli dans un Ă©tablissement ou service mĂ©dico-social ESMS en vertu d’une premiĂšre dĂ©cision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapĂ©es CDAPH contestent une seconde dĂ©cision de cette instance devant le tribunal du contentieux de l'incapacitĂ© TCI, l’orientation actuelle doit ĂȘtre maintenue, le temps que le juge statue. Ce qui Ă©vite ainsi les ruptures de parcours des intĂ©ressĂ©s. En consĂ©quence, si la structure initialement dĂ©signĂ©e met fin Ă  la prise en charge de l’enfant et refuse, comme en l’espĂšce, de le rĂ©intĂ©grer, elle commet une faute de nature Ă  engager sa responsabilitĂ© civile. L'affaire concernait un enfant, mais la solution est gĂ©nĂ©ralisable Ă  l'ensemble des personnes handicapĂ©es contestant une dĂ©cision d'orientation de la CDAPH. L'arrĂȘt a Ă©tĂ© saluĂ© par DaniĂšle Langloys, PrĂ©sidente de Autisme France, BĂ©nĂ©dicte Kail, conseillĂšre nationale "enfance - familles" de l’Association des paralysĂ©s de France APF, ainsi que par l'UNAPEI. Le maintien de la prise en charge en cours Ainsi que le relĂšve d’entrĂ©e de jeu la Cour de cassation, en application de l’article L. 241-9 du code de l’action sociale et des familles CASF, les recours formĂ©s contre les dĂ©cisions de la CDAPH ont un effet suspensif lorsqu’ils sont intentĂ©s par la personne handicapĂ©e ou son reprĂ©sentant lĂ©gal Ă  l’encontre des dĂ©cisions relatives Ă  la dĂ©signation des Ă©tablissements et services correspondant aux besoins de l’enfant ou de l’adolescent, ou concourant Ă  la rééducation, Ă  l'Ă©ducation, au reclassement et Ă  l'accueil de l'adulte handicapĂ©, et qui sont en mesure de l’accueillir. Mais que recouvre cette notion "d’effet suspensif" ? Elle signifie, d’une part, que la dĂ©cision litigieuse ne peut pas ĂȘtre exĂ©cutĂ©e. Comme le souligne DaniĂšle Langloys, la contestation de la dĂ©cision constitue le seul moyen dont disposent les parents pour bloquer une orientation de la CDAPH, soit parce qu’elle ne leur semble pas adaptĂ©e, soit parce qu'il n’y a aucune offre disponible. D’autre part, et c’est lĂ  tout l’intĂ©rĂȘt de l’arrĂȘt du 19 janvier, ce caractĂšre suspensif implique que la dĂ©cision d’orientation en ESMS prĂ©cĂ©dente continue Ă  s’appliquer, le temps que le juge statue sur le recours. Une position qui, apparemment, ne coulait pas de source pour tout le monde... L’établissement ou service prĂ©cĂ©demment dĂ©signĂ© doit donc continuer Ă  prendre en charge l’enfant ou l'adulte et ce, mĂȘme si la premiĂšre dĂ©cision a Ă©tĂ© prise pour une pĂ©riode dĂ©finie et que l’échĂ©ance est passĂ©e. Ce qui Ă©tait le cas en l’espĂšce. Cette solution permet "de prĂ©server ce que les parents ont dĂ©jĂ  mis en Ɠuvre et de ne pas dĂ©clencher de rupture de parcours", note DaniĂšle Langloys. Rupture malheureusement subie dans l'affaire en cause par l'enfant handicapĂ©e, dĂ©scolarisĂ©e pendant 2 ans. Le tribunal de grande instance TGI de Dijon a, en octobre 2015, fait la mĂȘme analyse de l'effet suspensif du recours contre une dĂ©cision d'orientation de la CDAPH. En vertu du principe selon lequel la personne handicapĂ©e "doit pouvoir bĂ©nĂ©ficier de la continuitĂ© de sa prise en charge", l'association gestionnaire de la structure doit poursuivre l'accueil de l'intĂ©ressĂ©, jusqu'Ă  la dĂ©cision prise sur le recours exercĂ© devant le TCI TGI Dijon, 6 oct. 2015. Une hypothĂšse permet toutefois de faire appliquer la dĂ©cision d'orientation de la CDAPH, malgrĂ© le recours le juge saisi pourrait en effet ordonner l'exĂ©cution provisoire de cette dĂ©cision, le temps que les juridictions aient dĂ©finitivement statuĂ©, s'il l'estime nĂ©cessaire et compatible avec la nature de l'affaire C. pr. civ., art. 515. Cela peut notamment ĂȘtre le cas lorsque l'Ă©tat de l'enfant s'est aggravĂ© entre le moment oĂč la CDAPH s'est prononcĂ©e et celui oĂč le recours est examinĂ© en premiĂšre instance. Lever les freins aux recours "Éviter les ruptures de parcours" est Ă©galement le point "primordial" de cette dĂ©cision relevĂ© par BĂ©nĂ©dicte Kail. Qui se fĂ©licite de cet arrĂȘt sur un second point il "peut permettre de lever les freins que pourraient avoir certaines familles Ă  faire recours". En effet, des parents peuvent abandonner l'idĂ©e de contester une dĂ©cision d'orientation qu'ils jugent mal adaptĂ©e Ă  leur enfant, dans la crainte que celui-ci se retrouve sans aucune solution. Ils peuvent donc dĂ©sormais se rassurer la contestation de l'orientation assurera le maintien de l'enfant dans sa structure d'accueil actuelle, le temps que le litige soit rĂ©glĂ©. Notons Ă  cet Ă©gard que le recours ne concerne que la dĂ©cision de la CDAPH en cause. Si la commission prend une autre dĂ©cision dĂ©signant un Ă©tablissement ou service en mesure d'accueillir l'enfant, avec laquelle les parents sont en dĂ©saccord, ils devront former un autre recours. Attention toutefois Ă  l'accumulation des actions en justice qui pourrait bloquer l'Ă©volution de la prise en charge de l'intĂ©ressĂ©. Sans compter que la personne qui agit en justice de maniĂšre dilatoire ou abusive peut ĂȘtre condamnĂ©e Ă  une amende de 3 000 € maximum, dommages-intĂ©rĂȘts non compris C. pr. civ., art. 32-1. De telles hypothĂšses devraient toutefois ĂȘtre rares. Le refus de rĂ©intĂ©gration de l’enfant En corollaire de la survie de l’orientation en cours, l’établissement ou le service d’accueil est donc tenu de maintenir la prise en charge de la personne handicapĂ©e – ou, comme en l’espĂšce, de le rĂ©intĂ©grer -, dans l’attente de la dĂ©cision dĂ©finitive des juges. A dĂ©faut, il contrevient Ă  l’article L. 241-9 du CASF qui pose le principe de l’effet suspensif du recours intentĂ©, par la personne handicapĂ©e ou son reprĂ©sentant lĂ©gal, contre une dĂ©cision d’orientation de la CDAPH. Le refus du maintien ou de la rĂ©intĂ©gration de l'intĂ©ressĂ© Ă  ce titre prĂ©sente donc un caractĂšre fautif. Et cette faute est de nature Ă  engager la responsabilitĂ© civile de la structure, au titre de l’article 1240 du code civil. Lequel dispose que "Tout fait quelconque de l'homme, qui cause Ă  autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivĂ© Ă  le rĂ©parer". En consĂ©quence, la structure pourrait ĂȘtre condamnĂ©e Ă  verser des dommages et intĂ©rĂȘts Ă  la personne handicapĂ©e ou sa famille. Et c'est par ce "bĂąton" qu'on pourra - si nĂ©cessaire - Ă©viter les ruptures de parcours, estime BĂ©nĂ©dicte Kail. L'impact pour les gestionnaires est donc "Ă  Ă©valuer", analyse pour sa part l'Unapei. Ainsi, en l’espĂšce, la requĂȘte des parents demandant rĂ©paration - par l'association gestionnaire de l'Institut rĂ©gional des jeunes sourds ayant refusĂ© de rĂ©intĂ©grer l'enfant - du prĂ©judice moral rĂ©sultant de la dĂ©scolarisation de leur fille pendant 2 ans, doit donc trouver une rĂ©ponse positive en application de l'article 1240 du code civil. Une position partagĂ©e Dans la mĂȘme veine, la HALDE remplacĂ©e par le DĂ©fenseur des droits s’était dĂ©jĂ  positionnĂ©e en 2008 sur l'effet suspensif des recours intentĂ©s contre les dĂ©cisions d'orientation de la CDAPH DĂ©c. HALDE n° 2008-169, 7 juill. 2008. Elle a considĂ©rĂ© que, par application de l’article L. 241-9 du CASF, le recours formĂ© par les parents Ă  l’encontre de la dĂ©cision de la commission dĂ©partementale de l’éducation spĂ©ciale ancienne CDAPH qui orientait leur enfant en classe d’intĂ©gration scolaire CLIS - alors qu'il Ă©tait scolarisĂ© dans une Ă©cole maternelle publique dans le cadre d'un projet d'intĂ©gration - "avait pour effet de rendre cette dĂ©cision inapplicable, dans l’attente de la dĂ©cision du TCI". En revanche, la dĂ©cision de la commission rendue prĂšs d’un mois plus tard et maintenant l’enfant en classe ordinaire avec une auxiliaire de vie scolaire AVS Ă©tait immĂ©diatement opposable Ă  l’inspecteur d’acadĂ©mie. C'est donc Ă  tort que ce dernier a refusĂ© d’accueillir l’enfant en classe ordinaire. Par ailleurs, la HALDE soulignait que le refus de l'inspecteur d'acadĂ©mie de scolariser un enfant en raison de son handicap - droit pourtant accordĂ© par la loi C. Ă©ducation, art. L. 111-2 et L. 112-1 - constitue une discrimination au sens de l'article 432-7 du code pĂ©nal, punie de 5 ans de prison et 75 000 € d'amende. Le revers de la mĂ©daille L'arrĂȘt du 19 janvier est donc une bonne nouvelle pour les enfants et adultes handicapĂ©s dĂ©jĂ  pris en charge. En cas de dĂ©saccord portant sur une dĂ©cision d'orientation ultĂ©rieure en Ă©tablissement ou service, les intĂ©ressĂ©s doivent en effet ĂȘtre maintenus dans la structure d’accueil, le temps que le juge statue sur leur recours. Il s’agit toutefois d’une solution Ă  double tranchant. En effet, les places ne se libĂ©rant pas, les personnes qui bĂ©nĂ©ficient d’une dĂ©cision d’orientation de la CDAPH mais qui n’ont pas trouvĂ© de place dans les Ă©tablissements ou services correspondant Ă  leurs besoins sont destinĂ©s Ă  rester sur liste d’attente, pour une durĂ©e plus longue que prĂ©vue
 En effet, bien que des crĂ©dits soient rĂ©guliĂšrement allouĂ©s pour crĂ©er de nouvelles places en Ă©tablissements et services pour accueillir les personnes handicapĂ©es Circ. n° DGCS/SD5C/DSS/CNSA/2016/126, 22 avr. 2016, l’offre existante ne permet pas, Ă  l’heure actuelle, de proposer une solution d’accueil Ă  chacun. La situation Ă©tant d'autant plus dĂ©licate pour les enfants autistes
 Comme le dĂ©plore DaniĂšle Langloys, l'offre en matiĂšre de prise en charge de ces derniers est "trĂšs maigre, voire inexistante dans certains dĂ©partements". L'impact de cette dĂ©cision pour l'État est "Ă  Ă©valuer", selon l'Unapei, puisqu'elle "pointe les difficultĂ©s dans le manque de solutions adaptĂ©es".
4Réagissez à cet article. AGEN, 7 sept 2009 (AFP) - Yolande Raulet, 33 ans, une habitante de Bon Encontre (Lot-et-Garonne) a porté plainte "contre le ministÚre de l'Education nationale et ses représentants, au titre de la non scolarisation de son enfant" souffrant d'un "panhypopituitarisme" occasionnant un handicap, dont un léger retard
PubliĂ© le 30 juin 2014par ValĂ©rie Liquet Jeunesse, Ă©ducation et formation, Social Exit les "AVS" ou "assistants de vie scolaire". Le dĂ©cret du 27 juin 2014 JO du 29 juin les remplace en crĂ©ant les accompagnants des Ă©lĂšves en situation de handicap AESH. Comme promis par François Hollande durant sa campagne prĂ©sidentielle, puis par Jean-Marc Ayrault il y a un an, les AESH bĂ©nĂ©ficient dorĂ©navant d'un contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ© CDI, Ă  temps complet ou Ă  temps partiel. Ils sont dĂ©sormais recrutĂ©s, par le recteur d'acadĂ©mie, et "parmi les candidats titulaires d'un diplĂŽme professionnel dans le domaine de l'aide Ă  la personne", alors qu'un niveau bac suffisait jusqu'Ă  prĂ©sent. Sont toutefois dispensĂ©es de diplĂŽme les personnes qui justifient d'une expĂ©rience professionnelle de deux annĂ©es dans le domaine de "l'aide Ă  l'inclusion scolaire des Ă©lĂšves en situation de handicap" ou de "l'accompagnement des Ă©tudiants en situation de handicap". Un arrĂȘtĂ©, publiĂ© le mĂȘme jour, fixe leur rĂ©munĂ©ration au minimum au Smic entre le Smic et l'indice brut 400 exactement. Un second arrĂȘtĂ© fixe les conditions de leur promotion et de formation, Ă  la suite d'un entretien professionnel passĂ© avec l'inspecteur de l'Education nationale ou le chef d'Ă©tablissement. "DĂšs la rentrĂ©e 2014, les assistants d'Ă©ducation qui occupent la fonction d'auxiliaire de vie scolaire AVS verront progressivement leur emploi transformĂ© en contrat Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e", avait annoncĂ© l'Ă©tĂ© dernier Jean-Marc Ayrault alors Premier ministre voir notre article Auxiliaires de vie scolaire CDI "Ă  terme", et aprĂšs ? du 27 aoĂ»t 2013, reprenant une promesse de François Hollande faite durant la campagne Ă©lectorale de 2012. Il Ă©tait temps que les textes sortent car nombre d'AVS, recrutĂ©s Ă  partir de 2006 - en application de la loi Handicap du 11 fĂ©vrier 2005 - voyaient leur contrat de six ans arriver Ă  expiration. Re PĂ©nurie d’enseignants Ă  la rentrĂ©e, des chiffres. La pĂ©nurie a Ă©tĂ© organisĂ©e depuis plus de 20 ans, la contractualisation Ă©tait mĂȘme prĂ©sentĂ©e par Macron durant son premier quinquennat comme l'avenir de la fonction publique, dans la ligne droite de l'Ă©poque de Sarko.
Le passage en classe de PremiÚre se décide au terme d'un dialogue entre vous et l'équipe éducative qui débute dÚs le mois de en juin que se décide le passage en PremiÚre. Le conseil de classe du 3e trimestre examine les résultats scolaires de votre enfant, ses progrÚs mais aussi ses souhaits d'orientation ; il propose le passage en classe de PremiÚre générale ou technologique et le choix d'une série pour la voie technologique. Le conseil de classe peut également émettre un avis pour une orientation en Seconde professionnelle ou en PremiÚre professionnelle si la famille en fait la qu'il y a accord ou non avec ce que vous avez demandé, le dialogue se poursuit ensuite avec le chef d'établissement.
Refusd’une AVS : la dĂ©tresse d’une maman PubliĂ© le 25 juin 2018 Ă  10h56 ModifiĂ© le 25 juin 2018 Ă  18h05 ils peuvent enrichir le dossier avec de
L’apprentissage des diffĂ©rents modes de communication utilisĂ©s auprĂšs des jeunes dĂ©ficients auditifs est ce qui apparaĂźt d’emblĂ©e comme une prioritĂ©. Il ne faudrait pas pour autant rĂ©duire la complexitĂ© de la fonction de l’AVS Ă  ce seul aspect. En effet au delĂ  de cet apprentissage, d’autres savoir-faire sont nĂ©cessaires comme Comprendre et respecter les diffĂ©rents modes de communication Comprendre et respecter les diffĂ©rentes mĂ©thodes pĂ©dagogiques Comprendre et respecter les rĂŽles des uns et des autres 1. Apprendre les diffĂ©rents modes de communication Pour comprendre et se faire comprendre d’un enfant dĂ©ficient auditif, on est amenĂ© Ă  utiliser diffĂ©rents modes de communication qui vont de la dĂ©ictique Ă  l’écriture en passant par le mime, le dessin, la lecture labiale, le LPC, La dactylologie, le français parlĂ© signĂ© complĂ©tĂ©, la LSF ou Langue de signes Française, le français signĂ©. Evidemment au-delĂ  de la souplesse que requiĂšre une telle adaptabilitĂ©, certains de ces modes de communication comme le LPC, la dactylologie demandent un apprentissage rigoureux. C’est pour la LSF que l’apprentissage sera le plus long puisqu’il s’agit ni plus ni moins de s’approprier une langue. Ces apprentissages supposent une grande capacitĂ© Ă  mĂ©moriser, une aisance corporelle, et une dextĂ©ritĂ©. 2. Comprendre et Respecter les diffĂ©rents modes de communication Non seulement il faut pouvoir apprendre ces diffĂ©rents modes de communication mais Ă©galement les comprendre pour savoir les utiliser Ă  bon escient. En effet le choix de tel ou tel mode de communication est fonction Du respect du choix des parents. Les parents utilisent chez eux ces diffĂ©rents modes de communication et quand certains parents refusent d’intĂ©grer dans leur pratique la LSF, d’autres refusent le LPC pendant que d’autres encore dĂ©cident d’utiliser l’un et l’autre. De l’ñge de l’enfant et de son degrĂ© de surditĂ©. Pour les plus petits la dĂ©ictique, le mime ou le dessin seront les bienvenus tandis qu’ils s’attĂ©nueront progressivement par la suite tout au long de la scolaritĂ©. Pour des enfants qui rĂ©cupĂšrent relativement bien au niveau prothĂ©tique, si l’ambiance est favorable d’un point de vue sonore, l’AVS incitera l’enfant Ă  pratiquer la lecture labiale mais dĂšs qu’il y aura du bruit masquant ou une fatigue, ilelle sera vigilant Ă  apporter ce soutien visuel que reprĂ©sentent tous les modes de communications citĂ©s ci-dessus. Avec un sourd profond qui ne rĂ©cupĂšre quasiment rien du point de vue prothĂ©tique et qui donc n’a que la vue pour saisir l’information, l’AVS s’appuiera essentiellement sur ces aides visuelles mais par contre ilelle pourra ĂȘtre amenĂ© Ă  les varier en fonction de la forme de la communication, explication magistrale, Ă©change avec les Ă©lĂšves, visites Ă  l’extĂ©rieur etc. De l’activitĂ© pĂ©dagogique en cours. Pendant une sĂ©ance de numĂ©ration, de calcul mental, de lecture ou d’orthographe grammaticale, suivant qu’on veut insister sur le sens, sur tel rapport ou encore sur tel accord, l’AVS choisira le mode de communication qui sera le plus adaptĂ© pour faire passer le message du professeur des Ă©coles. Ainsi, par exemple, est-il plus facile de marquer une diffĂ©rence de lettres avec la dactylologie et une diffĂ©rence de sons avec le LPC. 3. Comprendre et respecter les diffĂ©rentes mĂ©thodes pĂ©dagogiques Choisir avec pertinence entre tous ces modes de communication, celui qui, par rapport Ă  l’enfant, sera le plus efficace pour faire passer le message du professeur des Ă©coles, suppose une bonne comprĂ©hension de la mĂ©thode pĂ©dagogique en mĂȘme temps que son respect. Il en est de mĂȘme pour les actions trĂšs ponctuelles de remĂ©diation pĂ©dagogique qui seront rĂ©alisĂ©es par l’AVS en concertation avec le professeur des Ă©coles. Quand on connaĂźt les diffĂ©rentes mĂ©thodes de lecture ou encore les diffĂ©rentes approches de la numĂ©ration ou de la division, cette tĂąche est loin d’ĂȘtre aussi simple qu’il y paraĂźt ! Elle suppose un certain dĂ©tachement en mĂȘme temps qu’un rĂ©el intĂ©rĂȘt pour la dĂ©marche pĂ©dagogique puisqu’il faut s’effacer pour respecter en tout point le choix pĂ©dagogique du professeur des Ă©coles tout en se l’appropriant. Cette appropriation rapide de plusieurs mĂ©thodes pĂ©dagogiques suppose des capacitĂ©s d’analyse rapides et performantes. 4. Comprendre et respecter le rĂŽle des uns et des autres La situation d’intĂ©gration oblige l’AVS Ă  se positionner de façon trĂšs claire par rapport Ă  l’enfant concernĂ©, aux autres enfants de l’école, Ă  toute l’équipe pĂ©dagogique, aux parents ainsi qu’à l’orthophoniste. L’enfant qui est au centre de cette intĂ©gration, doit comprendre les responsabilitĂ©s des uns et des autres sans jamais les confondre. Il faut, pour que le professeur des Ă©coles reste le garant de la scolaritĂ© et de l’autoritĂ©, que l’AVS exerce une prĂ©sence discrĂšte qui, par son savoir-faire spĂ©cifique entre en complĂ©mentaritĂ© avec celui du professeur des Ă©coles sans jamais s’y substituer. Cela demande une comprĂ©hension fine de la situation. Ceci est d’autant plus important que les diffĂ©rents acteurs peuvent ne pas maĂźtriser parfaitement cette situation et entraĂźner l’AVS hors de son champ de compĂ©tence. Ainsi doit-elle renvoyer vers le professeur des Ă©coles, le parent qui demande des nouvelles des progrĂšs en mathĂ©matique de son enfant et par contre, rĂ©pondre trĂšs simplement Ă  cet autre enfant dans la cour qui s’étonne de la voix bizarre de l’enfant sourd. L'UNAPEDA est une association pluraliste, ouverte, et permet donc l'expression des diverses sensibilitĂ©s sur son site. Les articles publiĂ©s engagent leurs auteurs et ne signifient aucunement que notre association aurait, d'une quelconque maniĂšre, dĂ©cidĂ© de privilĂ©gier l'opinion qu'ils expriment au dĂ©triment de toutes les autres
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