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Neuilly, France – Si tu m’apprivoises nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde » [1]. Comme dans Le Petit Prince », la présence un animal de compagnie a de nombreux avantages. On sait, par exemple, selon la déclaration du Dr Glenn Levine Bakey Veteran Administration Medical Center, Houston rapporté par la très sérieuse American Heart Association qu’elle réduirait probablement le risque de leur heureux propriétaire de souffrir d’une affection cardiovasculaire [2 ]. Faut-il y voir un impact des longues promenades? Argument applicable à la race canine mais beaucoup à nos fidèles félidés ? La ronronthérapie alors ? La présence d’une compagnie attentive, proche de l’humain, contre la déprime ? Le biais par lequel nos amis quadrupèdes nous permettent de nous protéger de ce sérial killer n’est pas totalement élucidé. Mais cela n’est pas leur seule vertu. Pour peu que leur propriétaire soit médecin de la race humaine, nos compagnons de tous les jours nous donnent également à apprendre et à enrichir la relation avec nos patients j’en veux pour preuve le déroulement d’une visite chez le vétérinaire. Inversion des rôles Cette consultation, en effet, régulière ou urgente, nous donne l’occasion de nous placer dans la position inconfortable du patient de l’autre côté du bureau. Au médecin vétérinaire le savoir, à nous accompagnateurs l’angoisse, pour peu que l’on fasse corps avec notre toutou ou matou, ce qui est pour cette discussion, un prérequis. Cette position du dominé, assis, penaud, attendant un verdict pourrait refléter la situation quotidienne du patient en consultation. Parfaite inversion des rôles nous invitant à la réflexion sur l’attitude que nous adoptons, que nous devons avoir vis-à-vis de nos patients [3 ]. Certes, il nous arrive de consulter un collègue pour des bobos ou maladies d’importance, mais le rapport est différent. Notre confrère sait ou à vite compris que nous faisons partie de la famille ». Son examen, ses mots nous sont habituels, nous connaissons les tenants et aboutissants, dans les grandes lignes, de notre problème de santé. Pour peu que l’on se tutoie ou utilisions nos prénoms dans la conversation il ne s’agit plus d’un rapport patient-médecin. Chez le vétérinaire rien de cela, nous subissons l’examen clinique de notre compagnon en pleine confiance, surveillons le moindre rictus qui pourrait traduire l’existence d’une anomalie. Tout comme nos patients inspectent du coin de l’œil nos mimiques lors de la prise de tension artérielle, de l’évaluation de l’abdomen du recueil d’un ECG. Nous attendons de lui le débrouillage des symptômes imprécis lancés en vrac, son intérêt à nos questions, ses réponses claires avec des mots qui nous sont familiers. Ne nous arrive-t-il pas de sortir ces petites notes griffonnées sans ordre. A moins qu’elles n’aient été oubliées au dernier moment [3 ] C’est cette chaleur, cette attention que j’attends du vétérinaire quand il m’annoncera son diagnostic. Le soin avec lequel il s’exprimera avec des mots à ma portée concernant le traitement favorisera sans nul doute l’observance ô combien difficile de son administration chez notre petit compagnon [4]. Pas d’ordinateur, pas de DPI, pas d’algorithme.... Chez mon vétérinaire pas d’ordinateur, pas de dossier patient informatisé, pas d’algorithme.... A la place, l’estime, la sincérité, mêlant compréhension et contrariété pour annoncer une nouvelle pas trop rassurante les résultats biologiques ne sont pas excellents, le taux de créatinine a presque doublé en six mois. Il me faudra un recueil d’urine… » Les mêmes paroles que nous prononçons à nos patients [5]. Puis, nous raccompagnant à la porte de son bureau Ne vous inquiétez pas plus que ça nous allons trouver le moyen de stabiliser l’insuffisance rénale de M...» s’associant ainsi à notre symbiose affective [6]. Oui, une belle leçon me fut donnée là par mon » vétérinaire ! Ai-je la même empathie derrière mon écran avec mes patients ? Nos amis à quatre pattes, non seulement nous chérissent, mais ils nous permettent de recevoir des leçons, nous médecins, descendants d’homo Sapiens. Il a été question, il n’y a pas si longtemps, de demander aux vétérinaires de pallier l’absence de médecins dans les déserts médicaux ». N’est-ce pas plutôt l’inverse qu’il faudrait proposer aux étudiants en médecine un stage chez le vétérinaire ? REFERENCES 1. De Saint-Exupéry A. Le Petit Prince chapitre XXI “le Renard” and Hitchkock. 2. O'Connor a Dog Is Linked to Reduced Heart Risk. The New York Times MAY 9, 2013. 3. Koven S. The Doctors’ new Diilemma N Engl J Med 2016; 374608-609. 4. Koven, S. The Disease of the Little Paper N Engl J Med 2014; 3712251-2253. 5. Kelley Kraft-Todd G, Schapira L, Kossowsky J, Riess H. The influence of the patient-clinician relationship on healthcare outcomes a systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. PLoS One 2014;94e94207-e94207. 6. Rush R. Lost in Translation N. Eng. J. Med. 2016; 374; 407-9 Liens L'AHA reconnait l'effet préventif des animaux domestiques
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Vous qui aimez admirez les animaux, les choyez, jouez avec ou qui aimez tout bonnement les mangez, vous devez beaucoup à ce métier, qu’avec Olivier Marchal, sociologue et directeur de la Cité des Métiers de Charleroi, on explore ensemble celui de vétérinaire. Plus d’animaux que de Belges !Les chiffres sont clairs ! Avec 6 millions de porcs, 3 millions de vaches, 2,5 millions de chats, 1,6 millions de chiens, la Belgique compterait plus d’animaux que de Belges. De quoi confirmer que celles et ceux qui craignent le grand remplacement se trompent définitivement de cible et de colère. Une Belgique in Love de ses milliers de toutous et centaines de milliers de mistrigris, au point de leur accorder une attention proche de celle accordée aux enfants nourriture sur-vitaminée, vêtements fashioned, pilules antidépressives, chenil de vacances et joujoux en tous genre. Et de compter pour leur santé sur un métier qui occupe en Belgique près de professionnels celui de vétérinaire. Animal ou Machine même combatSi on trouve des traces d’acte vétérinaire, dès 2000 avant à Babylone, et même une loi qui faisait varier le prix de l’acte de soin suivant que l’animal y survivait ou non, par la suite, de l’Inde à l’Europe, et sauf exceptions religieuses ou d’apparats, une grande constante les animaux furent très longtemps considérés comme des machines de traction, de transports, de guerre, ou simplement comme un moyen ultra-fonctionnel de produire et stocker des protéines comestibles. Les animaux furent donc soignés, vaille que vaille et maladroitement, pour ce qu’ils apportaient et non pour eux-même, et ce durant de très longs siècles. Et ce n’est qu’en 1761, dans une Europe marquée laminée par les épidémies de peste bovine et de fièvre aphteuse, qu’un avocat de formation Claude Bourgelat, créa à Lyon, la première école vétérinaire de l’Histoire moderne. Avec une idée de génie qui choqua l’establishment médical de l’époque recruter les premiers vétérinaires de l’histoire sur deux critères simples savoir lire, écrire et… venir de la campagne ! Métier des Villes et des ChampsEn ville ou à la campagne, le métier de vétérinaire varie, certes, mais avec une base commune consistant à prodiguer des soins, allant du traitement médicamenteux à la chirurgie locale, en passant par la prévention et la réalisation d’actes réglementaires tels que la vaccination ou encore la stérilisation. Pour les 15% de vétérinaire qui accompagne l’élevage, s’ajoutent des tâches plus sportives, tel que l’insémination artificielle ; les soins des gros bétails ou encore les accouchements, aussi appelé parturition, dont les images que nous avons en tête, équipé de long gant jusqu’aux épaules, prouvent qu’il faut pour faire profession, avoir le cœur bien accroché et ne pas craindre l’action. D’autres secteurs offrent également d’étonnants débouchés dans l’Armée, la Police l’Agroalimentaire ou encore le secteur Pharmaceutique. Un métier qui interroge notre humanitéSi on résume durant 99,9% de notre Histoire, les Humains ont préféré considérer que la vache qui tirait la charrue n’avait ni souffrance ni conscience, c’était plus commode. Et il faudra attendre 1976 pour que les animaux soient enfin reconnus comme des êtres sensibles. Et pour en arriver, par exemple, à L’Espagne reconnaissant depuis peu les animaux de compagnie, comme membres à part entière du ménage. Avancées positives, certes, qui ne doivent cependant pas nous faire oublier les impacts désastreux de notre passion pour l’animalité de compagnie. Passion qui équivaut pour nourrir l’Europe des Chiens et des Chats à l’équivalent de pollution de 12 millions de voitures en circulation par an ; Passion qui, si les Chiens et les Chats du monde entier, formaient une Nation, serait la 5e plus grosse consommatrice de calories, juste derrière les USA, la Chine, le Brésil et la Russie. Passion qui permet, voire entretient, le massacre de près de 500 millions d’oiseaux par an, en Europe, par nos félins adorés. Des enjeux aussi cruciaux qu’invisibles, et au milieu le métier de vétérinaire qui loin de faire le jeu de nos exagérations, prend soin du vivant et suffit en soi à donner un début leçon. Toujours autant de ! Chaque année de très nombreux étudiants et étudiantes, s’inscrivent en formation, pour devenir Vétérinaire. Confirmant les sondages auprès des enfants qui placent le métier en troisième position des métiers de leurs rêves. Un métier où la passion et l’amour des animaux apportent une grande satisfaction et qui d’ailleurs faillit convaincre de nombreuses stars, telle que Murielle Robin, Anthony Delon ou encore Julia Roberts. Pour devenir Vétérinaire, nos universités offrent un master, ainsi que de nombreuses spécialisations dont ruminants et porcs, animaux de compagnies, équidés, mammifères non conventionnels, aquaculture, maladies émergentes, ou encore ostéopathie animale. Bref avec des options à gogo, il y en a pour tous les goûts. Et pour plus d’infos sur le métier de vétérinaire et sur tant d’autres, c’est, du lundi au vendredi, de 9h à 12h, sur Miti la plateforme d’orientation en ligne entièrement gratuite de la Wallonie et de Bruxelles, ou bien en contactant vos Cités des Métiers préférées Bruxelles, Charleroi, Liège et Namur. PARTAGERSur le même sujetArticles recommandés pour vous
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